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Réflexion - Action - Mai 2009 - Archives -
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L’HISTOIRE de la
FRANCE et des français… Notre histoire de
France
est la conquête progressive… entre autre de notre liberté… Retrouvons au début
l’essentiel avec des clins d’œil et par la suite des
récapitulations partielles avec des cartes et des schémas explicatifs. DES ORIGINES à l’AN 987 : Les
Australopithèques (-6 millions d’années), le Paléolithique, la CIVILISATION
GALLO-ROMAINE…
le Code Théodosien… Le
latin supplante les dialectes gaulois… le Christianisme : religion d’Etat…
les arènes de Nîmes, Fréjus, le théâtre d’Orange… l’artisanat, le commerce,
l’économie… les
invasions barbares (Vandales, Suèves, Alains, Wisigoths, Burgondes, Huns… et
Francs)… l’époque
mérovingienne avec Chlodion (428), Mérovée (447), Childéric 1er (457) et Clovis (482/511), la Loi Salique… la création du
Royaume des Francs…
les Rois fainéants… la
FIN DE L’ANTIQUITE… la
féodalité, le MOYEN AGE … le Traité de
Verdun (843)… les
relations avec l’Orient… la
dynastie carolingienne… le Haut Moyen Age… la France et l’Europe
naissent…
avec Pépin le Bref (751), Charlemagne (768/814), Louis 1er le
Pieux (814), le
Chauve (840)… Louis II le Bègue,
Louis III, Carloman (3ème), l’esclave
devient « paysan libre »… l’argent
remplace le troc… le choc des civilisations… la guerre de conquête des musulmans… LES
CAPETIENS de 987 à 1328 :
Cette
dynastie règne sur le Royaume de France… de Hugues Ier Capet (qui impose la « paix de Dieu » aux seigneurs…
de Robert II le Pieux (quand l’Occident
chrétien connaît la terrible « peur
de l’an mil »…), de Henri Ier (son règne est marqué par des luttes pénibles contre les grands seigneurs…) à Les croisades s’organisent
sous : Louis VI le Gros (il lutte contre l’empereur d’Allemagne et le roi d’Angleterre…), Louis VII le Jeune (il participe à la deuxième croisade…), Louis VIII le Lion (il termine la
tragique croisade contre les Albigeois…), Louis IX Saint Louis (il dote le royaume
d’institutions durables…conduit les 7° et 8° croisades), Louis X le Hutin (il permet
l’affranchissement des serfs, contre
paiement d’un droit…), Jean Ier le Posthume (il règne cinq
jours !), LES VALOIS
de 1328 à 1589 :
La guerre de Cent Ans (1337/1453)… la peste noire… le traité de
Bretagne (1532)… Huit guerres de
religion sous : Jean II le Bon (de nombreuses jacqueries et grandes compagnies de soldats -brigands- ravagent le royaume…), Louis
XI le Prudent -1461/83- (dernier roi du Moyen Age…) établit la gabelle sur le sel et la taille sur la fortune des roturiers… LA
RENAISSANCE : Louis XII le Père du
peuple (baisse
les impôts et réorganise François Ier (sous le commandement
de Bayard, chevalier sans peur
et sans reproche, la France est
victorieuse à Marignan -1515-, le français, langue officielle, remplace le latin…). Henri II (les rivalités religieuses dégénèrent en guerres civiles…), François II -1559/60- (Catherine de Médicis tente de calmer Henri III (son dernier acte est de faire d’Henri de Navarre son successeur…). La
France passe du Moyen Age à l’époque
moderne… NB : Le
calendrier grégorien (du
Pape Grégoire XIII en 1582) remplace le « julien » (de 46
avant JC). LES
BOURBONS - 1589/1793 et 1814/1830 - :
Après
250 ans de règne des Valois, le royaume de France est dirigé par : Le (Bon) HENRI IV (avec Marie
de Médicis sa deuxième épouse, ses ministres Sully et Villeroy) restaure le pouvoir
monarchique et la remise en ordre du royaume. Il prône la réconciliation
nationale et promulgue L’Edit de Nantes (1598),
améliore les routes et les canaux… crée Québec avec Samuel Champlain… Il est assassiné par Ravaillac en 1610. LOUIS XIII le
Juste -1610/1643-
(avec son épouse Anne d’Autriche et son grand ministre le cardinal de Richelieu) renforce
l’autorité des intendants pour
maintenir le pouvoir royal…Richelieu engage la France dans la grande guerre de Trente Ans 1618/1648
- … avec Condé, la victoire de Rocroi… et la Fronde… LOUIS XIV le GRAND ou «le roi soleil » du «Grand Siècle » - 1654/1715 (avec l’infante Marie-Thérèse d’Autriche son épouse,
Racine, Molière… et Lully) fait de l’art
une affaire d’Etat. Il achète la manufacture des Gobelins, construit pendant 50
ans le somptueux Palais de Versailles
… Il impose sa volonté à l’Europe au prix de guerres incessantes et ruineuses… Il
est le monarque absolu qui concentre tous les pouvoirs… LOUIS
XV le BIEN AIME -1723/1774- (son cousin, le régent La
Lorraine et la Corse entrent enfin dans le domaine royal… Le « siècle des Lumières » apporte les
idées libérales des philosophes et prépare déjà la Révolution… LOUIS
XVI - Roi
de France de 1774
à 1791 et Roi des français en 1791/92 -
épouse l’archiduchesse Marie-Antoinette…
Il
publie l’Edit de Tolérance en 1787… Les Etats Généraux de 1789
révèlent la frustration de la bourgeoisie et du peuple…Le 14 juillet,
la prise de la Bastille, symbole du despotisme… l’ANCIEN
REGIME s’effondre dans le sang et la terreur… LA REVOLUTION
FRANCAISE - 1789/1792
- la REPUBLIQUE est née… le roi et la reine sont guillotinés en 1793. LA Ière REPUBLIQUE - 1792/1799 - (le coup d’Etat du 18 Brumaire AN VIII) LE CONSULAT - 1799/1804
- (Napoléon Bonaparte) LE Ier EMPIRE - 1804/1815 -
(Napoléon Ier) LA MONARCHIE DES BOURBONS - 1814/1830 - LA DYNASTIE DES ORLEANS - 1830/1848 - LA IIème REPUBLIQUE
-1848/1852- (Louis Napoléon Bonaparte) LE
SECOND EMPIRE -1852/1870- (Napoléon III) LA IIIème REPUBLIQUE -1870/1940- (1ère Guerre mondiale 14-18 et deuxième Guerre mondiale 1939/40/45) L’ETAT FRANÇAIS - 1940/1944 - LE GOUVERNEMENT
PROVISOIRE - 1944/1947 - LA IVème REPUBLIQUE - 1947/1958 -
LA Vème REPUBLIQUE - 1958 à nos jours… -. N
B : L’Assemblée Constituante (1789/1791) et l’Assemblée Législative (1791/92) abolissent les privilèges et
les droits féodaux. Les biens du clergé sont déclarés biens nationaux.
La France est divisée en départements. La Convention
girondine puis montagnarde et thermidorienne
(1792/1795) proclame la 1ère
République le 22 septembre 1792 et instaure la Terreur de juin 1793 à Juillet 1794… Le Directoire (1795/1799) est la période comprise entre
la nouvelle Constitution (de l’an III) et le Coup d’Etat de Napoléon Bonaparte. L’HISTOIRE…
DE FRANCE :
Souvent nous n’en
savons que la fin. Reprenons le début pour en atteindre le cœur. Les premiers hommes
préhistoriques (3 millions
d’années
à 4 000 av. JC) vivaient
en nomades, sous un climat chaud
et pluvieux. Ils erraient dans les grandes forêts ou les savanes. Ils se
nourrissaient de fruits sauvages, d’herbe et de racines. Ils
se servaient de morceaux de silex (ou coups
de poing) comme armes de chasse, mais aussi pour écorcer les arbres,
déterrer les tubercules, dépecer les animaux et racler les peaux. Ils
apprenaient également à chasser (avec l’aide du lasso, de l’arc ou du piège), à
fabriquer de nouveaux outils (pointes et racloirs en silex, pointes, aiguilles
et harpons en os) et à découvrir le feu. Sous
un climat plus froid, ils habitèrent des grottes, chassèrent le renne, l’ours,
le bison… et décorèrent les parois des cavernes (peintures et sculptures de
bisons, chevaux, bouquetins, lion des cavernes… phoques, pingouins… Certains
sites de plus de 300 000 ans, comme Tautavel
(Pyrénées Orientales) et Terra Amata
à Nice
(Alpes Maritimes)… et ceux entre 200 000 et 6 000 ans av. JC : -
à Chauvet-Pont-d’Arc en Ardèche, un
bestiaire de 50 000 ans, -
à Aurignac (chef lieu de la Haute
Garonne) avec l’apparition vers 33 000 ans av. JC de l’Art
figuratif, -
à Cosquer la grotte sous-marine du Cap Morgiou (Sud Est de
Marseille) avec des peintures pariétales paléolithiques de 28 000 ans, -
dans les Landes, la grotte du Pape, la
Dame de Brassempouy de 25 000
ans, -
dans les grottes de Grimaldi, «l’Homme de
Menton », âgé de 25 000 ans, Méditerranéen,
chasseur-cueilleur ; - en Dordogne : Lascaux-Montignac et son formidable bestiaire, des gravures
vieilles de 22 000 ans à Cussac (Le
Buisson de Cadouin), les figures pariétales datant du magdalénien (13 000/8000
av. JC) à Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac
(appartenant au site de la Madeleine), Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil sur la Vézère, les Combarelles et Font de Gaume,
l’abri du Cap Blanc dans le Périgord ; -
dans l’Ariège : Niaux, ses peintures rupestres de 13 000
ans, tout près, Bédeilhac et Le Mas-d’Azil sur l’Arize, les peintures
préhistoriques de Pech-Merle
(Cabrerets dans le Lot) et Cougnac
(Peyrignac-Lot) en Quercy, et
à Angles surAnglin (Vienne), à Gouy (près de Rouen (Seine Maritime)… et
bien d’autres sites en témoignent. C’était
« l’âge de pierre » taillée puis polie. L’ « homme des
cavernes » (30 000 ans avant J. C.) avait
« le
même aspect physique, les mêmes facultés cognitives, les
mêmes aptitudes techniques, la même créativité artistique que nous »,
aujourd’hui. Cette
population du Paléolithique fabriquait : ·
- des huttes de branchages, des enclos
coupe-vent ou des abris en os de mammouth, ·
-
des cabanes à demi enterrées 23 000 ans comme à La Vigne-Brun
dans les gorges de la Loire, ·
- des yourtes circulaires tendues de peaux ou
des tipis, comme il y a 13 000 ans à Pincevent en Seine et Marne. Cette
population habitait aussi dans des abris rocheux près d’une rivière comme à Roc au Sorciers (15 000 ans). Elle
se déplaçait à l’aide de travois
tractés par des rennes, des chiens ou des chevaux, et transportait les enfants,
les peaux et les ustensiles ménagers… L’homme
de Cro-Magnon
ne peignait pas seulement des bisons et des aurochs (15 000 ans). A la Marche (Lussa-les-Châteaux dans la
Vienne) une véritable galerie de portraits et de caricatures est représentée
sur des dalles et des plaquettes gravées. La peinture et la gravure étaient une façon de s’exprimer.
Comme
l’aigle et le lion sont des symboles du pouvoir,
le serpent celui de la pharmacie… et celui du cheval et du bison ? Et les signes
géométriques, à côté de ces figures ? Il
y a une logique, une philosophie, un besoin de comprendre l’univers « qui
repose sur la confrontation en binôme :
le mâle et la
femelle, le monde humain et le monde animal, le jour et la nuit, le ciel et la
terre… Chacun des deux pôles
a besoin de l’autre pour se réaliser, comme s’il s’agissait de charges électriques
de signes opposés émettant des étincelles lorsqu’elles entrent en
contact ». Cette
vision dualiste est une façon de penser pour soutenir que la mort est le complément de la vie, l’homme celui de la femme,
le jour de la nuit… Chaque
roche peinte, sculptée, gravée ou ornée délivre donc un message et représente des « vérités éternelles ». L’ « homo sapiens sapiens » -deux fois sage- « inventa
l’outillage, l’art, les bijoux, l’arc, la terre cuite, le culte des
morts… ». Même, l’homme de Neandertal, prédécesseur
du « Cro-Magnon », enterrait avec soins ses morts… Cependant
n’était-il pas un peu cannibale ? Un
terrible réchauffement climatique avec fonte des glaciers (11 000/12 000 ans av. J. C.)
entraîna une montée progressive jusqu’à plus de cent mètres du niveau des mers. Et
ces chasseurs-cueilleurs et pêcheurs… même de mollusques…
survécurent ! NB : Recherchons la période
PALEOLITHIQUE avec l’homme habile « Homo Habilis », sur l’homme
debout « Homo Erectus »,
sur les 2 lignées de l’homme qui sait ou « Homo Sapiens » (Néandertalien et Cro-Magnon)… Renseignons-nous
aussi sur les 3 civilisations : - 3300 avant JC : la
civilisation Sumérienne de Mésopotamie (actuelle Irak) avec l’empire akkadien au environ
de -
2345. -
3100 av. JC : l’unification de l’Egypte
et -
2500 av. JC :
l’apogée de la civilisation de l’Indus (actuel Pakistan). D’autres
outils ont été fabriqués, la hache et le couteau pour travailler le bois, le
pic pour creuser le sol, la faucille à petites dents de silex… Pendant
l’ANTIQUITE (4 000 av. JC à 500 ap. JC) : Nos
ancêtres étaient devenus très adroits et avaient appris à cultiver la terre
(blé et orge) et à élever des animaux (chien, cheval, bœuf, mouton et porc). Sous
un climat plus doux, ils construisirent des huttes, groupées en villages
ou en cités lacustres. Ils dressèrent des dolmens (tombeaux de
pierres) et des menhirs (monuments religieux en l’honneur du soleil et du
tonnerre). Les Celtes (Gaulois en
Gaule) descendirent du Nord-est vers le Centre et
le Sud jusqu’à la fin de « l’âge
du bronze » (900 ans av. JC). Ils savaient travailler le
cuivre et l’étain.
Ils
étaient d’habiles cultivateurs. L’olivier était déjà domestiqué, ainsi que la
vigne, puis l’abricotier, le noyer, le châtaigner, le pommier… Les
artisans faisaient de la poterie, tissaient le chanvre, le lin et la laine pour
faire des étoffes et fabriquaient des outils et des armes en bois et en fer (à l’aide de fours). C’était
« l’âge de fer »… ·
Trois cartes ci-après sur la
« GAULE » celtique et sur l’Empire romain nous éclairent… Ces
Gaulois se battaient entre eux et
étaient divisés en une soixantaine de peuples. Ils adoraient beaucoup de dieux
et avaient un grand respect pour leurs druides. Le
« grand roi des guerriers » Vercingétorix,
issu d’une famille arvernes, fut
notre premier héros national. Il
entreprit, à la tête d’une coalition de peuples gaulois, de vaincre les légions
romaines de Jules César. Après la victoire à
Gergovie, en juin 52 av. J.-C.,
Vercingétorix
fut capturé à Alésia en septembre. Dès
49
av. JC, les Gaulois
s’habituèrent à vivre comme les romains, d’où leur nom de gallo-romains. Ils
construisirent de nombreuses villes (Arles, Nîmes, Orange, Vaison la Romaine,
Glanum, Lyon, Autun, Lutèce, Reims, Saintes, Bordeaux…). Le pont du Gard est un
immense aqueduc qui amenait l’eau jusqu’aux fontaines de Nîmes. Des voies
romaines permirent de circuler et de faciliter les échanges à travers toute la
Gaulle. Cette dernière devint riche. Les gallo-romains continuèrent à
cultiver le froment, le
blé noir ou « sarrasin », l’épeautre, l’orge, l’ersou « lentille
bâtarde »… Des
villas, des thermes, des théâtres, des arènes, des cirques L’empereur
Auguste, à partir de 27 av. JC, donna une
nouvelle organisation à la Gaule, en incorporant trois nouvelles provinces (Belgique, Lyonnaise -ex-celtique- et
Aquitaine) avec comme capitale Lugdunum
(Lyon). Peu
après l’établissement des Romains en Gaule, Jésus, un « homme sage » pour les uns, le Messie pour d’autres, prophétisait
en Palestine… Ce
Jésus, le Christ, aidait son entourage… en
préconisant : « d’aimer…» et en annonçant : sa
résurrection à ses apôtres et disciples, lesquels continuèrent cette
prédication en Asie mineure et en Grèce. De
nombreux marchands grecs venaient en Gaule, à Marseille, à Vienne et à Lyon… Ce
sont eux qui firent connaître la religion chrétienne dans le Sud
de la Gaule et
la Vallée du Rhône. Les premiers chrétiens étaient persécutés et beaucoup
furent martyrisés (Blandine, l’évêque
Pothin , Ponticus et Sanctus… à Lyon…, (saint) Denis, premier prévôt de Paris en 250…). NB : L’empereur
Constantin, en 313, décida de rendre libre la pratique de la religion chrétienne. (Il transféra, en 330, la capitale de l’Empire romain et byzantin à Constantinople,
ex-Byzance). Retenez aussi 378 : désastre
romain à Andrinople, face aux Goths ; 395 : mort de Théodose et division de l’empire romain
en 2 parties ; 410 : saccage de Rome par Alaric Ier et 415 : fondation du royaume wisigoth de Toulouse. Saint-Martin fonda les monastères de Ligugé et de Marmoutier. Il
évangélisa la gaule et fit construire de nombreuses églises. Sainte-Geneviève protégea Lutèce (Paris) contre les Huns. Elle est la sainte patronne de notre Capitale. En 451, pendant 7 jours,
les Huns d’Attila (400 000 guerriers) furent repoussés, à la bataille des Champs Catalauniques (entre Troyes, Chalons sur Marne et Verdun),
par 200 000 défenseurs de la Gaule. Pour
les Gaulois opprimés Attila était un libérateur. Après les Romains, les Francs, venant d’Allemagne, envahirent
la Gaule au V° siècle. Les frontières
changèrent au gré des invasions. Au
Sud et au Centre de la Gaule, les Wisigoths
s’installèrent de la Loire au Rhône et la Provence (ex-NARBONNAISE) et tentèrent de convertir les
chrétiens (de Bourges, de Clermont-Ferrand et Tour…) à l’arianisme. Dans
l’actuelle Bourgogne et le Dauphiné (Genève et Lyon), les Burgondes s’opposèrent à leur expansion. Dans
l’actuelle Belgique, les Francs saliens restèrent les défenseurs de
la Gaule du Nord. Avec
leur roi CLOVIS (482/511), ils
gagnèrent plusieurs batailles en utilisant de courtes épées et leurs terribles
francisques. Les
Francs vivaient comme les Gaulois, en tribus dans
les clairières. Les femmes, les enfants et les vieillards cultivaient les
champs pendant que les hommes allaient à
la chasse ou à la guerre. N B : L’histoire
de la Rome antique courut sur près de 1300 ans. Les romains
fondèrent leur ville en -753 avant J. C. puis commencèrent par
s’étendre en Occident (l’Italie, l’Espagne, l’Afrique, en Gaule et même en
(Grande) Bretagne) et en Orient (la Grèce, l’Anatolie, la Syrie et l’Egypte). 200
ans plus tard, ils proclamèrent une
République… qui n’appartiendra pas au peuple mais à des Chefs de guerre,
des empereurs… L’Empire tomba, au V°
siècle, sous les assauts des barbares
(Wisigoths, Ostrogoths…) mais cette chute fut due aussi à l’incapacité de ses
dirigeants ? Clovis
épousa une chrétienne Clotilde, fille du roi
des
Burgondes. Il reçut le baptême, à Reims, en 496 par l’évêque Rémi :
Il
fut le premier roi chrétien. Une
nouvelle période de l’histoire commence avec le
MOYEN AGE (500 à 1500 ap. JC). Le
royaume le plus important fut celui des Francs. Mais
ce Royaume de la dynastie des Mérovingiens est
partagé en trois parties, selon la coutume, entre
les 3 fils de Clovis : L’AUSTRASIE
(Champagne, Pays de la Meuse et de la
Moselle et Reims comme Capitale), LA
NEUSTRIE (tout l’Ouest entre l’Escaut et la Loire avec
Capitale Paris), et
LA BOURGOGNE avec Capitale Orléans pour le
Pays de la Loire et du Rhône). Après
la guerre civile entre Chilpéric et Sigebert et la
nouvelle réunification du Royaume Franc, la
famille des Pippinides (ou Pépinides) porta son
empreinte sur la monarchie MEROVINGIENNE défaillante
des rois
fainéants (639/751) avant de prendre sa place sous le nom de « CAROLINGIENS ». En
pleine guerre sainte, les califes arabes
contrôlaient un
territoire considérable (grande partie du Proche Orient, Afrique du Nord, Inde,
Espagne). Aidés
des berbères, ils conquièrent Narbonne en 719, Carcassonne et Nîmes en 725 et remontèrent la Vallée du Rhône en 726. la
Vienne. La cavalerie lourde mérovingienne écrasa la
Cavalerie légère des sarrasins d’Abd Er-Rhamân. Il
doit d’ailleurs son surnom de « Martel »
à ses prouesses lors de ce combat. Son fils, Pépin le
Bref, devient le I er roi carolingien en 751. Il
a le soutien de la papauté. Le pape
Boniface le sacre, en
754, à Saint-Denis. En
768, les deux fils de Pépin le Bref (Carloman et Charlemagne) se partagèrent le royaume. En 771, après la
mort de Carloman, son frère est le
seul roi. CHARLEMAGNE (768/814) est même sacré empereur d’occident, en l’an
800, par le pape Léon III, à Rome. Il arrêta
les barbares et fit la guerre aux Lombards, aux
Sarrasins,
aux Saxons (dirigés parWitikind), aux
Avars… Son neveu, le chevalier Roland
mourut à Ronceveaux… (sans briser sa chère épée « Durandal » !). L’empereur
Charlemagne gouvernera son empire en le
divisant en provinces et l’administra avec les évêques et
l’aide de Comtes (fonctionnaires
royaux). Ces derniers étaient surveillés
par les missi dominici, envoyés de l’empereur. Charlemagne développa
l’instruction, en ouvrant dans
chaque Evêché et chaque Monastère une école dont l’école
palatine et une bibliothèque à Aix la
Chapelle où
il résidait. Les
moines commencèrent à copier des manuscrits ornés de belles miniatures. En
843,
ses 3 petits fils se partagèrent l’empire au Traité de Verdun : ·
- Louis, reçu la Germanie (la France orientale), ·
- (la France occidentale) et ·
- Lothaire,
les
autres pays : Belgique, Lorraine, Alpes,
Provence et Italie du Nord. A
partir de 840, les Vikings danois se lancèrent à l’assaut de l’empire carolingien. Rouen, Chartres, Tours… furent successivement assaillies. Des
constructions de places fortes et les
paiements de lourds tributs n’empêchèrent pas les Vikings de remonter la Seine jusqu’à Paris, en novembre 885, avec
leurs drakkars. Le
roi, le
marquis de Neustrie, Eudes et
l’évêque de Paris Gozlin permirent
à la ville de résister, malgré la famine et
la peste, jusqu’au retour du roi, en 886. Le
Traité de Saint-Clair sur Epte (911) rétablit la paix en
intégrant le(s) viking(s) « roi(s) de la mer » Rollon dans
l’actuelle Normandie. Pour
se protéger des Normands, les seigneurs construisirent des châteaux forts. L’époque des seigneurs s’appelle la féodalité. Le
jeune seigneur apprendra à être courageux et fort. Il
sera page, puis écuyer. Il s’entraînera aux jeux violents, comme le tournoi. A 20 ans, il sera fait chevalier :
il portera une armure et
une épée. Il promettra de protéger les enfants, les femmes et les vieillards. Dans
le village, près du château vivaient des paysans (serfs ou vilains) qui
subissaient la corvée. Le
serf
était attaché à la glèbe
(terre cultivée). Il
appartenait à son seigneur. Sa vie était souvent très
rude. Parfois, il se révoltait : c’était la jacquerie. Un
monastère (Cluny par exemple) était
un asile de prière et de travail. Les moines accueillaient les pèlerins, les
mendiants et les paysans en danger. Ils
soignaient les malades et instruisaient les enfants. N B : C’est
devant l’autel de la Vierge que les
futurs chevaliers passaient la veillée des
armes, parce que Marie était la plus
pure et la plus noble expression de leur idéal. Le chaste culte de Marie, mère de notre Seigneur Jésus, le
Christ, inspira toujours la chevalerie
française. Il créa « des traditions de loyauté, de courtoisie et d’honneur
qui ont survécu à toutes les défaillances, et sont encore à l’heure présente la
plus belle parure de notre civilisation ». AU MOYEN AGE, le peuple croyait en Dieu avec ferveur. L’Eglise faisait tout pour
diminuer les misères des pauvres gens. Les dons reçus servaient à secourir les
malheureux et les malades. Elle
essaya d’empêcher les guerres par la
trêve de Dieu (du mercredi soir jusqu’au lever du soleil lundi matin) et
la paix de Dieu (ne pas s’attaquer
aux femmes, aux
enfants, aux églises, aux prêtres, aux paysans). L’Eglise
punissait les mauvais seigneurs par l’excommu-nication
(censure ecclésiastique qui exclut l’excommunié de la communion des fidèles) et
l’interdit (censure qui prive les
fidèles de certains biens spirituels). HUGUES Ier CAPET (987/996)
est le fils aîné d’Hugues le Grand, comte de Paris et des Francs et
d’Hedwige, sœur de l’empereur Othon Ier, le
grand roi de Germanie. Il
ne parvint pas à abaisser les prétentions de ses vassaux, mais accrut quand
même le domaine royal. Sous
le règne de Robert II le Pieux (996/1031), son fils, tout l’Occident
chrétien connaît la terrible « peur de
l’an mil », née d’une crainte de la fin du monde prévue
symboliquement mille ans après la naissance du Christ. Henri Ier (1031/1060), second fils de
Robert II le Pieux et de
Constance d’Arles, fit face à des luttes familiales et
aux seigneurs qui entouraient le royaume dont le
duc de Normandie Guillaume, futur roi
d’Angleterre. Excommunié
pour bigamie, il ne participa pas à
la première croisade (1095/1099). Louis VI le Gros (1108/1137), fils aîné de Berthe
de Hollande, s’appuya sur un ministre
avisé et conseiller
privilégié, le moine abbé de Saint-Denis Suger. Il
accorda aux villes des privilèges, afin de favoriser leur croissance. Il encouragea
la création de communautés rurales, en leur octroyant chartes et
franchises. Louis
VI lutta aussi contre les seigneurs du royaume, le
roi d’Angleterre Henri Ier et
l’empereur germanique Henri V. Louis VII le Jeune (1137/1180), fils de
Louis VI et d’Adélaïde de Savoie, participa à la deuxième croisade de 1146
à 1149. Le
roi continua la lutte contre les féodaux, dont les
comtes de Champagne et d’Anjou. Ce dernier, Henri Plantagenêt futur roi d’Angleterre Henri
II, épousa Aliénor d’Aquitaine. Le
roi de France abandonna donc ses prétentions sur
l’Aquitaine, cette riche province, en
1154. Le premier conflit avec les Anglais date donc de l’accession de Henri
Plantagenet (et de son épouse Aliénor d’Aquitaine) au trône d’Angleterre en 1154.
Ce conflit s’est terminé sous Louis IX (Saint-Louis)
en 1259.
Le deuxième dura pendant la guerre de
cent ans (1337/1453). Le troisième
conflit débuta en 1702, sous Louis XIV, entrecoupé de longues périodes de paix,
pour finir à Waterloo en 1815. PHILIPPE II AUGUSTE (1180/1223), fils du
roi Louis VII et d’Adèle de Champagne, poursuivit
la lutte contre la dynastie anglaise des Plantagenêt,
face à Richard Cœur de Lion, puis à son frère, Richard sans Terre pour lui prendre la
Normandie, l’Anjou et le Poitou. Il dut se battre aussi contre ses alliés,
l’empereur d’Allemagne Othon et le
Comte de Flandre Ferrand. En 1214,
cette coalition est
écrasée à la Roche-aux-moines et à Bouvines. Aux
portes de Senlis, lieu de rencontre des deux envoyés du roi et de son fils Louis,
Les
travaux de la forteresse du Louvres commencèrent. Son fils Louis VIII le Lion (1223/1226)
épousa Blanche de Castille en 1200. Il
devint roi en 1223 et poursuivit la lutte contre les Plantagenêt et les Albigeois. L’hérésie albigeoise (ou cathare)
se fondait sur un système dualiste (le bien
et le mal). Elle rejetait les
enseignements et
le clergé catholique (riche et aux mœurs relâchées), les
sacrements et la messe. Les
Cathares détenaient-ils un secret… d’ordre ésotérique ? Pour suivre les origines de la France,
veuillez utiliser : les
5 arbres généalogiques
avec les différentes branches royales qui
occuperont les trônes des royaumes de France et de Navarre, de Naples, de Parme et d’Espagne, et suivre la chronologie : - des origines à l’an 987 - les Capétiens jusqu’en 1328 - les Valois jusqu’en 1589 et les Bourbons
jusqu’en 1830… Petit rappel sur la
chronologie de quelques évènements : Chute
de l’Empire
La RE- Romain
NAIS- d’Occident
SANCE
ANTI- QUITE (HAUT)
- MOYEN AGE - (BAS) 476 751 987 1328 1589 1830 ---------X----------------X--------------------X----------------------X------------------------X MEROVINGIENS CAPETIENS VALOIS
CAROLINGIENS
BOURBONS
(Les croisades) De
nombreuses provinces entrèrent, entre
1223 et 1226, définitivement ou provisoirement dans le domaine royal. NB :
L’évangélisation
de l’Europe commença le long du couloir rhodanien, dès le premier siècle de notre ère. |
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