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Réflexion - Action - Decembre 2009 - Archives -
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L’HISTOIRE de France
et des français… Jacques CHIRAC
est élu Président de la République le 7 mai 1995. François
Mitterrand décède des suites d’un cancer
le 8 janvier 1996. En 1994/95,
près de la moitié des français actifs étaient en situation de fragilité économique
et sociale : cinq millions en précarité professionnelle, sept millions
socialement vulnérables, trois millions au-dessous d’un revenu mensuel de
2 700 francs. En même temps qu’elle produisait de
plus en plus de richesses, notre société libérale avancée produisait
paradoxalement de plus en plus de pauvreté et de plus en plus d’exclusion. Le
chômage n’en n’était d’ailleurs pas la seule expression. Les ruptures
conjugales et familiales apparaissaient en progression constante, les
solidarités de voisinage en vertigineux déclin, la tendance au repli sur soi en
augmentation flagrante et générale. Encore aujourd’hui, la maladie française n’est pas
qu’économique et sociale. N’est-elle pas également psychologique, culturelle,
morale et spirituelle ? Jacques René CHIRAC (1995/2007) né le 29 novembre 1932 à Paris, fils de Marie-Louise Valette et d’Abel
François Chirac, administrateur de sociétés, épouse Bernadette Chodron de
Courcel, le 16 mars 1956, après leurs
fiançailles le 17 octobre 1953 à
Paris. Ils ont
deux filles Laurence en 1958 et
Claude en 1962. Il a, en 1950, signé l’Appel de Stockholm contre l’armement nucléaire, et en 1953, suivi à Boston pendant l’été la « Summer
School » de l’Université de Harvard (USA). En revenant
des USA, il rêve de devenir capitaine au long cours… Il fait ses
études au Lycée Carnot et Louis-le-Grand à Paris. Avec le
diplôme de l’Institut d’études politiques de Paris, il intègre l’Ecole
Nationale d’Administration (ENA) dans
la promotion Vauban. Entre 1956 et 1958, il effectue son service
militaire durant la Guerre d’Algérie, au 2°
Chasseur d’Afrique en poste à Souk-el-Barba. En 1959, il termine ses études à l’ENA et
entre comme auditeur à la Cour des comptes (puis
de 1965 à 1993, Conseiller référendaire). En 1962, le « bulldozer », surnommé par Georges Pompidou, qui a remarqué sa
capacité de travail au ministère des Transports et de l’Equipement, s’occupe
des dossiers sur le Concorde et l’Airbus. En 1965, conseiller de Sainte-Féréole, près
de Brive, il pratique le clientélisme avec un certain art. En mars 1967 et en terre « rouge », parcourant le Plateau de
mille Vaches et les cafés,
il devient député UDR de la Corrèze
dans la circonscription d’Ussel. En septembre, Secrétaire d’Etat à l’Emploi, il crée
l’ANPE (Agence Nationale Pour l’Emploi)
et réforme le système d’Assurance Chômage, en donnant une vraie garantie de
ressources aux demandeurs d’emploi (en % de leur ancien salaire et non pas au
forfait…) et en créant l’indemnité
de licenciement obligatoire. Il est
Conseiller Général du Canton de Meymac en 1968
(réélu en 70, 76 et 82). En 1968,
cheville ouvrière, avec son premier ministre Pompidou, des Accords de Grenelles, conclus mais
non signés, entre le gouvernement et
les syndicats dont la Confédération Générale du Travail (CGT) avec Georges Séguy et les représentants patronaux, il accorde
l’augmentation du SMIG (25 %) et des
salaires (10 %), la réduction du
temps de travail et la création de sections
syndicales d’entreprise… En novembre
1968, ministre du Budget, il augmente les droits de succession et la
TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée). En août
1969, sans son accord, le franc est dévalué de 11.1 % par le ministre des Finances VGE (qui lance l’emprunt Giscard). Selon
Chirac : « Dépenser plus que nous gagnons, cela n’est
pas possible ! ». Les prélèvements obligatoires ne dépassent
pas 35 %. En novembre
1972, ministre de l’Agriculture, il augmente les crédits de 15 %. Partisan de
l’exploitation familiale, il crée une dotation,
en 1972, d’installation de 25 000 francs pour les jeunes
agriculteurs et pour les éleveurs de
montagne une indemnité spéciale de 200
francs par vache. En 1974,
ministre de l’intérieur, il réduit les horaires de la police. Chaban-Delmas n’ayant aucune chance
aux élections présidentielles, Chirac soutient VGE : il est propulsé à
Matignon. Il se révèle
compréhensif avec les syndicats pour gagner la paix sociale. Le prix de
l’essence, après le choc pétrolier de 73,
se multiplie par quatre et l’inflation s’envole… Lors de la
grande grève des PTT (Poste, Téléphone, Télégraphe) en octobre, il résiste. En phase
avec les syndicats agricoles, il n’est jamais
le dernier à négocier à Bruxelles… Habile
négociateur, il jette les bases d’une protection sociale moderne : droit
de licenciement, compensation des régimes de Sécurité Sociale, indemnisation du
chômage… Entre 1970 et 1979, il est conseiller municipal, député, puis Président du
Conseiller Général de Corrèze. En 1975,
avec 900 000 chômeurs, il essaie
de relancer la machine par
l’investissement des entreprises, sous forme de déduction fiscale et de prêts
bonifiés. Il ajoute des aides
supplémentaires pour restructurer
l’industrie sidérurgique, les travaux publics, les transports et le logement. En août 1976, en désaccord sur les moyens à
mettre en œuvre pour lutter contre la
crise économique et sur le projet de taxation des plus values, il claque la
porte de Matignon. Il crée un
nouveau Parti gaulliste, le
Rassemblement Pour la République (RPR). En mars
1977, il devient maire de Paris (réélu
en 1983). Il
(re)lance l’immobilier de bureaux…, les « moto crottes » pour ramasser quatre tonnes de déchets par
jour… et les nombreuses autres réalisations en 12 ans ne sont pas oubliées par les parisiens… En 1978,
il s’oppose à l’accès de l’Espagne, du Portugal, de la Grèce et de la Turquie à
la Communauté Economique Européenne (CEE).
Son Appel de Cochin, préparé par ses fidèles
conseillers Pierre Juillet et Marie France Garaud, stigmatise le « Parti de l’étranger » c’est-à-dire
l’UDF de VGE et l’Europe des marchands (un NON à la politique de la
supranationalité, à l’asservissement économique et à l’effacement international
de la France). En 1981, fustigeant la politique barriste du « juste
milieu », il plaide pour une nouvelle croissance, en stoppant les
dépenses de l’Etat et par une relance de l’investissement (et non de la consommation proposée par François Mitterrand). Il défend donc le libéralisme économique. Battu au
premier tour des présidentielles, il favorise l’échec de Valéry Giscard
d’Estaing face à François Mitterrand. Mais grâce aux bons résultats des élections législatives de 1986, Jacques Chirac devient Premier
ministre pour la deuxième fois. Il invente
le « thatchérisme » à la
française pendant cette première
cohabitation. Il supprime
le contrôle des prix et des changes, en rétablissant l’anonymat sur l’or et en
amnistiant les détenteurs de capitaux exportés illégalement sous la gauche (12 milliards de dollars rentrèrent en France).
Il privatise
les grandes entreprises industrielles et bancaires (65 entreprises dénationalisées),
supprime l’impôt sur les grandes fortunes et l’autorisation administrative de
licenciement et diminue les cotisations patronales… Le déficit
budgétaire est réduit de 40 milliards
en deux ans. Il se heurte
aux mouvements étudiants. Ces derniers refusent le projet Devaquet sur la modernisation de l’Université dont la
sélection… Les grèves
se multiplient à la Société des Chemins de Fer Français (SNCF), à la RATP (Réseau
Autonome des Transports Parisiens) et à l’EDF
(Electricité De France). Son
gouvernement propose : - un RMI avant la lettre : l’Activité minimum d’insertion pour les
chômeurs de longue durée, en fin de droits, et - un Plan de pauvreté-précarité pour les Collectivités locales. - un SMIC
à tout parent de trois enfants qui s’arrêterait de travailler. - de diminuer l’impôt sur les sociétés et
les charges sur salaires. Le Plan Seguin d’économie de la Sécurité
Sociale donne le coup de grâce à la popularité de Jacques Chirac. En 1988, pour la deuxième fois Chirac part à
l’assaut du Château (de l’Elysée), en
virant à gauche, selon certains (le
monopole du cœur n’est-il que d’un côté ?).… Malgré ce virage, François Mitterrand est réélu Président avec 54 % de voix. Jacques Chirac obtient
14 218 970 voix sur 30 923 249. En septembre
1992, Jacques Chirac se rallie à Maastricht, thèse soutenue par Alain
Juppé contre celle de La réforme
de la Participation dans les
entreprises, comme à ses débuts, a l’ambition d’associer le capital et le travail pour apaiser et transformer en profondeur la société
française. L’intéressement
créé en 1959, sous le général de
Gaulle, les plans d’épargne d’entreprise et la Participation en 1967, 1986, 1988 et en 1994 permettent toujours un développement de l’actionnariat
salarié. Les « stocks options » ou options d’achats d’actions, créées en 1970, connaissent un développement
important dans les grandes entreprises, surtout dans les années 90 et aujourd’hui.
Ces sommes astronomiques versées à certains chefs d’entreprises se
justifient-elles ? Pourquoi n’applique-t-on pas la règle
des trois tiers ? C'est-à-dire :
un tiers pour les actionnaires, un tiers pour les salariés sous forme
d’intéressement et de participation aux
bénéfices et un tiers pour le financement des investissements et le
développement de l’entreprise. En mai 1995, Jacques Chirac devient Président de tous les français
avec 52.6 % des suffrages, après avoir éliminé Edouard Balladur au premier tour et
Lionel Jospin au second tour avec 14 180 644 voix. Pendant la
campagne électorale, le candidat Chirac met en avant la volonté de changement
et la lutte contre la « fracture
sociale » de la France. Elu, ce
radical, disciple de Queuille, choisit entre la rigueur et la relance,
l’interventionnisme et le libéralisme. Avec son premier ministre Alain Juppé, il
organise une politique de réduction du déficit budgétaire. Il poursuit
la politique de construction européenne et la mise en place de la monnaie unique. Il tente de redonner à
la France une position majeure dans les
relations internationales. Il abolit
le service militaire au profit d’une armée
professionnelle. Il autorise
la reprise des essais nucléaires pour moderniser la force de frappe, tout en permettant
le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN. Lors de la guerre en Yougoslavie et en Bosnie-Herzégovine, la
position française rejoint les positions américaines. La politique de rigueur sur les
modifications du système des retraites, l’augmentation des impôts et
prélèvements obligatoires et la volonté de réduire le trou de la Sécurité Sociale avec le CRDS (Contribution au Remboursement de la Dette Sociale), se révèlent
très impopulaires et entraînent des conflits graves en 1995/96. Des
attentats islamistes à Paris et à Villeurbanne endeuillent le pays. En 1997, l’Assemblée
Nationale est dissoute pour obtenir une majorité plus resserrée, plus motivée… et pour donner un nouvel élan à la Majorité,
qu’il n’obtiendra pas… Les
socialistes français représentant surtout la
moyenne bourgeoisie (cadres, fonctionnaires et
enseignants) l’emportent sur la droite et le centre frileux et peu
audacieux. La gauche plurielle gagne les élections
anticipées. Lionel Jospin devient premier
ministre : La troisième
cohabitation commence. Le
gouvernement Jospin relance l’économie. Le chômage baisse. Les textes
de lois 1998, complétant ceux de 1993 sur l’attribution et l’acquisition
de la nationalité française,
donnent : ·
l’attribution
par filiation - droit du sang -, ·
par
la double naissance en France - droit
du sol - (est français l’enfant né en
France lorsque l’un de ses parents au moins y est lui-même né) ·
et
l’acquisition de plein droit,
notamment à raison de la naissance et de la résidence en France, ·
par
déclaration, notamment à raison du
mariage avec un(e) français(e), à raison de l’adoption simple ou du
recueil en France ·
et
par décret de naturalisation. Le sénateur
Christian Poncelet remplace au Palais du Luxembourg le Président René Monory.
Les sénateurs adoptent le budget et les
lois au même titre que les députés à l’Assemblée Nationale. Le
Parlement siège en congrès à Versailles pour voter les révisions
constitutionnelles. (Pour nos députés et surtout nos
sénateurs, la République est…
royale ! Les émoluments,
réceptions, voyages… sont plus que confortables !). La reprise
économique et la baisse du chômage (moins
de 10 %) sont au rendez-vous jusqu’en 2000.
Le temps de travail passe à 35 heures
par semaine. Dans les entreprises de moins de 20 salariés et dans la fonction
publique, son application s’avère difficile. Cette
réduction d’horaire permet-elle de mieux
partager le travail et la productivité horaire des salariés ? Elle a
sûrement augmenté le coût du travail pour les entreprises et réduit la
compétitivité-prix de l’économie française… En janvier 2000, le passage à l’Euro s’effectue dans un assez large consensus. Des
augmentations cependant se sont faites sentir dans certains secteurs surtout
alimentaires (la boulangerie et la
pâtisserie entre autre). Adopté par
référendum, la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans devrait
diminuer le risque de
cohabitation entre un Président d’une couleur politique et une Assemblée d’une
autre couleur politique. Le quinquennat
renforcera-t-il le pouvoir présidentiel,
en effaçant le Premier ministre et en renforçant le rôle du Parlement ? L’avenir
nous le dira. A partir de
2001, le chômage remonte compte tenu
du ralentissement de la croissance. Le
Président s’attache principalement à garder un rôle majeur en politique extérieure et à poursuivre son
œuvre de promotion de la France. Le duo
Chirac-Jospin amène les chefs d’Etats européens à signer le Traité Européen de Nice. Ce dernier
entraîne l’Union Européenne dans une course à l’élargissement, tout en diluant
les liens entre les Etats déjà membres. Les attentats du 11 septembre 2001 aux USA sont vécus presque en temps réels à
travers le monde. Aussi condamnons sans appel ces attaques terroristes et
crions « plus jamais ça ! ». Un
sentiment d’insécurité dans tous les domaines (au niveau de l’emploi, sur les
routes, en avions, dans les villes, à la maison…) est ressenti par de nombreux
français. Le Premier
ministre-candidat au Printemps 2002
sera éliminé dès le premier tour aux élections présidentielles du 21 avril 2002. Victorieux à 82 % face à Jean Marie Le Pen (5 525 906
voix) candidat du Front National (FN),
au deuxième tour le 5 mai 2002, Jacques CHIRAC entame
un second mandat de Président de
la République française. La victoire
de la droite, aux élections législatives qui ont suivi, donne une pleine
alternance au Président. Il choisit
pour conduire son gouvernement un UMP (Union pour la majorité
présidentielle) Jean-Pierre Raffarin.
Ce mouvement devient l’Union pour un
Mouvement Populaire regroupant le RPR et une partie de l’UDF/Démocratie
libérale. JP Raffarin
entame les réformes structurelles
qu’attend le pays, en sachant aussi qu’il faut tenir les promesses de campagne
du Président dont la baisse, sur 5
ans, de 30 % de l’impôt sur le
Revenu. Il commence
non sans mal à réduire l’écart entre les durées de cotisations retraite entre secteur
public à 37.5 années et secteur privé à 40 ans. Dans une
société en crise, chaque citoyen français, pris individuellement, comprend la
nécessité de réformer la gestion corporatiste de la Sécurité Sociale, héritée de la
Libération. En 2003, le nombre de personnes bénéficiant
du RMI augmente. Au printemps
2003, le Président s’oppose au Président américain George Bush Jr et à la
position de Londres sur le dossier irakien, comme les Allemands, les Russes et
quelques autres pays.
Ils
refusent à bon escient de participer à l’invasion
de l’Irak (deuxième Guerre du Golfe)
et au renversement du dictateur Saddam Hussein. Le
Président fait-il preuve d’une diplomatie réussie ? N’est-il pas l’un des premiers Chefs
d’Etat français à affronter de face la mondialisation ? Il affirme
donc la supériorité du droit
international sur la politique d’hyper-puissance américaine. La diplomatie chiraquienne se situe dans la
continuité de la « vision gaullienne ». (Pourtant selon la CIA, Jacques Chirac serait très
ambitieux et opportuniste, rude, froid et peu diplomate mais très franc) Les
élections Régionales de mars 2004 sont
perdues par la droite. Dominique de Villepin,
ancien fidèle conseiller du Président, ministre des Affaires étrangères puis de
l’intérieur, devient Premier ministre. En 2004, à Johannesbourg, le Président lance
un appel à lutter contre le
réchauffement climatique. En 2005, le Traité constitutionnel européen rejeté par les français et les
néerlandais (plus tard par les irlandais)
contient un trop grand libéralisme,
peu de social…, mais permet de dire non à l’adhésion turque. Les français ne se sont-ils pas, aussi,
prononcés contre la dégradation de leurs conditions de vie ? Le 27 octobre 2005, le décès de deux
adolescents à Clichy-sous-Bois déclenche, en
novembre, des événements violents qui ont suivis dans les quartiers sensibles de la
Seine-Saint-Denis, de l’Ile de France et dans d’autres banlieues françaises. Ces émeutes
à travers le pays prennent essentiellement la forme d’incendies criminels et de
jets de pierres contre les Forces de l’ordre et de sécurité, les pompiers… et
même avec des armes à balles réelles contre la police. L’état
d’urgence est décrété le 8 novembre 2005
pour 3 semaines. La Démocratie, c’est l’égalité des
droits, mais la République, c’est l’égalité des chances… déclare notre Président pour calmer
les tensions. L’égalité
des chances affirme que chacun doit avoir les mêmes chances de s’élever, par
son propre mérite, dans l’échelle sociale. Alors
qu’entendons-nous par discrimination
positive ? Les efforts
réels des pouvoirs publics en faveur des ZEP (Zone d’Education Prioritaire),
des zones franches urbaines… peuvent-elles éviter le retour des crises et des violences urbaines,
nourries par un sentiment d’injustice ? Des mesures
« donner plus à ceux qui ont moins »
peuvent-elles encore rétablir une réelle égalité des chances ? Pendant la
crise du CPE (Contrat Première Embauche)
le Président n’a-t-il pas dit que cette réforme pouvait-être l’amorce d’une
remise à plat du modèle social
français ? Son premier ministre voulait donc remédier,
en urgence, au chômage des jeunes sans
qualification (le taux de chômage en 2006
des jeunes actifs : 23 %, celui de la population
active : 9 %). Le CPE, contrat de travail à durée indéterminée, était
destiné aux jeunes de moins de 26 ans
et aux entreprises de plus de 20 salariés, à la différence du CNE (Contrat Nouvelle Embauche) qui s’adressait aux entreprises de moins 20 salariés. Le CPE
aurait eu la particularité de permettre une période
d’essai de 2 ans durant laquelle
il était possible pour l’employeur ou le salarié de le rompre sans motif, dans le seul but de ne pas perdre du temps et
de l’argent… Cet article 8 sur 46, de la loi pour
l’égalité des chances, a suscité une vive opposition parmi un nombre
importants d’étudiants et de lycéens (non
concernés), suivi par les syndicats de salariés, puis par les partis
politiques de gauche et aussi certaines organisations de droite et le patronat,
estimant que le contrat faciliterait les licenciements abusifs et la précarité. La France gronda… ces opposants manifestèrent en
défilant, en bloquant les universités et les lycées, en barrant les routes et
les gares, une minorité, en
saccageant des vitrines et en cassant du CRS (Compagnie Républicaine de Sécurité). Une fois de plus, le Pouvoir, qui n’a pas été soutenu
fermement par sa majorité, céda
devant la violence dans la rue et retira le texte. Quand exprimerons-nous l’espoir qu’un
jour les grands objectifs de justice, d’égalité et de refus de l’argent-roi
pourront être atteints par d’autres moyens que les barricades ? Le
Président de la République, depuis 1995,
est protégé par le principe de l’immunité
présidentielle. Après son deuxième mandat, il pourra être entendu
en justice sur l’affaire des emplois
fictifs de la ville de Paris et sur l’affaire Euralair (vols supposés
gratuits). Ces événements remontent à l’époque où Monsieur Jacques Chirac
était maire de Paris et Président du RPR. (en
2009, le Parquet de Paris a requis un non lieu au profit de Monsieur Chirac
sur l’enquête et l’affaire le concernant. Contre cet avis, la juge
d’instruction renvoie ce dernier devant le Tribunal Correctionnel de Paris,
pour son rôle dans l’affaire des chargés de mission en 1992/95, à l’époque où
Monsieur Chirac était maire de la Capitale de 1977 à 1995). Fidèle à son image
sympathique, il exprime son affection au peuple de France dans ses adieux en
2007, après avoir été le défenseur de l’écologie, après
s’être attaqué à lutter contre le cancer, l’insécurité routière, après avoir
poursuivi l’intégration des handicapés, la réforme en partie des retraites (loi Fillon en 2003) et à encourager la
décentralisation… Il fut, pendant ces 45 ans de vie politique, tour à tour, rigoureux et
laxiste, anti-européen et pro-européen
planificateur et « privatiseur », redistributeur et
ultralibéral… parce que l’économie française a beaucoup évolué, après deux
chocs pétroliers (1973 et 1979), une récession historique fin 1992 et début 93,
avec un taux de croissance négatif, des grèves généralisées en 1995/96, une dissolution non comprise, des juges
sur les talons pour des affaires financières anciennes, trois enquêtes
insupportables, un ralentissement économique mondial en 2001, en France le 4°
trimestre 2002, des élections perdues dont un référendum en 2005, des violences
urbaines, des manifestations dans les rues et une fin de règne contestée… En
conclusion : N’y a-t-il pas que les
imbéciles qui ne changent pas d’avis ?
Mais aussi comment concilier
l’orthodoxie économique et la générosité sociale dans une conjoncture peu bénie ? Certains
écrivent et c’est beaucoup plus grave :
que cet ogre, ce monstre de la politique s’est nourri de la chair de ses
ennemis et de ses amis. Que c’est un chemin de croix pour tous ceux qui lui ont
fait confiance et l’ont accompagné avant qu’il ne les élimine ou n’en fasse de
pauvres esclaves avides des miettes de pouvoir qu’il veut bien leur laisser. C’est
vrai : ce Don Juan de « droite
mal à droite » aime séduire et
conquérir. Mais cet homme est-il vraiment le
contraire de l’image qu’il offre ? N’est-il pas généreux, sensible,
instinctif, sincère, fidèle, attentif, altruiste… ? Ou est-il vraiment un imposteur depuis quatre décennies ? Nous
trompe-t-il sur lui-même et se trompe-il sur la France ? La
médisance assassine mieux qu’une épée nue, la calomnie vous brise bien plus à
coup sûr que la balle d’un pistolet… Seul
le duel punit ce que les lois ne peuvent pas punir, le mépris et l’insulte. FAUT-IL
ALORS REVENIR AU DUEL, à cette passion française qui s’éteignit le 20 avril 1967 avec Gaston Deferre et René Ribière ? Tous deux
s’affrontèrent à l’épée dans un
jardin de Neuilly. Gaston
Deferre l’emporta sur René Ribière. Ce dernier, député gaulliste de Seine et
Oise avait été traité d’« abruti »
par le député SFIO des Bouches du Rhône, maire de Marseille et président du
groupe socialiste, en pleine Chambre des Députés. G. Deferre s’était déjà battu au pistolet vingt ans plus tôt contre Paul Bastid, directeur politique de
l’Aurore. Voici quelques duels célèbres en
France : … Le 13 juillet 1888, duel à l’épée entre Le 27 juillet 1894, duel à l’épée entre Georges Clémenceau,
Parlementaire et Paul Deschanel, futur Président de la République ; Le 5 mars 1898, duel à l’épée entre les colonels Henry et Picquart, dans l’affaire
Dreyfus ; Le 4 décembre 1904, duel au pistolet entre Jean Jaurès, leader du
Parti socialiste et Paul Déroulède, député nationaliste… Le duel fut une réponse aux blessures
de l’honneur. Le duel Villepin/Sarkozy devant le Conseil d’Etat, dans l’Affaire Clearstream est d’une autre nature… à suivre… Y a-t-il
acharnement des amis/ennemis à l’encontre de Dominique Marie François René
Galouzeau de Villepin ? Actuellement,
outre sa présence au Conseil constitutionnel, où il siège de droit, l’ancien Président Chirac s’occupe de sa fondation
consacrée au développement durable et au
dialogue des cultures. Il continue donc de servir la France. IL vient de
publier en novembre 2009 : Chaque pas doit être un but, après une carrière longue et
mouvementée, sans oublier ses métamorphoses : progressiste en 1950, fana-militaire en 1956, bulldozer pompidolien en
1962, radical corrézien en 1967, premier ministre à 42 ans en 1974, anti-européen
en 1979, ultralibéral en 1986, européen en 1992, champion de la cohésion
sociale et President de la République française en 1995 et en 2002, écolo-tiers-mondiste.
Pouvons-nous être indifférents à ce
destin hors norme de Jacques CHIRAC ?
Il fut ministre sans interruption de 1067 à 1974, deux fois chef de
gouvernement –sous VGE de 1974 à 1976, sous François Mitterrand de 1986 à 1988
– trois fois maire de Paris de 1977 à 1995 et douze ans Président de la République française de 1995
à 2007. Mais revenons en
AVRIL 2007,
c'est-à-dire à la fin du 2ème
mandat présidentiel du Président CHIRAC. Des points faibles
ont été largement étalés : -
La France, tout en restant la
6ème puissance économique mondiale avait une faible croissance (1.8
% l’an). La consommation avait baissée
légèrement, l’investissement tournait
au ralenti et le commerce extérieur tirait l’activité vers le bas… -
Au
classement de la richesse par habitant (PIB de 29316 dollars 2005), elle était au 19ème
rang mondial. -
Elle
était 30ème au niveau compétitivité. Les employeurs payaient quatre
fois plus de charges sociales qu’aux Etats-Unis et trois fois plus qu’au
Royaume-Uni. Les PME soumises à de
lourdes contraintes avaient du mal à investir… Les prélèvements
obligatoires s’élevaient à 44 % du PIB. -
La
dette publique financière (Etat, Collectivités locales et organismes sociaux) avait plus que quintuplé en un quart de siècle
(1138 milliards d’euros 2004). Notre
endettement (65.1 % du PIB), un des plus lourds d’Europe, grevait sérieusement
le budget de l’Etat (40 milliards d’euros 2005
d’intérêts de la dette…). -
Avec
une des durées du travail les plus courtes d’Europe (200 à 800 heures de moins par an) et avec des vacances à rallonge,
la France reste une exception… -
L’emploi
(le taux de chômage n’étant jamais redescendu sous les 8 % depuis 25 ans) met
encore aujourd’hui en doute l’efficacité du modèle
social français. -
En
Recherche, le manque d’argent et d’ambition inquiètent toujours… -
En
Education, les résultats étaient souvent médiocres au regard des moyens
investis (un jeune sur cinq n’avait pas
fini ses études secondaires et le budget par étudiant du supérieur ne dépassait
à peine celui du Brésil). -
Le
système par répartition des Retraites reste pour l’avenir en péril… (sans nouvelle réforme, il n’y aura plus
assez d’actif pour cotiser et les comptes des Caisses exploseront…)… Citons aussi
les points forts donnés dans le Hors
série d’avril 2007 de Capital : -
Le
dynamisme de notre démographie nous
avantage par rapport à nos voisins (évitons
donc une baisse de la natalité : il
n’est de richesses que d’hommes). -
Nos
équipements sont de premier ordre
dans de nombreux domaines (nos
universités méritent mieux à côté de nos services publics de bonne qualité). -
Notre
système santé est remarquable, mais il nous coûte cher. -
Notre
protection sociale a peu
d’équivalents à l’étranger en
redistribuant plus du quart de nos richesses. -
Nos
grandes entreprises sont le fer de
lance de notre économie. L’Hexagone
compte autant de firmes internationalisées que le Japon et plus que les
Etats-Unis. -
La
France, deuxième exportateur
européen et troisième mondial (après les
Pays-Bas et les Etats-Unis) en agroalimentaire, est un champion des
rendements agricoles. -
Nos
entreprises de luxe rayonnent dans
le monde entier (un tiers des ventes
mondiales). -
En
tourisme, notre pays est la première
destination mondiale, donc une manne importante pour notre balance des
paiements. -
Nous
émettons moins de gaz à effet de serre que nos voisins et nous consommons
raisonnablement l’énergie dans un environnement
privilégié. -
Nous
sommes à mi-chemin entre l’Europe du Nord et le monde méditerranéen : continuons d’attirer les touristes et les
investisseurs étrangers… -
Le
développement des Pôles de compétitivité,
une initiative prometteuse est à poursuivre… tout en améliorant l’efficacité de la dépense publique, en musclant
l’enseignement supérieur et la recherche et en répondant aux urgences
écologiques… Avec une démographie
dynamique, des infrastructures de premier ordre, des grandes firmes en pleine forme
et une position géographique unique, la FRANCE
a les atouts pour rebondir, si elle
parvient à se réformer. VIVE notre France,
pays situé à l’extrémité occidentale du Continent européen, entre le 42ème
et le 51ème de latitude Nord, qui
accueille 64 600 000 habitants en 2009.
Sa superficie est de La métropole est divisée en 22
Régions, 96 Départements (dont le Chef-lieu avait été choisi en 1790 de manière
à ce que l’on puisse s’y rendre à cheval en une journée à partir de n’importe
quel lieu dudit département), 3 886 Cantons (plus 156 en Outre-mer) et
36 569 Communes (plus 114 en Outre-mer). Les 4 Départements d’Outre-mer (DOM)
sont la Guadeloupe, la Guyane française, la Martinique et la Réunion + Mayotte
qui le deviendra en 2011. Les massifs montagneux et leurs points
culminants sont : dans les ALPES, le Mont Blanc ( … le Mont Ténibres ( dans les PYRENEES, le Pic Vignemale ( en CORSE, le Monte Cinto ( dans le MASSIF CENTRAL, le Puy de
Sancy ( dans le JURA, le Crêt de la Neige ( dans les VOSGES, le Ballon de
Guebwiller ( et dans le MASSIF ARMORICAIN, les
Monts d’Arrée ( Les grandes villes et leur
agglomération : PARIS : 9 664 507
habitants Marseille :
1 349 772 h Lyon :
1 348 832 h Lille : 1 000900 h NICE : 888 784 h Toulouse : 761 090 h Bordeaux : 753 931 h Nantes : 557 000 h Toulon : 519 640 h Strasbourg : 427 245 h Grenoble : 419 334 h Rouen : 391 375 h. Les grands fleuves : La LOIRE (776 kms de longueur) prend
sa source au Mont Gerbier-de-Jonc en Ardèche à La SEINE (L 776 kms) prend sa source
au Plateau de Langres en Côte-d’Or à La GARONNE (L 524 kms en France sur
575 kms) prend sa source dans le Massif de la Maladeta en Espagne à Le RHONE (522 kms en France sur 812
kms) prend sa source dans le Massif du Saint-Gothard en Suisse à Le RHIN, fleuve d’EUROPE, long de Nicolas, Paul,
Stéphane SARKOZY de Nagy-Bocsa, fils d’Andréa Nallah et de Paul Sarközy de Nagy-Bocsa (famille de Hongrie) est né le 28 janvier 1955 à Paris XVII°. Il fait son
service militaire à la Base aérienne 117 (quartier Balar) à Paris, dans le
Groupe d’intervention chargé du nettoyage… Avec une
maîtrise de droit privé (1978), un
certificat d’aptitude à la profession d’avocat (1981), un DEA (Diplôme
d’Etudes Approfondies) de Sciences Politiques avec mention de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (1979/81), il est avocat au barreau de
Paris. Conseiller
municipal en 1977, puis maire de
Neuilly-sur-Seine (de 1983 à 2002), il obtient la Vice Présidence du
Conseil Général des Hauts de Seine, chargé de l’enseignement et de la culture (1986/1988). Secrétaire
national du RPR, chargé de la Jeunesse et de la Formation, il occupe le poste
de Secrétaire Général Adjoint du RPR, dont Philippe
Seguin est président. Chargé des Fédérations de 1992/93 et porte-parole
du Gouvernement Balladur, il devient ministre du Budget de 1993 à 1995 et de la Communication en 1994/95. Le 13 mai 1993, lors de l’affaire de la maternelle de Neuilly, son maire négocie
directement avec le preneur d’otages,
qui détenait 21 enfants prisonniers qui seront délivrés sains et saufs, le 14,
par le RAID (Recherche Assistance
Intervention, Dissuasion). Nicolas
Sarkozy soutient Edouard Balladur contre Jacques Chirac, son ex-mentor, pour l’élection présidentielle de 1995. Sa « traversée du désert » dure jusqu’à son (partiel) retour en grâce en
1997, aidé par Dominique de Villepin,
secrétaire général à l’Elysée et surtout soutenu par Madame Bernadette Chirac,
une femme de cœur, de tête
et pragmatique. Député des
Hauts de Seine (6° Circonscription)
de 1988 à 2002, il est tête de liste RPR-DL (Démocratie Libérale d’Alain
Madelin) pour les Elections européennes en juin
1999. Elu en 2000, Président du Comité départemental du RPR des Hauts de Seine,
il préside, en 2004, le Conseil
Général. De 2002 à 2004, ministre de l’Intérieur, de
la Sécurité intérieure et des Libertés Locales du Gouvernement Raffarin, il
passe au ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie en 2004/2005. Atlantiste
et libéral, il mêle sans complexe libéralisme
économique et idéologie sécuritaire. Président
du C G des Hauts de Seine, il est élu Président
de l’UMP le 28 novembre
2004, après le départ d’Alain Juppé et nommé ministre de l’Intérieur et
de l’Aménagement du Territoire de mai 2005
à mars 2007. Rompu aux
techniques de communication media les plus modernes, Nicolas Sarkozy continue à
créer l’événement. Elu Président de la
République française avec 53.06 % des
voix, le 6 mai 2007, devant la socialiste Ségolène Royal (16 790 440 voix), il nomme
François Fillon Premier ministre le 17
mai. Sans
déroger au protocole, le nouveau Chef de l’Etat impose son style personnel,
détendu et alerte. C’est la
première fois, qu’une famille recomposée (Madame
Cécilia Sarkozy, le Président et leurs cinq
enfants) s’installe à l’Elysée. Avec le
Premier ministre démissionnaire, le Président de l’Assemblée Nationale et le
Président du Sénat, le Président du Conseil Constitutionnel Jean Louis Debré
proclame les résultats du scrutin qui ont fait de Nicolas
Sarkozy le 23° Président de la République
française. Le passage
de pouvoir entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy se marque par 21 coups de canon tirés depuis les Invalides à Paris (au lieu de 101 coups sous la monarchie pour la
naissance d’un héritier royal mâle ou 21
coups pour une princesse de sang…). La plupart
des parlementaires liés au centriste François Bayrou, troisième candidat ayant obtenu, au 1er tour, 18.57 %
des voix à l’élection présidentielle, rejoignent la majorité. Certains
choisis par le Président, avec des Politiques ou non, issus de la gauche, entrent au gouvernement ou font partis, à
divers titres, du giron du Pouvoir en place. En 2007, la dette publique s’élève à 1 200 milliards d’euros et le
déficit de la Sécurité Sociale à 9.5
milliards pour 63.8 millions
d’habitants. Le taux de
chômage selon la nationalité (enquête INSEE) est de 7.5 % pour les français, 16.3 % pour les étrangers, les
ressortissants de l’Union européenne à 27 : 8.1 % et les étrangers hors UE à 27 : 22.2 %. Alors comment sortir de cet énorme
trou ? L ‘Irlande baissa la pression fiscale, en 1987 pour libérer les énergies
créatrices et attirer les entreprises internationales. Ce pays n’est-il pas le
plus riche d’Europe de l’Ouest après le Luxembourg ? L’époque
est loin, où l’on entendait : que le
dernier irlandais qui quitterait le pays ne devrait pas oublier d’éteindre la
lumière… L’Espagne privatisa du temps de José Maria
Aznar l’énergie, les télécommunications, les compagnies pétrolières et baissa
de 10 % en moyenne le taux
d’imposition. La dette publique a quasiment disparu, le chômage baissa et le
PIB (Produit Intérieur Brut) par
habitant s’éleva. L’Allemagne sous Gerhard Schröder baissa
également les impôts sur les sociétés, abaissa les allocations chômage,
assouplit le droit du travail hebdomadaire et repoussa l’âge de la retraite…
Les exportations augmentèrent. Depuis son
élection, Nicolas Sarkozy engage de nombreuses réformes et s’investi personnellement
en faveur d’Ingrid Betancourt, détenue en Colombie (et libérée en juillet 2008). Un nouvelle taxe sur les loyers, les
actions et les montants de l’assurance-vie voit le jour pour financer le Revenu de solidarité active (RSA). Le
Président œuvre pour l’Union méditerranéenne, alternative à l’Union européenne,
dont les membres seraient les pays européens et africains bordant la
Méditerranée. Par sa
formule « travailler plus pour
gagner plus », il tente de séduire autant les ouvriers et les employés
au pouvoir d’achat restreint que les
entrepreneurs qui grognent sur les 35
heures. Les
réalisations rejoignent-elles les promesses
de campagne ? A savoir : Inscrire dans le droit européen la responsabilité illimitée des maisons mères pour
les dégâts causés à l’environnement par leurs filiales. Réduire la TVA sur les produits respectant
l’environnement. Instaurer une taxe sur le contenu en carbone
pour les produits importés. Unifier la rémunération des heures
supplémentaires à 25 % de plus qu’une heure normale ; les exonérer de
charges patronales, salariales et de l’impôt sur le revenu. Créer un bouclier fiscal de 50 %
(on ne peut pas payer plus de la moitié de ses revenus en impôts). Déduire de l’ISF, dans la limite de 50 000 euros, les sommes investies
dans les PME. Créer un contrat unique à durée
indéterminée. Garantir les bas salaires en cas de perte
d’emploi, mais obligation de ne pas refuser plus de deux offres d’emploi successives. Un crédit d’impôt pour les jeunes retraités qui
feraient du soutien scolaire. Diviser par deux les effectifs des écoles les plus dégradées. Donner aux parents le pouvoir de participer aux décisions concernant
l’organisation de la vie scolaire. Financer les places à l’université en fonction
des débouchés de chaque filière. « Donner le droit aux 5 % des meilleurs élèves de chaque
établissement » de rejoindre une classe
préparatoire aux grandes écoles. Promouvoir la discrimination positive en faisant en sorte que la diversité de la
France soit représentée dans les plus hautes structures de l’Etat :
cabinets ministériels, grandes administrations. Mettre sous
tutelle les allocations familiales des parents qui ne s’occupent pas de
leurs enfants mineurs, qui les laissent commettre des délits et ne respectent
pas l’obligation de les scolariser. Un plan national de formation qualifiante,
d’une durée d’un an, pour chaque
jeune en difficulté. Création d’un ministère de l’immigration et de
l’identité nationale. Mise en place d’une politique d’immigration choisie privilégiant une immigration de travailleurs
qualifiés. Nouvelles restrictions au regroupement familial. Adaptation des flux d’immigrés aux besoins de la France et à ses capacités
d’accueil. Délivrance d’une carte de séjour permanente pour les étrangers présents en France
depuis « longtemps »… D’autres défis étaient à relever : - promouvoir
le retour sur le marché du travail des personnes qui en étaient le plus coupée,
afin de réduire le chômage des jeunes et le chômage de longue durée ; - mettre en
œuvre la stratégie interministérielle élaborée pour lutter contre l’exclusion sociale ; résoudre la
crise actuelle du logement, prévenir les problèmes d’absence de domicile fixe
et améliorer la situation des SDF ; - garantir
l’adéquation et la viabilité financière des pensions ; - réformer
réellement Bercy, les régimes spéciaux de retraite, le service minimum (trop minimum), les Universités (autonomie et sélection)… + analyser et solutionner
POURQUOI : ·
18 % de jeunes quittent l’école
sans diplôme, ·
3.95 % d’inflation dans les communes rurales
au lieu de 3.33 % en moyenne
nationale, ·
la
rémunération des femmes est inférieure de 27
% dans le public et 32 % dans le
privé à celle des hommes qui touchent en
moyenne 1 475 euros de salaire
par mois, ·
466 euros par mois d’indemnités par adulte représentant le remboursement de frais de
santé, d’aides au logement et le soutien à l’éducation ? Le Président, lors des vœux 2008, préconise pour l’avenir une politique de civilisation, une politique
de la vie qui part de l’homme, de ce qui le fait penser, de ce qui le fait
agir. Le projet éducatif, c’est ce pourquoi
commence toute politique de civilisation… Mais
comment rompre avec une politique
gestionnaire et technicienne,
imaginée par des experts et des spécialistes ? Le message
du Président en mai 2008, pour
recadrer sa majorité, est aussi clair : Je ferai la réforme (…des Institutions…) toute la réforme, tout de
suite et en même temps. Pas question de changer de stratégie. J’ai besoin de
votre plein soutien et de votre pugnacité face au PS. Chirac a mis 21 ans à se faire élire.
Moi, je l’ai été du premier coup. Il a fait une réforme et demie, son
premier septennat s’est arrêté en décembre 1995 sur un recul sur la réforme des
régimes spéciaux. Moi, je n’ai pas l’obsession de durer
et je mène tout de front. Il lâcha
aussi : dans un pays où il n’y a
plus d’opposition, la presse s’attribue la fonction d’opposition, surtout en
période de difficultés ! Les coups
de griffes de la presse après une année aux commandes du pays donnent ces
réflexions : le pays se serait-il choisi comme
prince un enfant, de ceux que cassent le jouet tant désiré ? Ou les
français resteraient-ils ces gaulois toujours prêts à hisser leur héros sur le
pavois pour mieux le vilipender au premier
retournement venu ? Le Président doit son échec -
peut-être provisoire – à une ambition sans boussole, en espérant qu’elle ne
soit pas sans âme. Ou… à une éprouvante course-poursuite sur un terrain
mondialisé défavorable. Et s’il était déjà trop tard ? Sarko et Winston
Churchill ont la même approche de la politique : Etre capable de dire à l’avance ce qui
va se passer demain, la semaine prochaine, le mois suivant, l’année d’après… et
être capable en suite, d’expliquer pourquoi rien de tout cela ne s’est produit. Cette présidentialisation accrue du
régime, fait que le secrétaire général de l’Elysée semble avoir bien plus de
pouvoir que le premier ministre ! … Très vite la présidence Sarkozy est
qualifiée d’hyper-présidence ou d’omni-présidence. Les « caisses sont vides… » avouent le
Chef de l’Etat et le Premier ministre Fillon. La France est-elle en faillite ? La ministre
de l’Economie et des Finances, Christine Lagarde, parle de la nécessité d’une gestion rigoureuse qui n’est pas un Plan de rigueur. Mais les français
s’inquiètent. Certes, la gauche n’est pas pour rien, dans cette situation
puisque, lorsqu’elle était au pouvoir, elle a participé au creusement de notre dette publique. En 2008,
cette dernière
s’élève à 1 327 milliards
d’euros courants, soit 68 % du PNB (Produit National Brut) et en 2009 : 1400 milliards soit 77 % du PNB selon les experts
économiques. Le taux de croissance du PIB (Produit Intérieur
Brut) est de 0.4 %. La population selon le sexe et l’âge donne 18.5 %
de moins de 15 ans, 12.7 % de 15 à 24 ans, 12.5 % de 25 à 34 ans, 14 % de 35 à
44 ans, 13.5 % de 45 à 54 ans, 12.2 % de 55 à 64 ans, 7.9 % de 65 à 74 ans, 8.7
% de 75 ans ou plus. Les demandeurs d’emploi sont 2 230 000 et le taux
de chômage par rapport à la population active représente 7.8 % (les
femmes : 8.3 et les hommes : 7.2) et celui de l’Union européenne
7 % ; au Royaume Uni 5.6 %, en Italie 6.8 %, en Allemagne 7.3 %, en Espagne
11.3 %, en Slovaquie 9.5 %... et quatre pays ont des taux inférieurs à 4
% : les Pays-Bas (2.8), le Danemark (3.3), Chypre (3.7) et l’Autriche
(3.8). Malgré ces chiffres, la valeur de la
France est estimée à plus de 12 500 milliards d’euros selon l’INSEE. Notre
pays s’est considérablement enrichi. En trente ans, la valeur des actifs
détenus par les ménages, les entreprises, les collectivités territoriales et
l’Etat a été multipliée par DEUX. La pierre
représente les deux tiers des avoirs des français. 60 % des ménages sont
propriétaires de leur logement. La crise du système bancaire, en
octobre 2008, déclenchée
par la spéculation effrénée des banques d’investissement new-yorkaises et
londoniennes, mettant sur le marché
des produits financiers à rendement élevé, mais à haut risque et totalement
opaques, a fait chuter le marché et a
appauvri les épargnants. Aussi, compte
tenu qu’aux Etats-Unis les entreprises sont financées à 70 % par le marché et seulement à 30 % par ces mêmes
banques, leur remise en état s’avèrent difficile et longue… Dans la zone euro, la proportion est
inversée. Le
rétablissement des activités bancaires après les mesures de soutien adoptées en
France sera confirmé par l’activité
du bâtiment (quand le bâtiment va…)
et par les secteurs de l’automobile et sa sous-traitance. Les
milliards injectés (même sous forme
d’écritures comptables) par l’Etat pour sauver des banquiers irréfléchis
leurs ont permis de refaire un peu
trop vite une santé ! Cette
crise résulte bien d’un mélange d’arrogance, de cupidité, de bêtise et de
négligence de la part des régulateurs et des banques. La
leçon est- elle retenue ? L’Etat
providence (de Keynes -économiste et financier anglais-) à qui est-il
destiné ? En décembre 2008, un Plan de relance de 26
milliards d’euros se met en place. Les deux piliers de ce Plan sont -
soulager la trésorerie des entreprises -
et accélérer les investissements nouveaux publics (EDF, GDF-Suez, RATP, la Poste, SNCF/TGV, les maisons de retraite, les
hôpitaux, crèches, programme immobiliers, patrimoine national…) Des mesures
particulières, spécifiques, soulageront les secteurs du logement et de l’automobile
énormément touchés par la crise, sous
forme de prêts et de primes à la casse. En octobre, tous les nouveaux investissements étaient déjà exonérés de la taxe
professionnelle. Des mesures
sont maintenues en faveurs des chômeurs avec les Contrats de Transition
Professionnelle – CTP – et les Contrats aidés supplémentaires. L’ambition de l’Education Nationale
est de revenir aux fondamentaux (lecture,
écriture et calcul) avec une priorité au langage, sans oublier la connaissance
de dates historiques… Oublions
certaines mauvaises pratiques et jargon du monde éducatif, tel que « référentiel bondissant » pour
désigner un ballon de football… L’EN
est-elle pour l’élitisme républicain
comme un de ses anciens ministres, Jean Pierre Chevènement ? A présent, suivant la loi, l’école libère du temps
en faveur du soutien scolaire. Mais
quand le soutien n’est plus l’exception et tend à devenir la norme, l’école
fait-elle encore son travail ? Les
nouveaux modes de vie et la civilisation des loisirs plaident pour le « week-end libéré ». A quand un retour en arrière ? En
s’adaptant aux pratiques adultes, l’école de la République est un peu devenue
« l’école de la RTT (Réduction
du Temps de Travail)». Et tant pis si les chrono-biologistes hurlent à
l’hérésie. Le Parti socialiste assure aujourd’hui
que de grandes différences demeurent entre droite
et gauche, malgré certains
rapprochements. Sur
l’adoption par les couples homosexuels, les lois de bioéthique, le droit de
mourir dans la dignité ou le vote des étrangers… le clivage demeure. La gauche est majoritairement pour et
compte en son sein une minorité de gens qui sont contre ; la droite est majoritairement contre, avec
des gens qui y sont favorables. Qui osent remettre en cause le droit à l’IVG,
le PACS (PActe Civil de Solidarité),
l’abolition de la peine de mort, la politique d’immigration en général… ?
Quelques voix s’élèvent contre… Le
modèle national semble s’être construit davantage sur la mise en valeur du
rapport de forces que sur la recherche de la coopération. Oppositions doublées d’une philosophie
déjà regrettée par Chateaubriand au début du XIX° siècle et visant à empêcher
l’autre de réussir : Paris contre province, rive gauche contre rive
droite, syndicat contre patronat, département contre région… jusqu’à l’échelon
individuel… Ensemble
engageons alors le pays dans la voie qui convient, celle de la sécurité, de la
restauration de l’autorité et celle du respect mutuel. Président
dynamique de l’Europe en 2008, Nicolas
Sarkozy réconcilie un bon nombre de français avec le rôle de l’Union Européenne. Jamais
auparavant l’Europe n’avait été dirigée avec une telle intensité. A quoi se
reconnaît un événement historique ? A la joie sans mélange qui nous
envahit, à la conviction que désormais, quoi qu’il arrive, rien ne sera jamais
plus comme avant. La victoire, le 4 /11/2008, du candidat démocrate noir Barack Hussein Obama,
inaugure une nouvelle ère, au même titre que la chute du mur de Berlin, le 9
novembre 1989. Cet événement signifiait la fin du communisme et donc la fin de
la guerre froide et du monde des blocs,
la réunification de l’Allemagne et de l’Europe, l’émancipation des républiques
soviétiques, la perspective de la démocratie pour la Russie et les démocraties
populaires. Si Barack Obama est
le 44° Président des Etats-Unis,
c’est parce qu’il s’est senti et a voulu être américain… Quel événement pourrait-il nous
rassembler pour avoir ce sentiment de fierté qui nous manque ? CHERCHONS… SOYONS déjà FIERS D’ETRE FRANÇAIS, DEMAIN EUROPEEN ET APRES-DEMAIN CITOYEN DU
MONDE… La mémoire
divise mais l’histoire rassemble. Le passé doit-être le conseil du présent et
de l’avenir. Aujourd’hui
ETRE FRANÇAIS est-ce seulement consentir aux lois ? N’est-ce
pas aussi ACCEPTER son histoire dont-il faut se souvenir et son héritage de la
culture chrétienne, en continuant de mettre en valeur ce capital social, comme le propose Renan ? Ensemble tout devient possible n’est-ce
pas ? En suivant la règle des 3 R :
- Respect de soi - Respect des autres et être Responsable de ses actions… Selon
l’INSEE, le portrait social annuel de la
France en 2009
donne : - les
français consomment trois fois plus qu’il y a 50 ans, - ils
consacrent une heure chaque jour aux transports professionnels et personnels, - les
femmes sont exclues de certains
métiers de l’information et de la communication, dans le monde de la science et
de la technique…, - l’espérance de vie pour les femmes est de
84.3 ans, celle des hommes de 77.5 ans, - les
seniors gagnent plus en travaillant moins…, - les très
hauts salaires (des cadres d’état major et têtes de groupes dans les banques,
les assurances et les grandes entreprises) ont le plus progressé, - le salaire annuel moyen net dans le privé s’élève à 24 016 euros, - le RSA (Revenu de Solidarité Active) cible plus les bas salaires que la PPE (Prime Pour l’Emploi). Les 10 % des ménages les plus pauvres
perçoivent en moyenne 1360 euros par an…, - les aides à la famille, avec les allocations familiales, peuvent-être
l’emploi d’une assistante maternelle agréée, l’aide pour le logement (APL) ET les autres allocations :
compensatrice tierce personne, éducation spéciale, garde d’enfant à domicile,
logement familial, logement social, parent isolé, présence parentale, rentrée
scolaire, solidarité spécifique, parentale d’éducation, jeune enfant, personnalisée
d’autonomie, ET les bourses d’enseignement supérieur, des collèges et des
lycées, ET les congés de présence parentale et parental d’éducation, ET la couverture maladie universelle de base et la
complémentaire… - un jeune
entrant aujourd’hui en maternelle peut espérer en moyenne 18.6 années d’études, - la moitié
des bacheliers (63.8 % d’une génération) proviennent d’une famille dont aucun
des deux parents n’est titulaire du baccalauréat. N’est-ce pas malsain que des français
gagnent en UN MOIS
ce que d’autres gagnent en un an ? Les
rémunérations de certains hauts fonctionnaires et dirigeants d’entreprises, le
train de vie des membres du gouvernement et de nombreux hommes politiques, les secrets (cachets et budget) les mieux gardés
de la télévision, les gains faramineux de la plupart des stars du cinéma et du
sport : toutes ces sommes
colossales ne peuvent être justifiées ! Heureusement,
ils sont les seuls à pouvoir acheter, en Californie, dans le Sud de la France,
en Russie ou en Angleterre de grandes maisons valant 60 millions d’euros !
Ou simplement, paient-ils l’impôt sur la fortune ? L’OCDE (Organisation de Coopération et de
Développement économiques) a publié 3 listes (NOIRE, GRISE et BLANCHE) des paradis fiscaux qui ne sont pas en
conformité avec les règles mondiales d’échange d’informations fiscales. Seuls 250
fraudeurs sur 3 000 contribuables
fraudeurs dévoilés ont choisi de régulariser leurs comptes bancaires
détenus à l’étranger. Et pour
combler les 141 milliards d’euros de déficit public dont 22.7 milliards de trou de la Sécu, faut-il pour autant
tripler l’impôt sur le revenu ou/et multiplier l’ISF par quarante, en sachant
que les prélèvements (Impôts, Taxes et cotisations sociales) représentent déjà
41 % de la richesse nationale ? OU le Pouvoir se prononcera-t-il pour une
révision importante des niches fiscales et
des allégements de charges sociales ? OU à une augmentation de la CRDS (Contribution au Remboursement de
la Dette Sociale) ? Depuis son
élection en 2007, le Président de la République a-t-il réussi à redonner
confiance aux françaises et français, grâce à son volontarisme politique et
ses 518 discours ? Son gouvernement d’ouverture a fait le choix de mettre au second plan les finances publiques. En 2012, Nicolas Sarkozy sera jugé sur sa politique de sortie de crise. A mi-mandat, son bilan est parasité par une
récession de 2.2 %, une dette publique de 77.1 % du PIB, un déficit colossal de
141 milliards d’euros (crise et relance) et un chômage de 2 574 200
demandeurs d’emploi. A quand de
ramener le déficit dans la limite des 3 % du PIB prévus par le Pacte de stabilité et de croissance, signé
en 1997 par les membres de l’Union monétaire ? En 2014
seulement ! Mais il y a 2012… Durant sa
campagne électorale, Nicolas Sarkozy a déclaré : Je dis tout avant, pour tout faire après. En 2009, le gouvernement Fillon poursuit sa
politique de soutien aux entreprises, en particulier aux PME, seuls vrais
pourvoyeurs de croissance et d’emplois. Neuf
secteurs de réformes décrochent la moyenne : la fiscalité et le pouvoir
d’achat, le logement, l’immigration et le développement solidaire, les
institutions, l’emploi, la recherche et l’innovation, l’outre-mer, la famille,
la santé. Les
réformes de société (le plan espoir
banlieue et la question du handicap) et onze autres familles sont recalées,
à savoir : les retraites, la politique étrangère, la justice et la sécurité,
le dialogue social, l’environnement, l’aménagement du territoire et les
transports, l’éducation et l’enseignement supérieur, la défense, la culture et
la communication, l’Europe, l’agriculture, la pêche et la chasse, la réforme de
l’Etat et la décentralisation, le budget. Ces réformes
sociétales depuis 2007 déjà réalisées ou en cours et à venir
sont : - la carte
judiciaire avec la suppression de 178 tribunaux d’Instance, 23 de Grande
Instance, 55 de Commerce et 36 Conseil de Prud’hommes, - les peines planchers introduites dans la loi
sur la récidive, - la loi
pénitentiaire sur les aménagements de peine pour les condamnés à moins de deux
ans de prisons et sur les différentes mesures destinées à humaniser les prisons, - la carte
scolaire assouplie, les cours dans les écoles le samedi supprimés et création
du soutien scolaire, - aux
lycées, les filières (S, L, ES…) rééquilibrées, un plan d’urgence sur
l’apprentissage des langues étrangères, des programmes avec 2 heures
d’accompagnement scolaire hebdomadaire, davantage de droit, d’économie et
d’histoire de l’art, MAIS abandon
des modules, de l’année divisée en semestres et des disciplines choisies à la
carte…, - la
gouvernance des universités (patrimoine, budget…) et le statut des
enseignants-chercheurs réformés, - le
travail parlementaire revalorisé avec la possibilité pour les parlementaires
d’entendre le Président de la République (leur dire entre autre, comme Desproges :
le Parlement est un nom étrange, formé
des verbes PARLER et MENTIR !), -
la gendarmerie rattachée au ministère de l’Intérieur, - le Grenelle 2 de l’environnement
prévue en janvier 2010, - les
compétences des Collectivités locales pour Noël, - les
professions du droit modernisées fin décembre 2009, -
l’ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs à l’étude, - la
réforme de l’adoption en attente, -
l’avant-projet de loi sur le statut des beaux-parents reporté, - un
avant-projet de loi sur la suppression du juge d’instruction en 2010 (en plaidant coupable, les présumés
négocieront-ils avec le procureur de la République pour sortir PLUS VITE de
certaines affaires ? EXEMPLE : 3 mois avec sursis, je signe et nous en restons là). Mieux vaut un mauvais accord qu’un
long et couteux procès. Les réformes
économiques depuis
2007 déjà effectuées ou en cours et à venir ne peuvent
s’oublier : - La loi TEPA (en faveur du Travail, de l’Emploi
et du Pouvoir d’Achat) défiscalise les heures supplémentaires, crée le bouclier fiscal (en garantissant aux contribuables que
leurs impôts ne dépassent pas 50 % de
leurs revenus), permet d’investir jusqu’à 50 000 euros d’ISF dans les PME et
relève les abattements des droits de succession et de donation. - Le crédit d’impôt Recherche est revalorisé
et le rachat de RTT (Réduction du Temps de Travail) autorisé. - Les participations des salariés peuvent être
débloquées dès leurs versements. - La
réforme des régimes spéciaux de
retraite impose le passage de 37.5 ans à 40 ans de cotisations d’ici 2012. Le service minimum est institué dans les
transports puis dans les écoles (avec difficulté !). - La loi de
Modernisation du Marché du Travail crée la rupture
conventionnelle du contrat de
travail en assouplissant les 35 heures. - La loi de
Modernisation de l’Economie développe la concurrence dans la grande
distribution, réduit les délais de paiement des entreprises et crée le statut
d’auto-entrepreneur. - La
représentation syndicale se fonde désormais sur les résultats aux élections
professionnelles. - La fusion
de l’ANPE et des ASSEDIC en Pôle Emploi est réalisée. - La
réforme du travail le dimanche est votée. - La
refonte de la formation professionnelle est adoptée. - Le Revenu
se Solidarité Active est versé. - La TVA
dans la restauration passe de 19.6 % à 5.5 %. - Le droit
au logement opposable est mis en œuvre. - La taxe
professionnelle se réforme en 2010, au profit d’une cotisation sur la valeur
ajoutée et d’une cotisation locale d’activité indexée sur le foncier. - La
réforme de l’hôpital se fait attendre. - La revue
générale des politiques publiques se
poursuit (non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partants à la
retraite…). - Les retraites : quelle réforme ? - Un 5ème
risque de la Sécurité Sociale, après la Santé, les Accidents du Travail, la
Vieillesse et la Famille, est mis en place pour assurer la prise en charge de la dépendance. Le 22 juin 2009, le Président de la République lance
la réflexion sur nos priorités nationales financées par un emprunt devant le
Congrès à Versailles. Le 1er
novembre 2009, Michel Rocard et Alain
Juppé rendent leurs propositions sur le choix des priorités de l’emprunt. La
commission Juppé-Rocard propose un
investissement public tourné vers l’innovation de 35 milliards d’euros pour
financer 7 priorités stratégiques. Le soutien
de l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation se taille la part du
lion, avec 16 milliards. Suivent la ville
de demain (4.5 milliards), la société
numérique (4 milliards), le développement des énergies décarbonnées et l’efficacité
dans la gestion des ressources (3.5 milliards), la mobilité du futur (3 milliards), les sciences du vivant (2 milliards), et les PME innovantes (2
milliards). 22
milliards seront lancés sur les marchés et 13 milliards seront financés par les
aides bancaires remboursées. ET LA DETTE PERPETUELLE DE LA FRANCE à qui la
devons-nous ? Devons-nous vraiment la rembourser ou réduire seulement les
dépenses publiques, donc toucher
au système de protection sociale ? Le problème n’est pas tant la dette
MAIS LE DEFICIT. Et que faire ? Dévaluer la
monnaie ? Seule la BCE (Banque
Centrale Européenne) peut dévaluer l’euro… en sachant qu’une monnaie forte est facteur de puissance. N’avons-nous
pas de l’or ? Ce métal précieux
flambe à 1 167.40 dollars l’once
troy. N’est-il pas la valeur antidote à toutes les crises ? Suivons
donc la loi de finances qui paraîtra au Journal
Officiel de la République française
le 01 janvier 2010. Le projet signale aujourd’hui ces principales mesures : - Le crédit d’impôt sur les intérêts
d’emprunt est maintenu SI la norme BBC
(Bâtiments Basse Consommation) est respectée. - Le prêt à
taux zéro maintient sa position jusqu’en 2012. - La loi Scellier privilégie les BBC. - La TVA à 5.5 % sur les climatiseurs passe à 19.6%. - Les
indemnités de départ à la retraite sont soumises à l’impôt sur le revenu et les
plus-values taxées dès le premier euro. - L’assurance-vie
n’échappe pas à la CSG (Contribution
Sociale Généralisée). - La CET
(Cotisation Economique Territoriale) remplace la TP (Taxe Professionnelle). - La Taxe
Carbone sur les ménages et les entreprises (avec des réductions d’impôt) voit
le jour. - La TIPP (Taxe Intérieure de consommation
des Produits Pétroliers) augmente en Région. - Le bonus-malus automobile est maintenu sous conditions plus
sévères. L’Etat construit la société comme un marché, tout en le régulant
et en corrigeant les dysfonctionnements. Les réalités économiques n’ont de véritables
sens qu’orientées vers le service de l’homme, dans le respect de sa dignité. PAS
D’ECONOMIE donc, SANS ETHIQUE. Il n’est de richesse que d’hommes… NB : Le 23 septembre 1982,
Nicolas Sarkozy épouse
Marie-Dominique Culioli (famille de
Corse et nièce du maire de Neuilly, Achille Peretti ; leur témoin de
mariage est Ils ont
deux fils : Pierre en 1985 et
Jean en 1986. Nicolas
Sarkozy divorce et se remarie en 1996 avec Cécilia Ciganer-Albéniz,
mère de deux filles et divorcée du journaliste, animateur de radio et de
télévision, Jacques Martin. Leurs témoins de mariage sont les hommes
d’affaires, Martin Bouygues et Bernard Arnault. Leur fils,
Louis, est né en 1997. Ils divorcent
en 2007. En février
2008, Nicolas Sarkozy épouse une chanteuse, ancien mannequin, Carla Gilberta
Bruni Tedeschi, originaire d’Italie. Son fils Aurélien, âgé de 7 ans, est
l’enfant du philosophe Enthoven. Notre première Dame de France est intelligente
et sympathique. Elle considère les choses
dans leur devenir. Madame
Bruni-Sarkozy s’engage et se tourne vers « le » mal du XX° siècle, le SIDA, comme Madame Chirac pour les enfants à
l’hôpital avec les « pièces jaunes »,
Madame Mitterrand avec sa Fondation
France Liberté, Madame Giscard d’Estaing, la cause de l’enfance maltraitée et Madame Pompidou (décédée en 2007), celle
des personnes âgées et des handicapées.
BRAVO Mesdames ! La famille existait déjà au néolithique. Des tombes datant de 4 600 ans avant J. C. dont l’une
contenait les restes d’une femme, d’un homme et de deux enfants de la même
famille ont été mis à jour, en Allemagne, en 2008. Dans le couple, en famille, au
travail… quels sont les changements depuis les années 1960 ? Papa est au travail, maman à la
maison. Elle élève ses deux enfants et s’occupe de son ménage (aujourd’hui,
elle peut être seule ou en famille recomposée). Quand il rentre le soir, il plonge sur
son journal (ou sur son ordinateur…) et dans ses charentaises. Il sirote son
apéritif tandis que le poulet rôtit gentiment dans le four. Les enfants sont en
robe de chambre, déjà baignés grâce à la diligence de leur mère, et font les
devoirs. Quarante ans et plus après, les
rapports hommes/femmes et la vie de ces dernières ont-ils radicalement
changé ? Garçons et filles n’ont-ils pas la
même vie, les mêmes choix parce que les femmes travaillent et sont
financièrement indépendantes ? Avant
d’avoir des enfants, le couple est relativement égalitaire. C’est au moment où ils deviennent
parents que le déséquilibre apparaît. Dès que l’enfant nait, la mère abandonne
souvent son emploi, partiellement ou complètement. N’assure-t-elle pas forcément,
l’essentiel des soins aux enfants (hygiène, nourriture, travail
scolaire…) ? Ne se trouve-t-elle pas plus impliquée
que son conjoint (compagnon ou concubin) dans l’entretien de l’appartement ou
de la maison, la lessive, la préparation des repas… ? Oh… combien de mère en 2009
ressemblent à celles de 1960 ! Les femmes consacrent en moyenne 60
heures par semaine aux tâches ménagères et éducatives, contre 33 heures pour
les hommes. Lesquels se réservent d’ailleurs plus
volontiers la partie foot au parc le samedi que les devoirs au quotidien. 5 % de femmes concilient emploi
conséquent et maternité. Les autres mères ont des difficultés à retrouver un
emploi avec des responsabilités et de renouer avec une véritable carrière. Le
problème de l’inégalité n’est pas seulement individuel ou psychologique, il est
social selon un
expert. Laissons à
nos politiques l’audace et le bons sens d’en tenir compte dans leurs projets de
lois comme pour le statut de la femme qui a évolué depuis 1804 (Code Civil). 1804 : la femme qui se marie ne peut plus exercer
plusieurs de ses droits civils. Elle ne peut ni agir en justice, ni signer un
contrat, ni vendre un bien, ni exercer une profession sans l’autorisation de
son conjoint. 1907 :
elle obtient le droit de disposer de son salaire. 1938 :
elle dispose de sa capacité juridique. 1944 :
elle obtient le droit de vote. 1965 : elle peut exercer librement une profession et
ouvrir un compte en banque… 1970 : elle obtient la même autorité à l’égard des
enfants que le père. 2002 : les parents peuvent choisir de donner le nom du
père ou de la mère à leurs enfants. Nous les hommes n’exploitons pas plus ces
dames, nos mères, nos épouses, nos compagnes, nos filles, dans le partage des
tâches ménagères. Alors changeons, si nous voulons réussir nos familles, couples ou vies. La crise financière est-elle une
histoire d’hommes ? Une étude fait ressortir que plus les
femmes sont nombreuses dans les comités exécutifs, plus la rentabilité de la
société s’élève. Est-il vrai que la BNP (Banque
Nationale de Paris), féminisée à 39 %, a mieux résistée en Bourse que
d’autres ? Hasard, peut-être ! « Souvent les hommes mettent le
bazar… et les femmes doivent nettoyer… ». Reconstruisons
donc avec les femmes le système financier... Surtout
pour permettre de NOURRIR L’HUMANITE aujourd’hui et demain : C’EST
POSSIBLE, même avec 10 milliards d’hommes. Il est également
impératif de mettre en place une régulation dans les domaines agricole,
industriel et commercial. Nous devons
surtout compter sur le Groupe des 8 en
leur rappelant que la faim n’est pas une
fatalité. Pour le 60° anniversaire de la Déclaration
de l’Homme (1948) les services de
l’ONU ont mis en circulation 360
versions linguistiques de ce texte. Cette proclamation
désigne clairement « l’enseignement
et l’éducation » comme les moyens essentiels de développer le respect
de ces droits et de ces libertés. Cette déclaration constitue « un idéal humain à atteindre par tous les
peuples et toutes les nations ». www.un.org/french/aboutun/dudh.htm www.conseil-constitutionnel.fr IL Y A 20 ANS, le 9 novembre 1989, un formidable
mouvement populaire entame la destruction du Mur de la Honte et ce
sont près de 100 000 ressortissants est-allemands qui passent à l’ouest. Ce MUR DE BERLIN avait été édifié dans la
nuit du 12 au 13 août 1961, à l’initiative de la RDA (République Démocratique d’Allemagne). Il devait
mettre fin à l’exode croissant de ses habitants vers la RFA (République Fédérale d’Allemagne). Comme nos
chers voisins allemands, saurons-nous vivre
ensemble, dans le respect mutuel et, comme le déclare un juriste, où chacun
pourrait apporter ce qu’il a de plus profond, pourvu que cela s’inscrive dans
le cadre de l’intérêt général. RESTONS donc
LIBRES, EGAUX et FRATERNELS.
JE REMERCIE CHALEUREUSEMENT LES SITES TRES COMPLETS et INTERESSANTS SUR INTERNET, E. BILLEBAULT avec « il y avait autrefois… » et « l’histoire de France et des français » aux Editions de l’Ecole, H. MEDORI… sur les dirigeants (de Vercingétorix à la V° République) aux Editions AEDIS, D. VALLAND et son dictionnaire historique à la Librairie Fayard, et bien d’Autres vrais historiens, sans oublier mon fils STEPHANE ACHIARDI pour son travail de mise en site… Louis Achiardi, dit Lili Papé. Saint-Etienne de Tinée/Biot, Nouvelle Edition au 01
décembre 2009. |
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