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Réflexion - Action - Avril 2012 - archives
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En résumé, IL Y AVAIT AUTREFOIS…
En GAULE : - Les Celtes (1200 ans avant Jésus-Christ/1er siècle av. J.C) ont été les premiers peuplements avec la civilisation de la Tène. La Gaule fut occupée aussi par les Halvètes, les Avernes, les Canutes, les Sénons, les Vénètes et d’autres tribus comme les Parisii (pour Paris) et les Rèmes (pour Reims). - La civilisation Gallo-Romaine : Les Gaulois, avec leur chef VERCINGETORIX victorieux à Gergovie en juin 52 av JC, ont capitulé à Alésia en septembre, devant l’Empereur romain Jules César. La Gaule devient un pays latin. La civilisation gallo-romaine se développa durant 3 siècles. Le Christianisme commence à s’implanter avec l’accord de la liberté du culte (Edit de Milan en 313). Au IV° siècle, le Christianisme devient religion d’Etat.
- Les Invasions barbares : Les Vandales , les Suèves, les Alains s’installent du Rhin jusqu’en Espagne, les Wisigoths en Aquitaine, les Burgondes en Savoie, les Huns, avec Attila sont repoussés en 451, par une coalition de peuples barbares (Wisigoths, Burgondes, Alains et Francs) et de Gallo-Romains. Déchirée par les conflits religieux - païens contre chrétiens, catholiques contre hérétiques - la civilisation classique agonise. Le territoire romain s’est scindé en 2 en 395 : A l’Ouest, l’empire d’occident avec Ravenne comme Capitale ; à l’Est l’empire d’orient avec Constantinople. Les frontières vont et viennent au gré des invasions. L’Empire Romain d’occident disparaît au moment des invasions barbares. (Il renaît en 800 après Jésus-Christ lorsque Charlemagne se fait couronner empereur d’Occident, par le Pape Léon III).
La chute de l’Empire Romain en 476 et l’arrivée en Gaule des Francs Saliens marquent un tournant dans l’histoire.
Les victoires sur les Gallo-Romains (bataille de Soissons en 486 - se renseigner sur le vase de Soissons !), sur les Alamans (bataille de Tolbiac en 496) et sur les Wisigoths, commandés par Alaric (bataille de Vouillé en 507) permettent au Roi des Francs CLOVIS (baptisé en 496 à Reims par l’évêque Rémi) de prendre le contrôle de la quasi-totalité de la Gaule (excepté les territoires des Burgondes et une partie du Sud). En FRANCE : LE MOYEN AGE... Les Mérovingiens (448/751) : cette dynastie de rois francs descendant de Mérovée (448/458), grand-père de CLOVIS, régna du V° au VIII° siècle (sans oublier Childéric Ier…, Clotaire Ier, Childebert I, Chilpéric I, Sigebert Ier…, Dagobert 1er…) et s’acheva avec les « rois fainéants », trop faibles… Ces derniers laissaient les Maires du Palais gouverner à leur place.
Les Carolingiens (751/987) : cette dynastie royale qui tire son nom de CHARLES MARTEL (avec son fils Pépin Le Bref, et son petit-fils CHARLEMAGNE ou CHARLES 1er le Grand : Roi de France - 768/814 - et Empereur d’Occident - 800/814 -) exerça sa souveraineté pendant trois siècles (du VIII° au X° siècle) en faisant la place à la féodalité ou époque des fiefs (le seigneur ou comte d’un grand domaine était le vassal du suzerain ou roi) et de la chevalerie formée de guerriers équipés de cuirasses…
Les Capétiens (987/1328) : dynastie royale, du fondateur de la lignée Hugues Capet (roi de 987 à 996), régna en France directement du X° au XIV° siècle (avec 14 rois dont PHILIPPE AUGUSTE, LOUIS IX -Saint-Louis-, Philippe IV Le Bel …, et les Valois directs de 1328 à 1589 avec: Philippe VI, Jean II, Charles VII, LOUIS XI, Charles VIII, en affrontant la Guerre de Cent Ans ; LA RENAISSANCE... + les Valois d’Angoulême : Louis XII, FRANCOIS Ier, Henri II, Charles IX et Henri III, en connaissant les Guerres de Religions ... Les Bourbons de France et de Navarre de 1589 à 1792 et de 1815 à 1830 avec (HENRI IV -Premier des Bourbons- LOUIS XIII, LOUIS XIV, LOUIS XV, LOUIS XVI, LOUIS XVIII et CHARLES X et enfin LOUIS-PHILIPPE Ier, Bourbon d’Orléans de 1830 à 1848.
La prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, reste le symbole le plus important de la Révolution française. Elle marque pour tout un peuple, l’abolition des privilèges le début de la chute de l’Ancien Régime et le passage à une monarchie constitutionnelle. De cet évènement vont naître la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, le drapeau tricolore (1790), la Première République (1792) et les trois Valeurs fondamentales de la souveraineté de la France : Liberté. Egalité. Fraternité. Marianne apparut sous la forme allégorique pendant la Révolution. Elle fut gravée sur les monnaies et les timbres en 1849. A partir de 1877 des bustes de Marianne remplacèrent les bustes de Napoléon III dans les Mairies.
La II° République -1848/1852- mit fin définitivement à la Monarchie en France, mais ne sera qu’une brève parenthèse entre elle et le Second Empire.
La République ne peut périr, si tous les citoyens restent debout pour la défendre quand on voudra l'attaquer. (Le 1er mars 1871 Georges Clémenceau) La nation Française n'obéira pas toujours à ceux qui n'ont aucun droit de la commander. (Louis Napoléon Bonaparte en 1871)
Nul ne peut prétendre à la magistrature suprême s'il n'est nourri d'une culture exceptionnelle, avisé aux affaires de la Nation, doué à la politique (Georges Héméret). * III°, IV° et V° REPUBLIQUES à suivre sur www.saintetiennedetinee.com
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IL Y A + de 200 ANS… En 1793, le 4 février, le 85ème département français
(les Alpes Maritimes) est créé, à
partir du Comté de Nice ; le 24
mars, 3 Districts (Menton, Nice et Puget-Théniers avec 20 Cantons)
composent le Département. En 1800, le 17 février, les Arrondissements de Nice, Monaco et
Puget-Théniers complètent la liste. Monaco est rendue aux
Grimaldi en 1814, la Savoie et le Comté de Nice en 1815, au Royaume de
Sardaigne ; Grasse et Saint-Paul retournent au Var. En 1848, le Comté de Nice (Royaume
de Sardaigne) annexe Menton et Roquebrune Cap Martin, auparavant monégasques, qui deviennent Villes libres, après une mini-révolution. En 1860, le 24 mars, avec le
Traité de Turin, la Savoie et le Comté de Nice sont annexés à la France, Isola en mars 1861, ainsi que Menton et
RCM ;
Tende, la Brigue, Mollières restent sardes, puis italiennes jusqu’en 1947. Ce traité
d’annexion, signé par Napoléon III, empereur des français et Victor Emmanuel
II, souverain sarde et futur roi d’Italie (en
1861), entre officiellement en vigueur le 14 juin 1860. Le plébiscite du 15 et 16 avril 1860
confirme l’annexion à 99.26 % des votants (ou à 83.82 % des inscrits : soit
25 743 OUI sur 25 933 votants et 30 712 inscrits, 160 NON, 30
NULS et 4 779 abstentions – A Saint-Etienne
de Tinée : 100% de OUI). Après la messe, ce sont les hommes qui ont
voté, accompagnés éventuellement de leurs épouses et enfants. La bonne humeur règne, les fifres et les
tambourins résonnent… Les troupes impériales françaises entrent
dans Nice. Le drapeau français flotte sur le Palais des Ducs de Savoie, rois de
Piémont et de Sardaigne. Le 23 juin 1860, la deuxième création du Département des
ALPES MARITIMES englobe l’arrondissement de Grasse détaché du Var. Le 24 octobre 1860, le Département s’organise en
Chef-lieu : NICE, en sous-préfectures : Grasse et Puget-Théniers. En 1861, le 2 février, un traité
d’union douanière avec Monaco voit le jour. En 1862, le rattachement de Menton et de RCM (acheté
pour l’équivalent de 400
millions de francs à Monaco) se réalise enfin. En 1897, la route parvient à Saint-Etienne de Tinée. En 1947, le 10 février, le traité de Paris,
suite aux conséquences de la 2ème guerre mondiale, permet le
rattachement des vallées supérieures de la Tinée, de la Vésubie et de la Roya à
la France. NB : En
1388, le Comté de
Nice devenait, à titre provisoire, une
division administrative de la Maison de Savoie
(Royaume de Piémont-Sardaigne) sous le nom de Terres neuves de Provence… En
septembre 1792, la France avait occupé et annexé la Savoie et le Comté de Nice.
Selon
Emile Zola, NAPOLEON III est un brave
homme, hanté de rêves généreux, incapable d’une
action méchante, très sincère dans l’inébranlable conviction qui le porte, à
travers les événements de sa vie qui est celle d’un homme prédestiné, à la
mission absolument déterminée, inéluctable, l’héritier du nom de Napoléon et de
ses destinées. Toute sa force vient de là, de ce sentiment des devoirs qui lui
incombent. Et Philippe Seguin
nous rappelle : Ce qui fait de Louis
Napoléon un homme à la fois attachant et respectable, ce n’est pas
seulement son impressionnante œuvre, c’est aussi et surtout la fidélité à ses
convictions. Ce qui le distingue, c’est qu’il fut le roi
du peuple, tandis que les autres furent les rois des nobles et des privilégiés. Il est important, écrit Raphaël Dargent, dans une époque comme la nôtre, dans un pays comme le nôtre, qui ne
sait plus bien qui il est ni où il va… de rapatrier ses idées. Rapatrier un peu
du bonapartisme, qui n’est en somme… que l’expression jamais complètement
étouffée de la seule politique qui sied à la France… : celle de la
synthèse nationale et du rassemblement populaire. Un poète et
écrivain français le surnomma Napoléon le Petit. Il écrivit un texte
à VOIR dans HUMOUR/HUMEUR ci-dessus...) MAIS QUI EST
DONC cet opposant irréductible à Napoléon III ?
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