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Réflexion - Action - juillet 2022 - Archives -

 

 

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Je m’appelle Marie.

Je te raconte une Belle Histoire qui continue aujourd’hui avec toi. Je suis née à Nazareth et j’ai vécu en Galilée. Regarde bien sur une carte. Je suis la fille d’Anne et de Joachin. Je les remercie de m’avoir enseigné la Torah : l’essentiel de la révélation de Dieu et de ses promesses. Mon fiancé, Joseph, est charpentier. L’Ange Gabriel, un jour, m’annonce que je serai la mère du Messie, de Jésus le Christ… : « Réjouis-toi, Marie, tu es aimée de Dieu » m’a-t-il dit. Cette salutation de l’Ange est à l’origine de cette prière : Réjouis-toi Marie, pleine de grâce, le seigneur est avec toi, tu es bénie entre toutes les femmes ; le fruit de ton sein est béni, Sainte-Marie, Mère de Dieu prie pour nous, tes enfants, maintenant et à l’heure de notre (re)naissance. J’ai accepté : « Oui, je suis la servante du Seigneur » comme tes parents le sont pour toi. Mais, Joseph a du mal à comprendre que j’attende un enfant avant d’être mariée avec lui. Dans un songe, Dieu lui demande de reconnaître mon enfant en lui expliquant la situation. Comme Joseph est un homme juste, il m’épouse. Notre fils Jésus est né à Bethléem, en Judée (loin de Nazareth) sous le règne de l’empereur Auguste et du roi Hérode le Grand. Pour le protéger du massacre des nouveaux nés, ordonné par Hérode, Joseph et moi L’emmenèrent en Egypte. Quelques années plus tard, nous nous installons à nouveau à Nazareth. Avec Joseph, j’ai présenté notre enfant au Temple de Jérusalem, comme la loi de Moïse le prescrit. Siméon (un juif juste et pieux) nous annonce que Jésus sera le salut d’Israël. Jésus mène l’existence d’un petit enfant comme toi, puis d’un jeune juif à Nazareth, à Jérusalem et leurs environs. IL étudie les Ecritures. A 12 ans, IL écoute et interroge les docteurs de la Loi dans le Temple. Angoissée avec Joseph, après sa disparition de Galilée, IL nous rassure de sa conduite et ajoute : « Ne voyez-vous pas que je me dois à mes affaires ». Mon époux Joseph, fils de Jacob et frère d'Alphée, est le père nourricier de notre Fils. Cet homme, si grand dans son humilité, meurt quelques jours avant le baptême de Jésus. Oh ! Qu'il est doux de mourir en tenant ta main et celle de « notre » Fils, dit-il. Jésus reçoit le baptême, dans les eaux du Jourdain, de JeanBaptiste, fils d’Elisabeth (ma cousine) et de Zacharie (prêtre). Mon petit cousin désigna aux foules Jésus comme le Messie attendu des juifs. (Marc 1) Mon fils prêche alors en Galilée et en Judée, entouré de ses disciples. IL choisit au début 12 apôtres ou proches compagnons, ses témoins devant le monde et prédicateurs de son Evangile -heureuse annonce de la venue de Dieu en SA personne.-. Pierre, André, Jacques et Jean sont les premiers appelés. Philippe, Barthélémy, Matthieu, Thomas, Jacques (fils d’Alphée), Jude (ou Thaddée), Simon et Judas Iscarioth arrivent ensuite. Pierre apparaît toujours en tête. Jésus lui dira : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise » ; celle d’aujourd’hui, tu en fais partie comme chrétien. Mais pour le moment, juif, Jésus ne prétend pas fonder une religion nouvelle. IL réaffirme la loi de Moïse et se présentera, beaucoup plus tard, comme le Messie, pour sauver l’humanité de ses péchés, qui sont l’orgueil (ou le refus de sa faiblesse), l’envie (ou la maladie de la comparaison), l’avarice (ou la hantise du manque), la luxure (ou le déni du corps), la gourmandise (ou l’excès ou la démesure de l’abondance), la colère (ou la jouissance de la rancœur et de l’amertume), la paresse (ou la fuite de soi-même) et toute rupture du lien personnel du croyant avec Dieu. Jésus (YESHOUA ou Dieu sauve) parcourt la Palestine, prêchant la venue de son Royaume, guérit les malades, attire dans son sillage d’autres disciples, s’adresse souvent en paraboles ou par comparaisons ou histoires imaginées pour inciter ses auditeurs à modifier leur façon de voir et d’agir. (Matthieu 18) Entre mon fils et son auditoire s’instaure, alors, non une polémique, mais un dialogue ouvert que chacun est invité à poursuivre. Son seul commandement est : AIME. L’enseignement qu’IL donne s’adresse à tous et pas seulement aux juifs : sa religion est universelle (valable pour tous les temps et pour tous les peuples). IL est Amour. IL prêche le pardon pour les pêcheurs, recommande d’aimer et promet la vie éternelle à ceux qui ont la foi, l’espérance et pratique la charité (les trois vertus théologales). Le jeudi (saint) ou dernier repas avec les apôtres, mon fils institue l’Eucharistie d’aujourd’hui, en bénissant et partageant le pain et le vin (Consécration) : « Prenez et mangez… ceci est mon corps livré pour vous ; prenez et buvez… ceci est mon sang versé pour vous… ». Judas, après sa défection, est remplacé par Matthias. En avril 30, Jésus est arrêté par les autorités juives, jalouses et estimant qu’IL a blasphémé en prétendant à une dignité divine. IL est déféré au pouvoir romain sous Ponce Pilate, jugé comme agitateur, condamné à la crucifixion et enseveli un vendredi (vendredi-saint). Dans la nuit du samedi au dimanche de Pâques, mon Fils m’apparut dans son corps ressuscité. Ses mains transpercées brillaient comme des soleils. IL passa de la mort à la vie et préfigure le passage du chrétien de la mort à la vie éternelle. Ce n’est pas un retour à l’existence terrestre, mais un passage à une vie définitivement soustraite à la mort. Dieu, par nature invisible, est devenu visible à nos yeux. La foi en la résurrection de mon fils est le pilier du christianisme. Si le Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vide, vide aussi notre foi. (1, Co 15) Toute sa vie, Jésus affirme avec force la primauté de l’amour de Dieu et du prochain sur tous les autres préceptes de la Loi. Joignant les actes à la parole, IL accueille auprès de LUI des êtres généralement méprisés à son époque (des publicains, des samaritains, des lépreux, des prostituées…). Ses paroles et ses actes LUI attirèrent l’hostilité de certaines autorités juives. Néanmoins, mon fils va plus loin : IL EST DIEU (Révélation). Aujourd’hui, les chrétiens sont partagés : certains croient que le Christ est le chemin à suivre, la vérité et la vie ; d’autres, leur foi est tiède, souvent peu audacieuse. (Jean 14) Les juifs admettent l’historicité de mon fils, mais ils ne reconnaissent pas en LUI le Messie promis par Dieu à leurs pères pour la libération d’Israël ; leur attente, et c’est regrettable, continue... L’Islam voit en Jésus (Aïssa) un prophète annonciateur de Mahomet. Le Coran L’appelle « Messie », « serviteur de Dieu », «Parole d’Allah » mais se refuse à voir en LUI plus qu’un Saint-homme. Alors que mon fils Jésus Christ est le « secret de Dieu - de Lui-même - ». LE CHRIST EST VRAIMENT LA CLE DU MYSTERE DE DIEU. Jésus n’a pas été créé. IL s'est engendré . IL n’est pas une créature de Dieu : IL est Dieu lui-même. Isaïe, un prophète juif avait déjà annoncé : «... un enfant est né, un fils nous est donné, IL a reçu l’empire sur ses épaules…. ». Un autre prophète biblique, Michée écrivait : « Mais toi, Ephrata (Bethléem ) le moindre des clans de Juda, c’est de toi que me naîtra Celui qui doit régner sur Israël… ». Je continue à te montrer le chemin pour accueillir, révéler mon Fils, ce Dieu présent à l’histoire, qui a une histoire et qui dirige l’histoire. IL la subit également, mais IL a pris le parti de l’homme : IL est Dieu qui a pris visage d’homme. Ressource-toi régulièrement pour trouver la force de donner un témoignage chrétien, d’autant que l’ambiance dans laquelle tu baignes ne laisse pas au Christ sa juste place. Médite intensément chaque moment de la vie de Jésus. SA vie ne te laissera pas indifférent. A Noël, mon fils (deuxième manifestation de la Trinité), le Verbe de Dieu prend chair en ma personne et « se fait homme pour que l’homme devienne Dieu… ». Jésus est bien la seule personne divine en deux natures. IL affirme l’unité de Dieu et de l’homme. IL n’est pas un être solitaire mais un Dieu de vie et d’amour. Quelques jours après sa naissance et après la visite des bergers, trois rois, des mages venus d’Orient, adorent le Messie annoncé par les prophètes (l’Epiphanie). Purifie ton âme, convertis-toi, fais pénitence,  souviens-toi « que tu es poussière et que tu reviendras poussière » (les Cendres.). Rencontre Dieu, recueille-toi et fais abstinence (le Carême.). Reconnais, comme Siméon, que Jésus est la Lumière du monde (la Chandeleur). Proclame « Hosanna au Fils de David ! Béni soit au nom du Seigneur Celui qui vient ! …» notre Messie (les Rameaux ). Commémore l’institution de la Sainte Cène et l’Eucharistie par Jésus (le Jeudi Saint ). N’oublie pas les souffrances et la mort sur la Croix de mon fils, Sauveur du monde (le Vendredi Saint ) et notre plus grande fête, PAQUES (Alléluia ! Dieu est vivant). Notre Rédempteur est vivant, et dans ta chair tu verras Dieu. Que de chemin parcouru depuis l’Annonciation, quand l’Ange Gabriel m’annonce que je suis la mère de Dieu… Après avoir vaincu la mort, Jésus nous quitte en s’élevant vers le Ciel (l’Ascension ) et nous envoie son Esprit pour que nous annoncions la « Bonne Nouvelle du Salut - L’EVANGILE -» (la Pentecôte). Glorifie Dieu en 3 manifestations (la Sainte Trinité) : le Père Créateur, le Fils Sauveur et l’Esprit Saint. La transcendance de mon fils est rappelée le jour de la fête des Tentes sur le Mont Thabor, quand IL apparaît sous une forme glorieuse, en compagnie de Moïse et d’Elie, à Pierre, Jacques et Jean (la Transfiguration). Moi-même, après avoir habité chez Jean, à Ephèse, j’ai été élevée au Ciel, qui a mis fin à ma vie terrestre. Je suis avec mon Fils, notre Dieu, tout en étant pour toujours en visitation auprès de toi et de celles et ceux qui cherchent, qui prient, qui demandent, qui louent… (l’Assomption). Célèbre : . la Sainte Croix (Glorieuse) symbole du Salut pour tous les hommes, . la fête de la Toussaint, de tous les saints connus et inconnus, . les fidèles défunts, . l’Avent… et le retour du Christ… CROIS, ESPERE et AIME… La relation de chacun avec Dieu se joue aussi dans sa manière d’agir. Le respect de la vie et de l’autre, l’attention aux plus faibles, le service du bien commun, de la justice et de la paix montrent la manière d’être fidèle à Dieu. Croire alors c’est faire partie d’un peuple. Nourris-toi aux deux sources de la Révélation : les Ecritures (Ancien et Nouveau Testaments) et la Tradition. La relation sanctifiante entre Dieu et les hommes se réalise et se célèbre principalement dans les 7 Sacrements (ou actes et paroles qui relient les hommes à Dieu et à leurs frères) : le baptême et sa confirmation, l’eucharistie, le mariage, l’ordination (ou sacrement de l’ordre), le sacrement de la réconciliation (ou de pénitence c’est-à-dire la confession) et celui des malades (ou l’onction des malades ou extrêmeonction). L’Eglise est donc le signe et la servante de l’unité de tous les hommes entre eux avec Dieu. Mets-toi en route, tu n’es pas seul. Marche vers et avec mon fils, en sachant d’une part que tu ne te nourris pas seulement de pain, mais de SA présence et de celle d’autrui, et d’autre part « que Dieu t’a créé et laissé libre… IL ne te sauvera pas sans toi ». Jésus et moi-même nous te voulons à notre table pour ta joie et la nôtre. Je me réjouis, je suis comblée de grâce : le Seigneur, Jésus, mon Fils est avec moi. Sa venue dans ma chair que tu fêtes à Noël et Sa venue dans la gloire à Pâques, aujourd’hui, tu la vis dans ton quotidien : dans la prière, dans tes relations, à la maison comme à l’école… IL vient sans cesse et s’offre à toi. Sa présence réelle dans ta vie est le plus beau cadeau : accueille-la à chaque Eucharistie. L’Eucharistie est le miracle absolu car Dieu t’appelle, se révèle, te fait signe et te dit : « Je suis là ». Que cette communion devienne pour toi vraiment la source et le sommet de ta vie chrétienne. Le Christ, Dieu et homme, te donne le plus grand signe d’amour possible en se donnant en nourriture, pour que tu deviennes « Celui que tu reçois ». Heureux l’invité au repas du Seigneur. L’Eucharistie t’est donnée pour trouver des signes vivants, nouveaux et dynamiques de ta foi et de la présence de mon Fils et de moi-même dans ta vie. Passe d’une foi sédentaire à une foi nomade comme nos anciens, les apôtres et les disciples. Le Royaume de Dieu t’appartient. Le Christ est à la fois un point de convergence et un centre de rayonnement. Convertis-toi. Change tes mentalités. Deviens partage pour les autres. Le Christ mémoire d’un passé qui a de l’avenir : Rencontre LE. IL est le pain rompu pour un monde nouveau. IL est Parole et Esprit de Dieu, qui te saisissent pour espérer et témoigner, aimer et servir… Dieu est toujours présent à son peuple ; à travers la loi pour les juifs et avec l’Eucharistie pour les catholiques. Car bien plus que la Loi qu’IL est venu « accomplir » et non abolir, la foi chrétienne n’est pas l’obéissance à une loi extérieure aussi sage soit-elle, mais l’imitation du Christ, notre Dieu, notre Torah. L’Ancien Testament est l’histoire de ce que Dieu a réalisé pour préparer Sa venue en ce monde comme sauveur des hommes. Au commencement, Dieu dit « que la lumière soit, et la lumière fut… que le soleil, la lune, les astres, la Terre, les montagnes, les collines, les mers, les fleuves, les végétaux, les oiseaux, les fauves et les troupeaux…existent ». Et Dieu vit que cela était bon. Mais son œuvre n’était pas complète, IL créa l’homme et la femme. Alors Dieu considéra toute sa création et vit que cela était très bon. Seigneur Dieu, MERCI…  Dieu établit une alliance avec son peuple en appelant ABRAHAM… et en donnant à MOÏSE ses commandements : «Je suis l’Eternel ton Dieu lui dit-il qui t’ai fait sortir du Pays d’Egypte. Tu n’auras pas d’autres dieux que moi. Tu ne te feras point d’idole. Tu n’invoqueras point le nom de l’Eternel en vain. Pendant six jours tu travailleras, mais le septième jour tu te reposeras. Honore ton père et ta mère. Tu ne tueras point. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne voleras point. Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras point ce qui appartient à ton prochain ». Comme la porte est suspendue à deux gonds, l’Ecriture toute entière s’accroche à ces deux commandements nouveaux : « tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Le Christ mène à sa perfection cette Loi en un GRAND commandement : « A I M E Dieu et ton Prochain », en une loi d’amour, une loi de grâce, une loi de liberté… J’ai accueilli Jésus dans ma chair et je suis resté à ses côtés. Je continue donc à participer à ses souffrances et à sa gloire.








Le Christ entra dans sa mission, le jour de son baptême, donné par Jean-Baptiste, mon petit cousin. Ce dernier aurait dit : « moi, je vous baptise dans l’eau ; il y en a UN AUTRE qui doit venir après moi. IL est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales. IL vous baptisera dans l’Esprit Saint ». Jean Baptiste, en voyant Jésus s’approcher pour être plongé à son tour dans les ondes du Jourdain, s’écria : « voici l’Agneau de Dieu, voici CELUI qui efface les pêchés du monde ». Après son baptême, Il se retira au désert, pendant 40 jours, pour jeûner et méditer. IL repoussa toutes les attaques du démon, en lui disant : « retire-toi Satan ! Le Seigneur ton Dieu, tu adoreras et tu ne serviras que LUI seul ». Seul celui qui écoute devient sûrement un être d’attention, de discernement, un être qu’on écoute. Retrouve Dieu dans le silence.. Quand Jésus rencontra, au petit jour, Simon (devenu Pierre) et André, il leur dit : « venez avec moi, je ferai de vous des pêcheurs d’hommes ». Ces deux frères avaient lancé leurs filets de pêche toute la nuit et n’avaient rien pris. Mon Fils insista pour qu’ils recommencent à pêcher. Quelques instants plus tard, leurs filets étaient si lourds de poissons qu’ils allaient se déchirer. Peu après, Jésus eut douze apôtres, dont Jacques et Jean, qui L’accompagnaient partout, en Samarie et en Judée, loin de la Jérusalem orthodoxe. Des femmes, qui avaient été « guéries » (Marie de Magdala, Jeanne, femme de Chouza, intendant d’Hérode, Suzanne et beaucoup d’autres) entouraient les treize pour les aider. Mes cousines Marie Jacobé et Marie Salomé me tenaient souvent compagnie. Mon Fils s’adressait au peuple, aux démunis, aux exclus par le pouvoir politique et religieux. IL parlait l’araméen, la langue populaire, buvait du vin, mangeait de la viande et se comportait en homme ordinaire, pareil à ses semblables. Un jour, je fus invitée à un repas de noces, avec Jésus et ses disciples, à Cana de Galilée, sur la route de Nazareth à Capharnaüm. Vers la fin du repas, il manqua du vin. Je LE sollicite donc de faire le nécessaire. IL manifesta sa gloire en changeant l’eau en vin (du meilleur cru) dans six jarres utilisées pour des ablutions. Aie donc recours à mon intercession et surtout n’hésite pas… Jésus recevait toujours avec miséricorde les malades ou leurs parents. IL ne se plaignait jamais de leur insistance et mettait sa joie à les guérir, soit en les touchant, soit par une simple parole, expression de sa volonté. Ces miracles irritaient les prêtres juifs, qui LUI reprochèrent de soigner des malheureux même le jour du Sabbat (7° jour de la semaine pour se reposer, avec interdiction de toucher au feu et à l’électricité, mais journée consacrée à la prière, au culte et à l’étude de la Thora). Est-ce faire le mal que de sauver des vies le jour du Sabbat ? Le Sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le Sabbat, comme IL nous le disait. Jésus remettait les péchés, sans respecter les rites de purifications imposés par le Temple, et de plus, il s’arrogeait le pouvoir de Dieu, celui de pardonner… Mais n’est-il pas Dieu ? Souviens-toi quand IL s’indigna de tout ce trafic (transactions de toutes sortes, sacrifices divins, perception de l’impôt…) qui déshonorait le Temple. IL chassa les marchands de ce lieu en leur disant de ne pas en faire une maison de commerce. IL nous donna surtout une prophétie de sa future résurrection, faisant allusion à son corps glorieux qu’il comparait au Temple, quand IL leur répliqua : « détruisez ce temple, et en trois jours je le rebâtirai ! ». Le Christ, à trois reprises, ressuscita des morts (le fils unique d’une pauvre veuve de Naïm, la fille de 12 ans du chef de la Synagogue de Jaïre et son ami Lazare de Béthanie, frère de ses amies, Marthe et Marie). Il quitta la Judée et traversa la Samarie pour rejoindre la Galilée. Il s’arrêta à Sychar, au puits de Jacob. Il avait soif et demanda de l’eau à une Samaritaine, qui fut surprise qu’un juif s’adresse à elle. Mon Fils lui dit, après quelques échanges bibliques : « quiconque boit de cette eau-ci (du puits) aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissante en vie éternelle ». Elle confirma par : « je sais qu’un Messie, le Christ, doit venir… ». « JE LE SUIS » répondit Jésus. Un peu plus loin, n’a-t-IL pas ajouté : « vous êtes le sel de la terre. Si le sel perd sa saveur, comment reviendra-t-il du sel ? ». Toi aussi, tu es la lumière du monde. Ta lumière brille aux yeux des hommes, pour qu’en voyant tes bonnes actions ils rendent gloire à Dieu. Convertis-toi, change de mentalité, surpasse-toi par le renoncement aux richesses et au pouvoir. Aime ton prochain comme toi-même. Les Pharisiens, s’estimant les seuls détenteurs de la religion, refusaient toujours de voir en LUI le Messie. LES BEATITUDES (Luc 6), semées de bénédictions sont aussi le socle de la vie évangélique. Prie, lis, médite, rumine-les, avec l’aide de mon Fils, pour puiser des forces et pour mieux vivre. Le Royaume de Dieu est au milieu de toi. Tes talents, tes charismes se transformeront en véritables dons naturels et spirituels. Tu seras son témoin. « Heureux ceux qui vivent tournés vers les autres en ayant une riche vie intérieure : ils recevront de Dieu ce dont ils ont besoin… ». Ce don d’amour filial te libère de toute peur et tu chanteras : « que ton nom soit sanctifié… ». « Heureux ceux qui agissent avec douceur, bonté et patience : ils obtiendront la paix sur terre… ». Ce don de tendresse te rend capable d’aimer Dieu et ton prochain. Il nourrit ta foi, ton espérance et ton amour, en demandant à Dieu : « que ton règne vienne… ». « Heureux ceux qui souffrent sans en attribuer la fautes aux autres ou à Dieu : ils seront soulagés et réconfortés… ». Ce don de connaissance te permet de savoir parler de Dieu, en proclamant : « que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel… ». « Heureux ceux qui cherchent sincèrement la justice et la vérité : ils gagneront la (re)connaissance et le respect… ». Ce don d’enthousiasme avec : « donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour…  » soutient ta volonté pour aller jusqu’au bout de ta résolution. « Heureux ceux qui pardonnent avec générosité et humilité : ils recevront l’indulgence promise… ». Ce don de conseil te conduit dans les choix à faire et les décisions à prendre, en suppliant : « pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés… ». « Heureux ceux qui cherchent à faire le bien autour d’eux : ils rencontreront Dieu dans chacun de leurs actes… ». Ce don d’entendement te donne de saisir le sens caché des vérités divines. Redis-toi : « et que nous ne soyons pas induits en tentation ». « Heureux ceux qui se comportent pour que règne la paix : ils vivront sans inquiétude… ». « Heureux ceux qui sont maltraités, parce qu’ils veulent établir la justice et la vérité : ils annoncent le royaume… ». Ce don de sagesse t’unit à Dieu et le rend présent quotidiennement, en lui disant : « mais délivre-nous du mal… ». « Heureux ceux qui sont méprisés, maltraités ou calomniés à cause de Nous : ils seront récompensés et vivront à jamais dans l’allégresse… ». Sa charité s’étendait sur tous : « venez à moi ajoutait-IL, vous tous qui souffrez, et je vous soulagerai ». Jésus montra, pendant sa jeune vie, sa bonté infinie et sa miséricorde. IL reprit même ses disciples qui repoussaient des enfants qui venaient vers LUI. Laissez venir à moi ces petits leur disait-il, car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent par leur innocence et leur simplicité. Pour mieux comprendre son enseignement, IL se servait de paraboles (c'est-à-dire de récits et de comparaisons). « Quand tu veux honorer le Seigneur ou présenter ton offrande à l’autel, si tu te souviens que tu es fâché avec ton frère, va d’abord te réconcilier avec lui ». « Si ton œil droit entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi, car il est préférable pour toi que périsse un seul de tes membres et que ton corps tout entier ne soit pas jeté dans la géhenne (un lieu détestable). Et si ta main droite entraîne ta perte, coupe-la et jette-la… ». « Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux en rendre un seul cheveu blanc ou noir. Quand tu parles, dis OUI ou NON ». « Garde-toi de pratiquer la religion devant les hommes pour attirer leurs regards. Quand tu fais l’aumône, ne le claironne pas devant toi… Si tu jeûnes, ne prends pas un air sombre d’hypocrite… ». « N’amasse pas de trésors sur la terre. Les mites et les vers font tout disparaître et les voleurs percent les murs et les dérobent. Nul ne peut servir deux maître : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre ». Tu ne peux servir Dieu et l’argent. Ne t’inquiète donc pas pour le lendemain, le lendemain s’inquiétera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. Il te demande : . de ne pas juger quand il dit : « qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’œil de ton frère ? Et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ! . de « ne pas donner aux chiens ce qui est sacré… » ou de ne pas profaner les choses saintes ; . que « tout ce que tu veux que les hommes fassent pour toi, de le faire toi-même pour eux » ; . d’entendre ces paroles et de les mettre en pratique. Tu seras un homme avisé qui bâtit sa maison sur du roc. Mon Fils, le « semeur » sème la Parole. Ceux qui sont « au bord du chemin » où la Parole est semée, quand vient Satan, aussitôt cette Parole s’enlève. Dans « les endroits pierreux », ils la reçoivent avec joie, mais n’ont pas en eux de racines ; dès que vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils tombent.  D’autres ensemencés « dans les épines », ce sont ceux qui ont entendu la Parole, mais les soucis du monde, la séduction des richesses et les autres convoitises s’introduisent et étouffent la Parole, qui reste sans fruit. Enfin « dans la bonne terre », ils l’accueillent et portent du fruit… Un jour un docteur de la Loi, voulant le mettre dans l’embarras, demanda à Jésus : « QUI EST MON PROCHAIN ? ». Tu penses celui qui est le plus proche : ta maman, ton papa, ta sœur, ton frère, ta mamie, ton papy…, ta meilleure amie ou ton bon ami ou voisin… : pourquoi pas ! Ecoute aussi la parabole du bon Samaritain. Un voyageur qui allait de Jérusalem à Jéricho fut attaqué par des brigands qui le dépouillèrent et le laissèrent pour mort au bord du chemin. Deux prêtres du Temples passèrent à côté de lui, sans s’arrêter. Puis un étranger, un Samaritain eut pitié de lui et l’emmena dans une auberge pour le soigner. Alors, lequel des trois s’est conduit en prochain ? Mais Dieu est toujours prêt à pardonner au pécheur repentant. Même à ces deux prêtres, s’ils deviennent charitables. Comme cet homme avec ses deux fils, quand le plus jeune lui demanda sa part d’héritage. Après avoir fui et dilapidé sa fortune dans une vie de désordre, ce dernier tomba dans la misère. Il se souvint de sa bonne maison et revint vers son père qu’il avait offensé. Son père l’aperçut et l’embrassa en demandant à tous de fêter ce retour tant attendu. Il fit tuer le veau gras et répondit à son fils aîné qui était indigné de tant de bonté : « ton frère était perdu, et il est parmi nous. N’y a-t-il pas lieu de s’en réjouir comme j’ai apprécié tous les jours de t’avoir à mes côtés ? ». « Réjouis-toi avec moi, car je l’ai retrouvée, ma brebis qui était perdue ». Jésus déclara ensuite : « c’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dixneuf justes qui n’ont pas besoin de conversion ». Devant les scribes et les Pharisiens n’a-t-il pas répliqué : « que celui d’entre vous qui n’a jamais péché jette la première pierre » et à la femme adultère : « va, et désormais ne pèche plus ». MAIS MON FILS , QUI EST-IL ? Pas seulement un exemple à méditer, une rencontre à renouveler ou une révélation à partager : IL EST DIEU.





 





Un autre jour, Jésus s’endormit dans une barque sur le lac de Génézareth (mer de Tibériade), où vivaient de leur métier la plupart de ses apôtres. Soudain une violente tempête s’éleva. Les vagues menaçaient de submerger l’embarcation et les disciples s’affolaient. Ils LE réveillèrent : « Maître, sauvez-nous, nous allons nous noyer ! ». Jésus se dressa dans la barque et apaisa le vent en disant : « hommes de peu de foi, pourquoi tremblez-vous ? ». Une autre fois, IL prêchait devant une importante foule, tout en guérissant les malades. Le jour commençait à baisser et Jésus dit à ses amis : « donnez-leur à manger ». Mais nous n’avons que cinq pains et deux poissons répondirent ces derniers. Mon Fils les prit, les bénit, les rompit et les fit distribuer aux cinq mille personnes présentes. Les apôtres récupérèrent douze corbeilles de morceaux restants ! IL partit prier après avoir renvoyé la foule et les pêcheurs sur leur barque. Pendant la nuit, IL se mit à marcher sur l’eau pour aller les retrouver. Ils crurent que c’était un fantôme, et affolés ils poussèrent des cris. IL leur dit : « n’ayez pas peur, c’est moi, ayez confiance ». Pierre douta un instant, puis marcha également sur les flots pour le rejoindre. « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » lui cria Jésus dans le vent. Ce dernier cessa de souffler. Leur cœur était toujours endurci, mais ils se prosternèrent en confessant leur foi. Le lendemain des gens LE cherchait à Capharnaüm. IL leur répondit : « en vérité, en vérité, je vous le dis, ce n’est pas parce que vous avez vu des signes que vous me cherchez, mais parce que vous avez mangé des pains à satiété. Il faut vous mettre à l’œuvre pour obtenir non pas cette nourriture périssable, mais la nourriture qui vous donne la vie éternelle… Et c’est moi qui suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura pas faim. Celui qui croit en moi jamais n’aura soif… Et je le ressusciterai au dernier jour ». Arrivé dans la région de Césarée de Philippe, Jésus interrogea ses disciples : « et vous, qui dites-vous que je suis ? ». Pierre annonça « tu es le Christ… ». Simon-Pierre, « Je te donne les clefs du Royaume : tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans le ciel ». Jésus, le Christ, ajouta, comme vous l’avez déjà entendu, des prophéties aux miracles. IL prédit les circonstances de SA Passion, de SA Mort sur la Croix, SA Résurrection et SON Retour… Il fut transfiguré en la présence de Pierre, Jacques et Jean. Son visage devint brillant comme le soleil et ses vêtements blancs comme neige. Moïse et Elie s’entretenaient avec LUI. « Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu… Et le Verbe s’est fait chair et IL a habité parmi nous… avant qu’Abraham existât, JE suis » confirme Jésus. Comme le jeune homme riche, pose-toi la question : « que dois-je faire pour recevoir la vie éternelle ? ». Cet homme n’a commis aucun meurtre, ni d’adultère, aucun vol, ni de faux témoignage, aucun tort et a honoré sa mère et son père. Une seule chose lui manquait et Jésus lui dit : « va, ce que tu as, vends-le, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans le ciel ; puis VIENS ET SUIS-MOI ». Au lieu-dit du « Trésor », il adressa cette parole aux Pharisiens : « je suis la lumière du monde. Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres : il aura la lumière qui conduit à la vie ». Le Royaume est donc un lieu de vie et d’espérance, et il commence maintenant. Le propriétaire a semé du « bon grain », un cœur capable d’aimer à l’image et à la ressemblance du cœur de Dieu. Mais l’ennemi veille. L’ivraie pousse avec le blé, c'est-à-dire le mal grandit avec le bien. Ne peut-on pas arracher la mauvaise herbe, faire un sort au mal, aux méchants, aux trafiquants de drogue, aux dictateurs sanguinaires, aux violeurs d’enfants… et les passer par les armes ? Sans discernement entre le bien et le mal, ne risque-t-on pas en arrachant un peu vite le mal d’arracher aussi le bien à venir et de tuer l’espérance ? Qui donc est digne de jeter la première pierre ou d’arracher l’ivraie ? Es-tu capable de reconnaître le Christ lui-même dans les pauvres et les petits qui t’entourent ? De les rencontrer, de les servir, de les nourrir et de les consoler ? Chacun doit donner bien plus qu’il n’a reçu selon la Parabole des Talents ou dons de Dieu aux hommes. L’enseignement sur les actes vaut plus que les paroles. Jésus attend toujours la « même chose » de tous : l’amour. Es-tu différent de ce peuple juif d’alors ?  : Les uns, « pêcheurs  » qui se moquaient de la Loi, qui avaient quitté la pratique religieuse et l’enseignement des rabbins ; les autres, les « justes » étudiaient, enseignaient la Loi et prétendaient la suivre… ET TOI, QUI ES-TU ? Etre le disciple de mon Fils, n’est plus d’obéir à une loi, C’EST d’ETRE CHARITABLE… : Ta vie sera transformée et reposée. Avant d’enclencher un procès public et répressif, considère l’autre comme un frère. Jésus te propose d’Espérer en lui, de penser que la lumière et la guérison peuvent venir d’une conversation franche. Evite-lui de devenir un étranger à sa communauté. IL ajoutait : « Si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quelque chose, ils l’obtiendront. Quand deux ou plus sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux ». Le soir du 14 du mois de Nisan (soit le 6 avril de l’an 30), le repas de fête juive par excellence fut préparé au Cénacle. A ce repas d’adieu où tout finit et où tout commence, Jésus partagea le pain et le vin avec ses apôtres : « Ceci est mon corps donné pour vous. Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang versé pour vous ». Lors du lavement des pieds, IL leur dit : « vous m’appelez Maître et Seigneur … si donc je vous ai lavé les pieds, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres… ». Quand Thomas demanda : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment saurions-nous le chemin ». Jésus lui répondit : « JE SUIS LE CHEMIN, LA VERITE ET LA VIE ». IL leur rappela : « COMME JE VOUS AI AIMES, AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES. A CECI TOUS CONNAITRONT QUE VOUS ETES MES DISCIPLES… JE VOUS LAISSE MA PAIX, C’EST MA PAIX QUE JE VOUS DONNE… ». Un faux procès eut lieu et Jésus mourut, un vendredi au lieudit Golgotha, sur une croix, comme un voleur. Souviens-toi : «… Si le grain… ne meurt pas, il demeure seul, mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruits ». Près de la croix, je me trouvais avec trois femmes et l’apôtre Jean. Jésus souffrant dit : « voici votre fils, mère » et à Jean, « voici votre mère ». Entre deux larrons, IL est crucifié. Celui de gauche l'injurie et l'autre reconnaît ses fautes en demandant à mon Fils de se souvenir de lui. IL lui répondit : « je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis ». Le mystère de la Croix est le mystère de la Rédemption des hommes par la mort de Jésus. S’IL était seulement homme, IL n’aurait pas pu nous sauver. IL est le salut même, le salut en personne, IL EST DIEU. IL a offert sa vie. Le vrai héritage divin nous est donné : la vie éternelle. Joseph d’Arimathie, aidé de Nicomède, enveloppa le corps du Christ, parfumé selon la coutume juive, dans un suaire de lin. Près du sépulcre neuf, des femmes, qui avaient suivi mon Fils à l’époque de ses prédications et pendant les heures de sa Passion, achevèrent son embaumement. Le dimanche matin, Marie de Magdala et d’autres femmes avec Pierre (Céphas) et Jean trouvèrent la lourde pierre, qui fermait le tombeau, renversée, et ce dernier vide. « Ne craignez rien. Je suis vivant », comme je vous l’avez dit. Le soir, le Christ se manifesta à deux disciples qui se rendaient à Emmaüs, en leur disant : « ô insensés, ô cœurs lents à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! ». Au repas, ils LE reconnurent quand IL partagea le pain. Les apôtres avertis LE retrouvèrent avec joie quand IL leur souhaita « la paix soit avec vous et l’Esprit Saint en vous pour aider vos frères ». Et un autre jour, IL ajouta à Thomas incrédule, parce qu’il était absent la première fois : « tu me vois et tu crois ; bienheureux ceux qui, sans me voir, croient ». Jésus se manifesta de nouveau auprès de ses disciples en insistant sur : « allez par le monde entier, proclamez l’Evangile à toutes les créatures ». IL dévoila sa triple mission de prêtre, de prophète et de roi. Par le baptême, IL t’appelle à participer à cette triple vocation. « Celui qui est baptisé et croit en mon nom, chassera les démons, parlera des langues nouvelles, prendra dans leurs mains des serpents et boira quelque poison mortel, cela ne lui fera aucun mal. Il imposera ses mains sur des malades et ils seront guéris ». Quarante jours après « la Pâque », au mont des Oliviers, mon Fils est « devenu » invisible sur place pour être en chacun de vous. Les serviteurs éveillés, qui attendent son retour, sont déclarés « bien heureux » par Jésus. Il n’y a pas d’heure trop tardive pour un cœur amoureux qui attend l’être aimé. Dix jours après, au Cénacle, Jésus nous rendit visite comme IL nous l’avait promis. Son Esprit était parmi nous, pour nous éclairer des lumières de la foi. Dès ce jour, ses compagnons commencèrent à prêcher et à enseigner toutes les nations. Même les menaces de persécution et de mort ne purent les arrêter dans l’accomplissement de leur mission. Toi aussi quand tu vois les besoins des autres, interviens… et sois généreux. Tu peux faire des miracles en priant et en annonçant la Bonne Nouvelle. Dieu seul est le Maître de l’impossible. « Proclame que le Royaume de Dieu est proche. Guéris les malades, ressuscite les morts, purifie les lépreux, chasse les démons… ». Tu as reçu gratuitement, donne gratuitement. N’oublie pas que la foi et les démarches sincères sont des conditions requises pour que le miracle se produise. Tu sauras tout dans l’éternité : patiente… Sois sans crainte. Tout ce qui est voilé, sera dévoilé. Tout ce qui est caché, sera connu. Mais, sais-tu éviter ces « derniers jours » annoncés par le prophète Daniel, l’apôtre Pierre et le disciple Paul ? Ce dernier a écrit : « … il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traitres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu ». N’est-ce pas une lutte entre le bien et le mal, entre Dieu et Satan ? Le sens moral, c’est le sens du bien et du mal. Il touche la vie personnelle, conjugale, familiale, professionnelle, sociale, économique, politique … « Tout ce que tu veux que les autres fassent pour toi, fais-le pour eux » dit Jésus. La vraie réalisation de toute personne ne s’accomplit pas par les richesses ou le pouvoir, mais par le don sincère de soi. Dans la vie, sois fidèles comme l’a été Dieu avec son peuple. Engage-toi à te réadapter à l’autre, en couple, en famille, au travail, dans les loisirs… pour t’ajuster aux évolutions, en tenant compte de l’autre. En famille, sois capable d’un « amour-don » et pas uniquement d’un « amour-désir ». Ce qui fait un couple, c’est la volonté de durer. « Amour » peut rimer avec « toujours ». Tu vieilliras avec si tu as envie de rester ensemble, si tu a une capacité d’émerveillement, si tu respectes l’autre, si ton attention est permanente… Si tu aimes. : - Evite de détruire une union car tu détruis une famille. Tu prives ainsi des enfants non seulement de la présence d’un de leurs parents mais surtout de tout ce qui se joue au quotidien, en amour parental et plus particulièrement en amour conjugal. - Accepte donc l’imperfection et l’insatisfaction, en sachant communiquer, dialoguer et pardonner. Ne nuis pas à ton prochain au nom de ta propre liberté.. La douleur et la méchanceté ne sont que des conditions transitoires de la vie. La science et la civilisation, les élimineront un jour. La vraie connaissance rapproche de Dieu tous les hommes. Dieu est au plus profond de toi:, ne LE cherche pas ailleurs. Jésus sème…aujourd’hui comme hier, des graines... Je me souviens d’avoir dit : « voyez comme IL sème ! ». Semer seul, c’est bien mais pas suffisant. Alors, avec Joseph, je L’ai aidé. A présent, IL compte aussi sur toi. Que c’est beau une famille qui s’aime ! Dieu n’a pas voulu naître dans un palais, ni dans un temple : IL est né dans une famille. IL a grandi auprès de Joseph et de moi, parmi ses parents et ses nombreux amis. Je suis ta sœur, et ta mère aussi, dans les situations concrètes de ton existence. Alors, demande mon aide… Je te réconforterai pour affronter les épreuves et les défis de chaque jour. Ensemble, nous nous réjouirons. Elevée corps et âme au Ciel, au terme de ma vie terrestre, je suis avec mon Fils, notre Dieu, tout en étant, pour toujours, en visitation auprès de toi. Imagine vivre joyeux, à nos côtés, cela conduit à une intimité plus grande. Ce qui est bon rend heureux et fait boule de neige en rendant les autres plein de bonheur. Ne laisse jamais quelqu’un venir à toi sans qu’il te quitte meilleur et plus heureux. Pourquoi la souffrance ? Je n'ai pas d'explication. Je souffre comme toi. Jésus est avec nous. IL a partagé notre condition. IL chemine toujours avec nous. Sa « passion » est une des réponses au mal. Le Ciel est la demeure définitive des enfants de Dieu. Je t’accompagne sur ce chemin… Sache enfin que je suis la fille de Dieu, mais aussi son « épouse » et sa mère : le crois-tu ? Dieu, « notre » Père est devenu « mon » Fils… Réfléchis à ce mystère… Ce qui est caché ou difficile à comprendre ne l’est plus pour toi, après avoir retenu cette HISTOIRE SAINTE DE JESUS, notre Dieu.. Marie de Nazareth.

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