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Réflexion - Action - Archives janvier 2020 -
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La déchristianisation :
La France n’est pas seulement laïque, mais aussi parfois laïcarde ; elle a peur des religions, et ce d’autant plus que l’ignorance religieuse se déploie. Selon Jérôme Fourquet (directeur du département Opinion et Stratégies de l'IFOP), le socle de la France d'autrefois, sa matrice catho-républicaine, s'est complètement disloqué. L'effacement progressif de l'ancienne France sous la pression de la France nouvelle induit un effet d'"archipélisation" de la société toute entière : sécession des élites, autonomisation des catégories populaires, formation d'un réduit catholique, instauration d'une société multiculturelle de fait, dislocation des différences culturelles communes... La déchristianisation a déstabilisé les 2 pôles (catholique et laïque-républicain) qui, plus profondément , reposaient sur un soubassement imprégné de culture judéo-chrétienne, remettant en question les fondements mêmes sur lesquels les deux pôle reposaient. La déchristianisation ne pouvait donc pas rester sans conséquences sur l'ordre politique
et sur le paysage électoral.
Mais ce à quoi nous assistons aujourd'hui n'est pas seulement le résultat d'un renouvellement générationnel, mais d'un basculement
civilisationnel
et anthropologique sans précédent.
A SUIVRE... Quand la foi n'est plus chevillée au corps, ni nourrie, arrivent les temps ténébreux que nous vivons : dans et hors l'Eglise. Cette cassure date de 1965, selon certains, de Vatican II (1962-65) qui va changer les habitudes chrétiennes (liturgie, pratique de pénitence, vêtements ecclésiastiques, modes de vie des ecclésiastiques surtout, messe dominicale, confession annuelle... + l'effacement de la prédication des "fins dernières" (la mort, le jugement, le paradis, l'enfer, le purgatoire). Pourtant un christianisme sans dogmes n'a pas d'intérêt, il a tout risque de s'effondrer dans une sentimentalité sans consistance. La quasi disparition du prénom Marie et l'engouement pour des prénoms arabo-musulmans (18 % en 2016) régionaux ou anglo-saxons, nous font rentrer dans une ère "post-chrétienne". Il y a d'autres critères que le taux de remplissage des églises qui indiquent la déchristianisation de la France : les préférences en matières d'obsèques (la crémation a pris le pas sur l'enterrement), le nombre de prêtres est passé de 28 694 en 1995 à 14 786 en 2017, les mariages (de 120 000 à 50 000) et la nuptialité, les baptêmes (de 400 000 à 230 000), la sexualité, la décrispation de la société sur l'homosexualité... Entre 1945 et le début des années 1980, les naissances hors mariage représentaient moins de 10 % de naissances. En 2018, c'est 60 %. C'est devenu la norme, en l'espace de deux générations. |
La déchristianisation (suite) :
Avec bientôt l'élargissement du droit à la PMA aux couples de
lesbiennes ou aux femmes
célibataires, on va aboutir à des naissances sans père, c'est à dire une rupture encore avec l'ordre philosophique, anthropologique et même psychologique. Les conséquences du déclin de l'Eglise catholique (et de la Rouge) ne sont pas seulement sociologiques, elle touchent au sens de la vie. Cet analyste conclut : les catholiques de France sont encore nombreux, actifs, organisés, mais ils n'ont plus la force d'autrefois et ils ne sont plus une puissance politique et sociale capable d'influer significativement sur la trajectoire de la société française. Selon Constance Prazel, le problème est plus profond que celui d'un anticatholicisme primaire, comme on pourrait être tenté de le croire de prime abord. Journalistes et hommes politiques, sociologues et éditorialistes sont comme tétanisés devant cette réalité à leurs yeux curieuse et totalement incongrue, la foi. Elle est conçue et appréhendée comme une bizarrerie, la survivance anachronique d'un réflexe archaïque en ce début de XXIème siècle. Ainsi , des pans entiers de la réalité humaine, de l'étoffe spirituelle des êtres et des civilisations leur échappent totalement, avec des conséquences gravissimes... Terrible tendance que celle qui tend à éradiquer avec obstination la religion de la vie publique, comme d'ailleurs de la vie privée. Emerge sous nos yeux un monde desséchant de matérialité sans esprit, sans âme. Bernanos définissait le monde moderne comme une "conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure"... Fille aînée de l'Eglise redevient une terre chrétienne, en
reprenant
le collier des premiers chrétiens, en repartant à l'offensive pour reévangéliser avec le réseau des paroisses, les mouvements d'action-catholique, le scoutisme, les Etablissements scolaires catholiques, le Secours catholique et en remettant l'église au milieu du village... Le silence n'est-il pas la plus grande persécution ? Jamais les saints ne se sont tus. Arrêtons de répéter que notre destin dépend du bon vouloir d'un Dieu étranger, que dès notre naissance nous sommes marqués par le péché, que nous devons passer notre vie à demander pardon de ses soi-disant fautes et que nous devons souffrir à l'exemple du Christ. N'abusons pas des " aie pitié de nous Seigneur" et "je ne suis pas digne"... Répétons plutôt sans relâche, haut et fort, "qui sommes-nous ?", "où allons-nous ?", "nous ne sommes pas seuls"... Revisitons la Bible : https://croire.la-croix.com/Definitions/Bible
Si les chrétiens croient, font confiance à leur foi -
cette
foi ferait
A SUIVRE...d'eux, en vérité, l'âme du monde -. Dans nos églises, on apprendrait l'extraordinaire nouvelle d'un Amour qui sauve. |
La déchristianisation :
Tournons-nous alors vers Jésus, le Christ, notre Dieu connu, et la Vierge Marie. Posons-leur toutes les questions : leurs réponses sont le Chemin, la Vérité, la Vie. http://www.saintetiennedetinee.com/juillet2016.html Il en est de même de l'Occident selon le Cardinal Robert Sarah : A la racine de l'effondrement de l'Occident, il y a une crise culturelle et identitaire. L'Occident ne sait plus qui il est, parce qu'il ne sait plus et ne veut pas savoir qui l'a façonné, qui l'a constitué, tel qu'il a été et tel qu'il est. De nombreux pays ignorent aujourd'hui leur histoire. Cette autoasphyxie conduit naturellement à une décadence qui ouvre la voie à de nouvelle civilisations barbares. Notre monde est est au bord du gouffre : Crise de la foi et de l'Eglise, déclin de l'Occident, trahisons de ses élites, relativisme moral, mondialisme sans limite, capitalisme débridé, nouvelles idéologies, épuisement politique, dérives d'un totalitarisme islamiste... L'homme doit faire du chemin de sa vie l'expérience d'une élévation de l'âme, et ainsi quitter cette vie en créature plus élevée qu'il n'y était entré. COMMENT alors éviter l'enfer d'un monde sans Dieu, d'un monde sans homme, d'un monde sans espérance ? Décidons-nous à croire, à faire confiance à notre foi. Cherchons et rencontrons le CHRIST, notre Dieu et sa Mère.
Prions, car tout dépend de Dieu, mais agissons comme si tout dépendait de nous. Il y a 20 ans, l'Académicien Amin
Maalouf s'inquiétait de la montée
des Identités meurtrières dans son livre "Le naufrage des civilisations". Avec "Dérèglement du monde", il est convaincu que nous arrivons au seuil d'un naufrage global, qui affecte toutes les aires de civilisation. L'Amérique, bien qu'elle demeure l'unique superpuissance, est en train de perdre toute crédibilité morale. L'Europe, qui offrait à ses peuples comme au reste de l'humanité le projet le plus ambitieux et le plus réconfortant de notre époque, se disloque. Le monde arabo-musulman est enfoncé dans une crise profonde qui plonge ses populations dans le désespoir, et qui a des répercussions calamiteuses sur l'ensemble de la planète. De grandes nations "émergentes" ou "renaissantes", telles la Chine, l'Inde ou la Russie font irruption sur la scène mondiale dans une atmosphère délétère où règne le chacun-pour-soi et la loi du plus fort. Une nouvelle course aux armements paraît inéluctable. Sans compter les graves menaces (climat, environnement, santé...) qui pèsent sur la planète et auxquelles on ne pourrait faire face que par une solidarité globale qui nous fait précisément défaut. Le cardinal Sarah insiste : J'ai peur que l'Occident ne meure. Il y a beaucoup de signes. Plus de natalité. Et vous êtes envahis, quand même, par d'autres cultures, d'autres peuples, qui vont progressivement vous dominer en nombre et changer totalement votre culture, vos convictions, vos valeurs... |
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