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Réflexion - Action - Juin 2009 -

 

 

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SUITE 1 de L’HISTOIRE de France

Les chrétiens sont partis 8 fois en croisade (de 1095 à 1291),

la première fois à l’appel du moine Pierre l’Ermite

et du pape Urbain II, pour porter secours aux chrétiens d’orient et libérer l’accès aux lieux saints de Nicée, Dorylée, Antioche et Jérusalem.

La croisade des pauvres gens n’atteignit pas Jérusalem, celle des seigneurs, conduit par Godefroy de Bouillon,

s’en empara en 1099 (voyez les routes des croisades).

L’expédition de la quatrième croisade (1198/1204) aboutit à la prise de Constantinople.

 

NB :

Jérusalem (capitale du Royaume de Juda en -922) fut dominée par les grecs en -332, par les romains en -63 et (re)conquise par les Romains (l’empereur Titus en 70… et l’empereur  Constantin en 326), par les Arabes (Calife Omar) en 638, en 1071 par les Turcs, en 1099 par les Croisés, en 1187 par les Arabes (Saladin), en 1244 par les Tartares, en 1250 par les Mamelouks, en 1260 par les Mongols, en 1347 par les Mamelouks, en 1516 par l’Empire Ottoman…

En 1208, sous le règne de Philippe Auguste, la croisade des Albigeois dirigée par Simon de Montfort et prêchée par le pape Innocent III, mit le pays à feu et à sang.

La catégorie des ordres (religieux) mendiants comprend la fondation par (Saint) François d’Assise de l’Ordre des Frères mineurs ou franciscains créée en Italie (1209) et la fondation de l’Ordre des Frères prêcheurs ou dominicains par (Saint) Dominique à Toulouse en 1215. En 1233, l’inquisition fut confiée à ces derniers.

En 1229, le Traité de Paris entre le roi et le comte de Toulouse met fin à la lutte entre le Nord et le Midi.

En 1244, la prise de la forteresse Montségur marqua la fin de l’albigéisme.

 

De 1155 à 1227, l’ombre de Temüdjin ou GENGIS KHAN  le conquérant impitoyable et sanguinaire plane encore sur les steppes de Mongolie. « En rassemblant toutes les tribus de Mongolie, il constitua une armée si puissante qu’il parvint à soumettre l’Ukraine, la Chine, l’Iran, l’Afghanistan… et même une partie de la Turquie. Son empire, deux fois plus vaste que celui des Romains, s’étendait sur prés de 30 millions de kilomètres carrés : de l’Océan Pacifique à la Mer Caspienne. Un cas unique dans l’histoire ».

 

 

Le pape Grégoire IX organisa, en 1231/33, l’inquisition, tribunal ecclésiastique  pour combattre l’hérésie,

la sorcellerie et les non-chrétiens. Les sentences allaient de

la peine de mort à la confiscation des biens en passant par

la prison temporaire ou à vie. Elle disparut au XVI° siècle.

 

Dans les villes habitaient les bourgeois (artisans

et marchands). Les compagnons et les apprentis travaillaient dans les boutiques avec leur patron.

Les corporations (des drapiers -St Martin-, des bouchers

-St Antoine-, des charpentiers -St Joseph-, des tisserands

-St Erasme-, des orfèvres et des maréchaux  -St Eloi -,

des cordonniers –St Crépin-, des boulangers –St Pierre-,

des jardiniers –St Fiacre- …) avaient leurs fêtes patronales.

Le maire et les échevins (conseillers) dirigeaient la ville

et se réunissaient à l’hôtel de ville (mairie).

La milice communale protégeait la ville, le veilleur

du beffroi sonnait le tocsin et les hommes du guet

le couvre-feu.

 

SAINT-LOUIS ou LOUIS IX (1226/1270), fils du roi Louis VIII le Lion et de Blanche de Castille  était très pieux et très bon. Il permit la construction de la Sainte-Chapelle

et d’un hospice, les quinze-vingts à Paris.

Le roi rendait la justice sous un chêne à Vincennes.

Il favorisa la création du Parlement  et de la Chambre

des comptes, après avoir diffuser la monnaie royale

dans tout le royaume. Il participa aux et croisades.

Il mourut  à Tunis en 1270.

 

Les magnifiques cathédrales du MOYEN AGE  sont ornées de sculptures et de vitraux (Clermont-Ferrand, Chartres, Paris, Bourges…).

La cathédrale réglait la vie de la Cité.

De grandes fêtes s’y déroulaient. Sur le parvis, des représentations théâtrales (sur les mystères et les miracles…) s’y jouaient.

Les églises romanes (sombres) ont été construites à l’époque des châteaux forts et des monastères, les cathédrales gothiques du temps des villes bourgeoises.

 

Philippe III le Hardi (1270/1285), fils de Louis IX et de Marguerite de Provence, ne fera pas la guerre à l’Angleterre mais au royaume espagnol d’Aragon.

Il assura un peu plus l’unité politique  du royaume.

 

PHILIPPE IV le Bel (1285/1314), fils du roi Philippe III le Hardi et d’Isabelle d’Aragon, a repris, en 1297, avec succès la guerre contre les anglais. Il engagea aussi des conflits sanglants contre les Flamands et persécuta, pour des raisons religieuses et financières, les Templiers (avec Philippe de Molay, Grand Maître de l’Ordre),

les commerçants étrangers et les juifs.

 

Louis X le Hutin (1314/1316) est le fils aîné de Philippe IV le Bel et de Jeanne de Navarre. Les grands seigneurs du royaume reprirent du pouvoir et les privilèges confisqués.

Son fils, Jean Ier le Posthume ne régna que 5 jours, victime de la mortalité infantile d’alors.

 

Philippe V le Long (1317/1322), frère de Louis X le Hutin, lui succéda. Pour la première fois, le nouveau roi n’est pas le fils du précédent.

Il avait épousé en 1307 Jeanne de Bourgogne.

Le roi  s’appuiera sur la volonté de la nation, représentée par les états généraux, pour asseoir sa légitimité. Il dota les villes de milices de défense recrutées dans le peuple. Il encouragea l’action de la « sainte »  inquisition face à la montée des hérésies.

N’ayant pas eu d’enfant mâle pour lui succéder, c’est son frère Charles IV le Bel (1322/1328), qui prendra place sur le trône de France. Il  est aussi roi de Navarre sous le nom de Charles Ier. Il affirma la fonction royale en précisant les frontières du pays. Il effectuera le premier recensement du royaume en 1326.

La fin de son règne marque aussi celle des Capétiens directs (soit 341 années). La fille du défunt Charles IV le Bel (cousin germain de Philippe VI de Valois) fut écartée de la succession au royaume de France en vertu de la loi »salique ».

Edouard III Plantagenêt est roi d’Angleterre. Ce dernier se déclara seul héritier légitime  de Philippe le Bel.  Il voulait être roi de France, à la place de Philippe VI de Valois (1328/1350), fils de Charles de Valois et de Marguerite de Sicile, déjà désigné comme régent.

La guerre « de cent ans «  éclata, en 1337, entre les deux souverains. Les anglais écrasèrent l’armée française à Crécy en août 1346, envahirent la Bretagne et prirent Caen et Calais (à 28 kilomètre de Douvres) en 1347. Ils y restèrent 211 ans. Les habitants ont été sauvés grâce au dévouement des 6 bourgeois de Calais dont Eustache de Saint-Pierre.

Jean II le Bon (1350/1364), fils de Philippe VI de Valois et de Jeanne de Bourgogne, fut capturé par les anglais (défaite de Poitiers en 1356). Le Traité de Brétigny réduisit d’un tiers le territoire national : l’économie fut paralysée, la monnaie perdit les 9/10 de sa valeur, la peste noire entraîna plusieurs millions de morts en Europe…

 

Sous Charles V le Sage (1364/1380), fils de Jean II le Bon et de Bonne de Luxembourg, la France se redressa…

Il renversa et supprima le prévôt des marchands Etienne Marcel qui avait soulevé une partie de la bourgeoisie parisienne.

Il s’entoura d’excellents conseillers tels que Nicolas Oresme et le connétable Bertrand du Guesclin. Ce dernier débarrassa la France des Grandes Compagnies (demi-brigands) en les emmenant combattre en Espagne.

Il chassa peu à peu les Anglais de France, par une guerre d’embuscades. Il sera enterré, en 1380,  à Saint-Denis auprès des rois de France.

En 1392, sous le roi Charles VI le Bien Aimé – 1380/1422 - (fils de Charles V  le Sage et de Jeanne de Bourbon)

les rivalités et les luttes familiales déchirèrent à nouveau le Pays. Une véritable guerre civile entre Armagnacs

(Louis d’Orléans) et Bourguignons (Philippe le Hardi puis Jean sans Peur) entraina, face à l’armée anglaise, la défaite d’Azincourt en 1415. Sous la Régence d’Elisabeth de Bavière dite Isabeau, épouse du roi malade, le Traité de Troyes, en 1420, permit au roi d’Angleterre Henri V  de devenir régent et héritier du Royaume de France.

Odette de Champdivers, maîtresse du roi Charles VI appelé aussi le Fol, était la seule à pouvoir l’approcher durant ses crises de folie.

Le jeune Charles VII le victorieux (1422/1461) hérita de son père une situation catastrophique. Le roi d’Angleterre Henri VI se fit sacré, en 1431, roi de France à Paris, alors que Charles VII avait été couronné à Reims en 1429

Charles VII se retira à Bourges ne disposant que d’un pouvoir restreint sur un petit territoire au sud de la Loire. On l’appela, par moquerie : « roi de Bourges » !

Mais l’arrivée providentielle de Jeanne d’Arc  va lui permettre de reconquérir une partie de son royaume.

Elle est devenue la patronne de la France.

Sorel Agnès, la Dame de Beauté, la favorite du roi fut la première maîtresse officielle d’un roi de France.

NB :  N’oubliez pas la prise de Constantinople par les Turcs (Mehmet II) en 1453 qui est surtout significative pour l’Orient.

En 1453, la victoire de Castillon en Guyenne au Sud-Ouest de la France (sous domination anglaise depuis 3 siècles) marqua la fin victorieuse de la guerre de cent ans. Il ne resta plus aux anglais que Calais.

Louis XI le Prudent (1461/1483), fils de Charles VII et de Marie d’Anjou, utilisa la diplomatie plutôt que les armes, pour restaurer et agrandir le royaume.

Il lutta contre le Duc de Bourgogne, Charles le Téméraire et la « Ligue du bien public ». Pendant l’attaque de Beauvais Jeanne Hachette s’illustra, mais ce fut un échec.

Appelé « l’universelle araignée » Louis XI  administra le royaume avec sagesse et l’aide des bourgeois. Il mit cependant ses prisonniers dans de petites cages appelées fillettes. Il encouragea les paysans, la fabrication de la soie à Tours, développa l’imprimerie, les grandes foires et créa la Poste.

Autrefois, les livres étaient des manuscrits (copiés à la main par les moines, décorés de belles enluminures et de riches reliures). Ces parchemins étaient rares et chers.

Gutemberg  inventa les caractères d’imprimerie et la presse. Il imprima beaucoup de livres à la fois.

Le premier livre imprimé fut la Bible.

Le règne de Charles VIII  l’Affable (1483/1498), fils de Louis XI et de Charlotte de Savoie, était intermédiaire entre le Moyen Age passé et la Renaissance à venir.

 La Provence et l’Orléanais entrèrent définitivement dans le domaine royal. La Bretagne y entra grâce au mariage avec Anne de Bretagne en 1491.

Le Roussillon, l’Artois, la Franche-Comté et le Charolais (en Bourgogne) en sortirent provisoirement.

Son cousin Louis XII le Père du peuple (1498/1515), fils de Charles d’Orléans et de Marie de Clèves, nouveau roi, réduisit la pression fiscale et remit de l’ordre dans la justice avec l’aide du Cardinal d’Amboise, son conseiller.

Il poursuivit les guerres d’Italie…

 Le seigneur dauphinois Pierre Terrail, dit Chevalier Bayard, remporta sur les Vénitiens, en 1509, la victoire d’Agnadel.

La Sainte Ligue italienne  expulsa d’Italie, en 1513, les armées françaises. Les anglais et les suisses envahirent le royaume de France.

Des chrétiens reprochaient à certains prêtres d’être ignorants, à quelques évêques  de vivre comme de riches  seigneurs et au pape Jules II  de vivre plus en chef de guerre qu’en guide des âmes.

Le cousin et gendre de Louis XII, FRANCOIS I er (1515/1547) fils de Charles, Comte d’Angoulême, chef de la branche des Valois d’Angoulême, et de Louise de Savoie, reprendra les guerres d’Italie…

Les suisses furent battus, le 13 septembre 1515, à Marignan, par les armées françaises, sous le commandement de

Bayard, Chevalier « sans peur et sans reproche ».

François 1er, âgé de 21 ans, reçut comme un honneur d’être armé chevalier, par son connétable, le soir de cette bataille victorieuse.

Il signa en 1516  le concordat  de Bologne avec le pape Léon X. Cette convention permit au roi de France de nommer les évêques et de prendre le contrôle du clergé en France.

Bayard se distingua au combat dans les guerres contre Charles Quint (Maître de l’Allemagne, des Flandres, de l’Autriche, de l’Espagne et d’une partie de l’Italie).

Le récit de ses hauts faits, écrit en 1527, connut un gros succès auprès de certains nobles, nostalgiques des traditions chevaleresques des XII° et XIII° siècles.

 

N B : Comme Hannibal (- 218), FRANCOIS 1 er passa, en 1515, le Col de Larche (1991 m) pour aller vers ses conquêtes italiennes.

 

Après la Paix de Cambrai (ou des Dames) en 1529, François 1er chercha l’alliance des princes protestants allemands, et celle des Turcs de Soliman le Magnifique, au grand scandale de la Chrétienté.

Le roi  vivait au milieu d’une cour nombreuse, composée de gentilshommes et de leurs dames (ou courtisans). Sa maîtresse la Duchesse d’Estampes (Anne de Pisseleu) l’influença pendant plus de vingt ans.

Les seigneurs construisirent (déjà sous Louis XII et après sous Henri II) de beaux châteaux au bord de la Loire (Amboise, Azay-le-Rideau, Blois, Chambord, Chenonceau) et Fontainebleau, le « Jardin de la France ».

Le roi allait de château en château avec sa cour. Il donnait des fêtes, des bals où l’on dansait la gavotte et le menuet. « Car tel est notre plaisir » disait Sa Majesté !

Il chassait dans les forêts voisines.

 

François 1er fut appelé le « père des Arts et des Lettres ».

Avec son fils, le futur Henri II, ils aimèrent la compagnie des poètes (Marot et Ronsard), des artistes (le peintre Clouet, Pierre Lescot et Jean Goujon) et de l’écrivain Montaigne.

En 1530, le Collège de France fut créé.

L’empereur Charles Quint fit mouiller sa flotte, en mai 1538, à Villefranche et son rival de toujours, François Ier installa, jusqu’en juin, son Quartier Général à la Forteresse de Villeneuve-Loubet près de Nice.

Après un arrêt à Antibes, le roi prendra possession de ce château, bâti en 1230 par Roméo de Villeneuve et réaménagé au XIV° siècle, appartenant à la comtesse Anne de Lascaris et de son fils Claude de Savoie.

De là partiront les émissaires royaux, le loyal Montmorency et le Cardinal de Lorraine.

 

 

Le 21 juin 1538 au Château de Villeneuve, François 1er ratifia la Trêve de Nice avec le Pape Paul III et l’Empereur Charles Quint, pour mettre fin à la 8° guerre d’Italie.

Le roi profita d’inspecter les travaux de reconstruction des anciens remparts de Saint-Paul de Vence, ville royale pris d’assaut en 1524 et 1536.

Le roi Henri II (1547/1559) épousa en 1533 Catherine de Médicis qui lui donna 10 enfants dont les rois François II (marié à Marie Stuart d’Ecosse), Charles IX (qui laissa exercer le pouvoir à sa mère) et Henri III (qui combattit les huguenots ou calvinistes).

Sa politique fut influencée par sa femme, aussi sa maîtresse Diane de Poitiers, et les responsables catholiques et protestants qui protégeaient leurs intérêts.

L’Eglise avait besoin d’une grande réforme. Mais Luther et Calvin n’attendirent pas celle que décida le concile de Trente. D’autres chrétiens « protestèrent » aussi et les suivirent. Ces protestants ne voulaient plus prier Marie, ni les saints. Ils refusèrent d’obéir au pape et aux évêques.

Ils ne reconnaissaient pas la transformation réelle et substantielle du pain et du vin en corps et sang du Christ

Les français étaient divisés en 2 clans. Les uns comme les autres oublièrent que Jésus avait prêché la douceur et la bonté.

 

NB :

Le Moyen Age laissa la place à une France lumineuse des Arts et des Idées, au Louvre à Paris et à Versailles sur fond d’absolutisme.

Au confluent des cultures antiques, byzantine, chrétienne et musulmane, l’Europe va de découverte en découverte, de la Renaissance jusqu’à la Révolution.

Des savants remirent en question les idées et les croyances traditionnelles : Copernic, Galilée, Léonard de Vinci, Erasme…

Ignace de Loyola fonda en 1540, à Paris, un ordre monastique, la société de Jésus (les Jésuites).

 

Le roi François II (1559/1560), influencé par les Guises, persécuta les protestants en réprimant avec cruauté la conjuration d’Amboise en 1560.

Les catholiques étaient dirigés par les ducs de Guise et les protestants par l’amiral de Coligny.

Michel de l’Hospital, chancelier du roi Charles IX (1560/1574) choisi par la reine mère Catherine de Médicis, essaya de les réconcilier au colloque de Poissy, qui échoua…

Chaque camp chercha à se rendre maître du pays.

Ces guerres dites de religion, au XVI° siècle, donnèrent lieu à d’horribles massacres.

Le massacre de la Saint Barthélemy, en 1572, voulu par la mère du roi, déclencha une guerre plus atroce encore qui ruina la France.

Henri III, dernier Valois (1574/1589) oscilla longtemps

entre la Ligue catholique, dirigée par les Guises et les protestants, soutenus par Henri de Navarre.

Il dut gérer 4 autres guerres de religion.

Humilié, il fit assassiner le duc de Guise et s’allia enfin au roi de Navarre, le futur roi de France.

La Maison des Bourbons, consolida la monarchie absolue et unifia le royaume de France (voyez la chronologie

des Rois de France).

N B :

Un marin génois (tisserand d’origine) Christophe Colomb, en cherchant la route des Indes, atteignit l’Amérique en 1492 (nom donné par Améric Vespuce, un autre navigateur).  

Le portugais Vasco de Gama découvrit la route des Indes en 1447.

Le français Magellan fit le premier tour du monde de 1519 à 1522.

En 1635, le français Jacques Cartier découvrit le Canada.

 

« Lors d’un bal à la cour d’Henri II, fils de François 1 er, le duc de Nemours et la Princesse de Clèves se rencontrèrent et tout sembla se conjuguer pour les réunir… ». Ce roman écrit par Madame de La Fayette en 1678 analyse et révèle toute une société  du XVI ° siècle.

     

HENRI IV, roi de Navarre (1589/1610), était le fils d’Antoine de Bourbon et de Jeanne III d’Albret, reine de Navarre.

Il épousa Marguerite de Valois « la reine Margot » fille d’Henri II et de Catherine de Médicis, en 1572.

Après l’annulation de son mariage, il épousa, en 1600, Marie de Médicis, fille du grand-duc de Toscane et de Jeanne, archiduchesse d’Autriche.

Protestant, il se convertit au catholicisme (Paris vaut bien une messe ! a-t-il dit).

Il conquit le royaume de France sur les ligueurs des provinces et les Espagnols. Il est sacré roi de France à Chartres le 24 février 1594.

Il fit la paix  avec son ancienne communauté  par l’Edit de Nantes en 1598.

Avec son ami et ministre Sully, ils rendirent la France plus prospère et belle, en développant l’industrie (manufactures de tapis, de verres de cristal…), en faisant renaître le commerce et en encourageant l’agriculture

(en particulier la culture du mûrier et l’élevage du ver à soie…) : « Pâturage et labourage sont les deux mamelles de la France » disait-on…

Ce « bon » roi Henri est assassiné, en 1610, par Ravaillac :

Ce dernier a-t-il agi seul ?

 

NB : 

Qui a dit « Ralliez-vous à mon panache blanc, vous le trouverez toujours au chemin de l’honneur et de la victoire » ?

Ce « Vert Galant » a eu une vie sentimentale très mouvementée. Ses trente maîtresses et plus, dont Gabrielle d’Estrées, Henriette d’Entragues et Charlotte Des Essarts  justifièrent cette appellation.

Tous nos souverains ou presque ont eu de nombreuses favorites ou maîtresses (même royales !). Quand à Louis XVI, il est resté sage… « La sagesse conjugale des rois et la longueur de leur règne n’ont jamais eu de lien de cause à effet… ».  

 

 

Louis XIII le Juste (1610/1643),  fils d’Henri IV et de Marie de Médicis, épousa, en 1615, Anne d’Autriche, fille de Philippe III, roi d’Espagne, du Portugal, de Naples, de Sicile et de Sardaigne.

Sa mère assura la Régence avec son favori et ministre

Concino Concini, marquis d’Ancre et maréchal de France

(sans avoir jamais tiré l’épée !).

Pendant cette période, rien ne se faisait en France sans

la volonté de ce dernier, prétentieux, arrogant et intéressé, et de son épouse Léonora Galigaï, amie d’enfance et « âme damnée » de Marie de Médicis.

Le futur roi avait surtout deux plaisirs :

la chasse et la musique. Son amour de la danse

lui permit de surmonter sa timidité.

Son ministre, Armand Jean du Plessis, Cardinal et duc

de Richelieu était inflexible et voulait que les protestants et les nobles obéissent au roi.

Il entra même en conflit avec la mère du roi, le 10/11/1630,

journée des Dupes. A partir de ce jour, le roi ne rencontra

plus d’opposition au sein du Conseil royal.

Richelieu punit durement les nobles qui se battaient en duel. Il assiégea les protestants dans la Rochelle.

Le roi leur accorda la grâce d’Alès.

 L’Auvergne entra définitivement dans le domaine royal et Sedan fut rattaché ; Saint-Pierre-et-Miquelon, la Guyane, la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion devenaient terres françaises.

L’Académie française fut créée pour purifier et enrichir

la langue française.

Richelieu engagea la France dans la guerre de Trente Ans, qui ravagea l’Europe de 1618 à 1648, contre la Maison de Habsbourg.

N B : Les Cadets de Gascogne (les puînées des grandes familles) étaient au service du roi.

La taille, impôt direct payé par les roturiers augmenta pour financer ce conflit religieux et politique.

Dans  les campagnes du Sud-ouest, de nombreuses jacqueries (révoltes paysannes…) éclatèrent...

Le Grand Condé (Louis II de Bourbon), duc d’Enghien

et général, s’illustra  à la victoire sur les Espagnol,

en mai 1643, à Rocroi.

Ce même mois, le royaume fut endeuillé par le décès du roi.

LOUIS XIV le Grand (1643/1715), fils de Louis XIII et d’Anne d’Autriche, (plutôt d’Espagne), a régné 72 ans.

Il épousa, en 1660, l’infante Marie-Thérèse d’Autriche.

Cette union essentiellement politique scella le Traité

des Pyrénées (1659).

Louis Dieudonné s’intéressa très tôt aux lettres, aux romans et au théâtre. Il était un brillant guitariste et touchait le clavecin et dansait en virtuose. Lully a senti que la majesté et la grâce étaient ses vraies qualités d’interprète.

Pour son père Louis XIII, la musique était restée chose privée, lui, imposa son style dans ce domaine, comme dans les autres… Il choisit Quinault… Du Mont…

De Lalande

Sous la régence de sa mère, la royauté et le Cardinal Mazarin  (Jules - Giulio Mazarini -) sortirent affermis

du soulèvement de la bourgeoisie parlementaire et

des Princes pendant la Fronde - 1648/1652 -.

Même les « mazarinades » (écrits et chansons satiriques) ne traînèrent plus Mazarin dans la boue.

La misère était grande dans le pays.

«Le bon Monsieur Vincent » appelé « le père de la patrie » vint au secours des malheureux, avec l’aide de Louise de Marillac, co-créatrice des « filles de la charité ». Ils s’occupèrent des malades et des enfants abandonnés.

Ils portèrent secours aux provinces dévastées et ravitaillèrent les parisiens affamés.

« Il faut se dépouiller de soi, pour se remplir de Dieu, il faut se donner à Dieu, pour se dépouiller de soi » recommandait Saint-Vincent de Paul (aumônier

des galériens… et de la reine Margot…).

Louis XIV fut un monarque absolu de droit divin, qui imposa sa volonté à l’Europe au prix de guerres incessantes et ruineuses (de 1659 à 1714).

Colbert « homme de marbre et bœuf de labour »

fut un ministre travailleur, dévoué à son roi

et à son pays. Il installa la Manufacture des Gobelins (ateliers de tapisseries) et celle de Saint Gobains (glaces).

Colbert développa la marine pour faire le commerce avec les colonies du Canada, de la Louisiane et des Antilles.

Pour conduire ses armées, Louis XIV avait de remarquables chefs :

-Turenne (Henri de la Tour d’Auvergne, vicomte

 et Maréchal de France) s’illustra dans la Guerre de   Trente AnsTraités de Westphalie en 1648, la Fronde - contre (le Grand) Condé -… et les espagnols ;  la guerre de Dévolution en 1667… et celle de Hollande contre

les Provinces-Unies des Pays-Bas.

Il réussit  à chasser les Allemands d’Alsace.

-Vauban (Sébastien Le Prestre, seigneur, ingénieur

et Maréchal) protégea les villes frontières par

des Fortifications.

Il construisit de nombreux ouvrages militaires

(300 places fortes) et créa des ports.

Par Exemple la Citadelle de la France à Entrevaux, une Place forte Vauban avec ses remparts, ses 6 pont-levis, son chemin de ronde, ses 2 tours bastionnées,

sa redoute à mâchicoulis, sa double corne, ses cachots,

ses souterrains et fossés… sans oublier la cathédrale fortifiée et les Moulins à huile et à farine.  

Vauban s’intéressa aussi aux perfectionnements

 des techniques d’attaque, équipa l’infanterie de fusils

 à baïonnette et remporta de nombreux sièges…

Les Dragonnades durèrent de 1681 à 1685. Sous les ordres     de Louvois (François Michel Le Tellier, marquis et ministre d’Etat de la Guerre, après la mort de Turenne), des régiments de dragons persécutèrent les protestants afin qu’ils abjurent leur foi.

Les Calvinistes des Cévennes, révoltés contre

les persécutions religieuses, furent appelés les camisards

(parce qu’ils portaient, la nuit pour se reconnaître,

des chemises blanches).

Le roi révoqua l’Edit de Nantes en 1685 :

 «un roi, une loi, une foi » était la maxime.

Il lutta contre le Jansénisme (destruction du Monastère de

Port-Royal-des-Champs en 1709/11.

 

Le « roi Soleil » fit construire le somptueux Palais de Versailles, sous la conduite du Marquis de Louvois, surintendant des Bâtiments, des Arts et Manufactures et grâce aux architectes leVau et Mansart. Une partie

avait déjà été édifiée par Philibert Le Roy sous

Louis XIII : sa construction dura 50 ans.

 

N B :

La puissance de la France rayonna dans le monde.

En 1682, Robert Cavalier de la Salle baptisa la Louisiane en l’honneur du roi.

Des plantations sucrières voient le jour aux Antilles et des Comptoirs au Sénégal.

Le corsaire Jean Bart est anobli en 1694 après la guerre de course (navale).

En 1695, l’impôt de capitation finança les guerres royales.

 

Le « Masque de Fer » fut incarcéré à la Bastille en 1698 : était-il le frère jumeau du roi ou Eustache Danger, valet du surintendant des finances Fouquet ou… ?

Louis XIV se rêvait en Alexandre le Grand en admirant « la Famille de Darius aux pieds d’Alexandre », l’une des onze tapisseries issues du Chef d’œuvre de Charles le Brun.

 

Le sculpteur Pierre Puget et le peintre Le Brun décorèrent les salles du château de Versailles. Le parc, jardin à la française, fut tracé par Le Nôtre.

La cour se divertissait en écoutant les pièces de théâtre

de Corneille, de Molière ou de Racine, et les opéras de Lulli. Les sermons et les discours de Bossuet, les vers et

fables de La Fontaine, les Contes de Perrault et les épitres et satires de Boileau avaient un certain succès.

L’accession au trône d’Angleterre de Guillaume III

(au détriment du roi catholique Jacques Stuart II chassé,

en 1689, ranima les luttes et les rivalités politiques.

Le Palatinat allemand fut ravagé par la France en 1674 et en 1689.

Une coalition contre Louis XIV se forma, comprenant

d’une part des Etats protestants (Angleterre, Hollande, Brandebourg) et de l’autre les Etats catholiques de

la Ligue d’Augsbourg (Allemagne, Espagne, Danemark

et Savoie).

Le maréchal de Luxembourg (François-Henri de Montmorency-Bouteville) fut victorieux à Fleurus en 1690.

La guerre de la Ligue d’Augsbourg dura 9 ans et la Paix sera signée à Ryswick en 1697.

Louis XIV rendit de nombreuses régions dont

les «clés de l’Italie » : Pignerol, Casale et Nice au duc de Savoie.

La guerre de succession d’Espagne dura treize années contre la quadruple-Alliance de la Haye (1701).

Les Paix d’Utrecht (1713) et de Rastadt (1714) confirmèrent

l’accession de Philippe d’Anjou son petit-fils, un Bourbon,

au trône d’Espagne.

Son fils le Grand Dauphin mourut en 1711 et son petit-fils

le duc de Bourgogne en 1712.

Regrettant d’avoir trop aimé la guerre, il recommanda à son arrière petit fils, le futur Louis XV : « mon enfant, ne m’imitez pas, ni dans les grandes dépenses que j’ai faîtes.

Soulagez vos peuples ».

« Après six jours et six nuits de souffrances, d’activité

testamentaire, de face-à-face chrétien avec sa propre fin,

Louis XIV décéda le 1 er septembre 1715 ».

Son gendre, le duc Philippe d’Orléans, assura la régence, jusqu’à la majorité du futur roi, le duc d’Anjou.

Le XVII° siècle restera comme le « siècle du roi soleil » ou le « grand siècle » - 1654/1715 -.

 

N B :

Les favorites  et maîtresses de LOUIS XIV furent nombreuses :

En 1661, la Duchesse de LaVallière (Louise Françoise de La Baume Le Blanc, fille du Gouverneur du château d’Amboise) eut de lui 4 enfants dont 2 seulement survécurent.

En 1670, la Marquise de Montespan (Françoise Athénaïs de Rochechouart   

de Mortemart, fille du duc de Mortemart et épouse du marquis de Montespan dont elle eut un fils le duc d’Autin) devint la favorite officielle du roi. Ils eurent 8 enfants dont 5 survécurent et furent légitimés. En 1680, la Marquise fut compromise dans l’affaire des Poisons, une mystérieuse affaire criminelle… La Duchesse de Fontanges (Marie-Angélique de Scoraille de Roussile) ravit l’amour du  roi à la Marquise de Montespan.

La Marquise de Maintenon (Françoise d’Aubigné, petite fille du poète protestant d’Agrippa d’Aubigné) fut la gouvernante des enfants illégitimes de Madame de Montespan et du roi (1669/1673). Ce dernier l’épousa en secret après la mort de Marie Thérèse d’Autriche. Elle créa la Maison de Saint-Louis à Saint-Cyr.

Sachez que l’ancien régime est l’époque des rois absolus.

 

Une femme portait une jupe longue, décorée de falbalas ; le corsage était serré à la taille. Un grand manteau, très ouvert sur le devant, était relevé derrière ; les manches étaient courtes et boutonnées au coude. Une écharpe était posée sur la tête.

Un homme avait un justaucorps, fermé par des brandebourgs ; le col était ouvert pour laisser passer une cravate de mousseline ou de dentelle. La culotte, courte et collante, n’était pas visible ; les bas montaient jusqu’aux genoux. Il portait une perruque aux cheveux longs et frisés.

 

 

 

 

Louis XV le Bien aimé (1715/1774), duc d’Anjou et dernier survivant des fils du duc de Bourgogne et de Marie-Adélaïde de Savoie, fut le dernier héritier en ligne directe du trône de France.

Salué pour sa prestance et sa simplicité, il souffrit

cependant de la contestation du pouvoir absolu.

Son image fut ternie aussi par ses nombreuses conquêtes féminines dont : 

- les 4 sœurs Mailly-Nesle,

- la Comtesse du Barry  (Jeanne Bécu) : Elle se trouva au centre des intrigues de la cour et contribua à la chute du secrétaire d’Etat Choiseul et à l’avènement de Maupeou, futur réformateur du système judiciaire royal.

Elle fut guillotinée lors de la Révolution.

- la Marquise de Pompadour (Jeanne Antoinette Poisson) :   Elle fréquentait les salons de Madame de Tencin et de Madame de Geoffrin. Elle est devenue la maîtresse du roi

en 1745.

La Pompadour  favorisa la publication de l’Encyclopédie, malgré l’opposition du clergé et du Parlement.

Elle contribua à la création de la Manufacture de Sèvres,     la Place de la Concorde et du Petit Trianon

Elle fit aménager ses nombreuses résidences :

Bellevue, La Celle-Saint-Cloud, Crécy et l’Hôtel d’Evreux

(aujourd’hui Palais de l’Elysée).

Le Traité de Vienne, en 1738, mit fin à la guerre de Succession de Pologne et donna le contrôle de la Lorraine

au royaume de France.

La guerre de Succession d’Autriche (1740/48) ne profita qu’au roi de Prusse et se termina par le Traité

d’Aix-la-Chapelle.

La France avait de belles colonies aux Indes et en Amérique du Nord

 

 

Dupleix a défendu Pondichéry contre les Anglais.

Il envoyait en France de la soie, du thé, du poivre,

du coton…

Montcalm résista contre les Anglais pour conserver

 le Canada.

Mais pendant la Guerre de Sept Ans (1756/1763), avec

 le Traité de Paris,  l’Inde et le Canada ont été perdus

 au profit de l’Angleterre.

 Choiseul, Etienne François, comte de Stainville et duc,

successivement ambassadeur, secrétaire d’Etat

aux Affaires étrangères puis à la Guerre et à la Marine, renforça et modernisa l’armée et la marine.

 Il négocia l’achat, à la république de Gênes, de la Corse 

 en 1768, afin de rétablir les positions stratégiques

 françaises en Méditerranée.

 Il chercha à se concilier l’opposition parlementaire et         janséniste, en faisant expulser les jésuites, considérés       comme des agents de l’étranger.

Le règne de Louis XV se termina en 1774.

Les idées libérales des philosophes (Voltaire, Rousseau, Diderot, d’Alembert…) préparaient déjà la Révolution.

 

Louis XVI (1774/1792), fils du dauphin Louis (petit-fils du roi Louis XV et de Marie Josèphe de Saxe), épousa en 1770 l’archiduchesse Marie-Antoinette, fille de l’empereur François Ier et de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche.

Le roi prit Turgot (Anne Robert Jacques, baron

de l’Eaune) comme  secrétaire d’Etat à la Marine puis contrôleur général des Finances.

Le Tiers Etat, composé de paysans, d’ouvriers et de bourgeois était très mécontent et irrité des privilèges accordés aux nobles de la cour. Pour calmer les paysans Turgot supprima la corvée royale, c'est-à-dire l’obligation d’entretenir les routes et les chemins.

Il supprima les corporations et rendit libre le commerce. Les privilégiés, soutenus par la reine, protestèrent.

Turgot fut remplacé par Necker  (père de Madame

de Staël), un grand admirateur de Colbert. Il tenta sans succès de redresser les finances publiques, en tant que directeur général du Trésor puis des Finances.

Ce dernier dira à son roi : « Sire, il faut vous armer contre votre bonté… » et « Sire, n’oubliez jamais que

c’est la faiblesse qui a mis la tête du roi d’Angleterre

Charles 1er sur le billot ».

Le roi protesta par « Il n’y a que Monsieur Turgot et moi qui aimons le peuple ! ». Louis XVI n’a plus d’argent…

En 1789, les Etats Généraux  (réunion des députés représentant le clergé, la noblesse et le tiers état

de toutes les provinces) furent convoqués à Versailles.

Les députés du Tiers avaient juré de donner

une Constitution à la France :

C’était le serment du Jeu de Paume, dans une salle

où les enfants du roi jouaient à la balle…

Le peuple de Paris se révolta en prenant la Bastille

(une puissante forteresse) le 14 juillet 1789.

L’Ancien Régime s’effondra dans le sang et la terreur.

          

N B :

François Marie Arouet dit Voltaire (1694/1778) et Jean Jacques Rousseau (1712/1778) incarnèrent l’esprit des Lumières.

« Réunis au Panthéon (Eglise Sainte-Geneviève) ils symbolisent les valeurs fondatrice inscrites au fronton des mairies : LIBERTE. EGALITE. FRATERNITE.

Les descendants de Voltaire et les disciples de Rousseau composent encore la société française d’aujourd’hui. Les uns soutiennent les sciences, le progrès technique, la croissance et le confort ; d’autres défendent la pureté naturelle, la voix de l’instinct, la vie simple… ».  

 

En 1750, Mandrin, chef des faux sauniers (contrebandiers) attaquait les fermes Générales et greniers à sel… Il luttait contre l’iniquité  des Taxes dont la Gabelle…

 Avant 1763, la Nouvelle France désignait l’ensemble des territoires de l’Amérique du Nord, sous administration française. Avant 1713 (Traité d’Utrecht) il y avait 5 colonies :

le Canada, l’Acadie, la Baie d’Hudson, Terre-Neuve et la Louisiane.

Joseph Cugnot, ingénieur militaire, inventa une voiture à vapeur, le « fardier » en 1769.

En 1771, Bougainville publia son « voyage autour du monde ».

L’affaire du collier de la reine  -1785/1786- entraîna un procès qui condamna l’instigatrice la Comtesse de la Motte, acquitta le Cardinal de Rohan et déconsidéra la Reine Marie Antoinette innocente, mais en l’accusant de dépensière.

En 1786, la France et l’Angleterre signèrent le Traité d’Eden, visant à une une diminution des tarifs douaniers entre les deux pays.

Eon de Beaumont fut nommé Censeur royal pour l’Histoire et les Belles Lettres, puis s’affilia au «Secret du Roi » Louis XV. Diplomate remarquable, il mena une vie de don juan au masculin et féminin sous Louis XVI. Le chevalier Charles-Geneviève d’Eon de Beaumont, espion à la belle figure était néanmoins un homme.

Marie Joseph  Paul  Yves Roch Gilbert Motier, marquis de la Fayette, républicain sous la Monarchie, monarchiste sous la République, s’engagea dans l’Armée Américaine insurgée, en révolte contre l’Angleterre. Il deviendra le confident du Chef d’Etat Major George Washington, futur premier Président des Etats-Unis. Il fut le héros de trois Révolutions, celle de l’indépendance américaine, celle de 1789 et celle de 1830. En 2002, à titre posthume, il devient citoyen d’honneur des Etas Unis d’Amérique.    

Malesherbes, Chrétien, Guillaume de Lamoignon, avocat de Louis XVI  lors de son procès, contribua à faire accorder l’état civil  aux protestants en 1787.

En 1789, le Club des Jacobins ou Société des amis de la Convention s’installa à Paris au Couvant dominicain des Jacobins situé rue Saint Honoré. Les députés, tels que Barnave, La Fayette, Mirabeau, Talleyrand, Sieyès, Robespierre, Petion… en faisaient partie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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