www.SaintEtiennedeTinee.Com

 

Portail sur Saint Etienne - Auron

 

 

Réflexion - Action - Archives janvier 2012-

 

 

Accueil

 

 

 L’HISTOIRE de la FRANCE et des français…

Notre histoire de France est la conquête progressive… entre autre de notre liberté…

Retrouvons au début l’essentiel  avec des clins d’œil et par la suite des récapitulations partielles avec des cartes et des schémas explicatifs.

DES ORIGINES à l’AN 987 :

Les Australopithèques (-6 millions d’années), le Paléolithique,
La PREHISTOIRE, la découverte du feu, les grottes de Lascaux… le Néolithique, l’extinction des dinosaures… L’ANTIQUITE, l’Age de cuivre, l’Age du bronze, l’invention de l’Ecriture, l’’homo Sapiens… les
Celtes Brennus à Rome en 390 av. JC : malheur aux vaincus…, les gaulois (les druides, les bardes, les dieux celtes…), l’âge de fer…Vercingétorix… la pax romana…

la CIVILISATION GALLO-ROMAINE le Code Théodosien… Le latin supplante les dialectes gaulois…

le Christianisme : religion d’Etat… les arènes de Nîmes, Fréjus, le théâtre d’Orange… l’artisanat, le commerce, l’économie… les invasions barbares (Vandales, Suèves, Alains, Wisigoths, Burgondes, Huns… et Francs…)…

l’époque mérovingienne avec Chlodion (428), Mérovée (447), Childéric 1er (457)    et  Clovis (482/511), la Loi Salique… la création du Royaume des Francs… les Rois fainéants…

la FIN DE L’ANTIQUITE… la féodalité, le MOYEN AGE … le Traité de Verdun (843)… les relations avec l’Orient…

la dynastie carolingienne… le Haut Moyen Age… la France et l’Europe naissent… avec Pépin le Bref (751),

Charlemagne (768/814), Louis 1er le Pieux (814), Charles II le Chauve (840)… Louis II le Bègue, Louis III, Carloman (3ème), Charles le Gros, Charles III le Simple, Louis IV d’Outremer, Lothaire et Louis V le Fainéant, l’esclave devient « paysan libre »… l’argent remplace le troc le choc des civilisations… la guerre de conquête des musulmans…

NB : Encore aujourd’hui, de nombreux moines et moniales s’appuient sur la spiritualité proposée par la règle Saint Benoît (VIème siècle).

LES CAPETIENS de 987 à 1328 :

Cette dynastie règne sur le Royaume de France… de Hugues Ier Capet (qui impose la « paix de Dieu » aux seigneurs…

de Robert II le Pieux (quand l’Occident chrétien connaît la terrible « peur de l’an mil »…), de Henri Ier (son règne est marqué par des luttes pénibles contre les grands seigneurs…) à Charles IV le Bel (dernier capétien…), le pouvoir de l’Eglise est important… passage de l’art roman à l’art gothique

Les croisades s’organisent sous : Philippe Ier (il est excommunié par la papauté, comme son grand-père Robert II…),

Louis VI le Gros (il lutte contre l’empereur d’Allemagne et le roi d’Angleterre…), Louis VII le Jeune (il participe à la deuxième croisade…),

Philippe II Auguste (il remporte en 1214 la victoire de Bouvines…), Louis VIII le Lion (il termine la tragique croisade contre les Albigeois…),

Louis IX Saint Louis (il dote le royaume d’institutions durablesconduit les 7° et 8° croisades),

Philippe III le Hardi (il fera la guerre au royaume espagnol d’Aragon…),

Philippe IV le Bel (sous son règne, les papes s’installent en Avignonil réunit les premiers états généraux et renforce l’appareil administratif de la royauté),

Louis X le Hutin (il permet l’affranchissement des serfs, contre paiement d’un droit…),

Jean Ier le Posthume règne 5 jours ! Philippe V le Long  proclame le principe de l’inaliénabilité du territoire royal…

LES VALOIS de 1328 à 1589 :

La guerre de Cent Ans (1337/1453)… la peste noire… le traité de Bretagne (1532)… Huit guerres de religion sous :

Philippe VI de Valois -1328/50- (le royaume est à nouveau amputé, décimé et ruiné…),

Jean II le Bon (de nombreuses jacqueries et grandes compagnies de soldats -brigands- ravagent le royaume…),

Charles V le Sage (avec le connétable Bertrand du Guesclin, la royauté retrouve sa grandeur et sa prospérité…),

Charles VI le Bien-Aimé puis le Fol (le traité de Troyes donne le royaume à Henri V, roi d’Angleterre…),

Charles VII le Victorieux (avec Jeanne d’Arc la reconquête du royaume se réalise…),

Louis XI le Prudent -1461/83- (dernier roi du Moyen Age…) établit la gabelle sur le sel et la taille sur la fortune des roturiers

LA RENAISSANCE :

CharlesVIII l’Affable -1483/98- (entame les guerres d’Italie…),

Louis XII le Père du peuple (baisse les impôts  et réorganise
la justice…),

François Ier (sous le commandement de Bayard, chevalier sans peur et sans reproche, la France est victorieuse à Marignan -1515-, le français, langue officielle, remplace le latin…).

Henri II  (les rivalités religieuses dégénèrent en guerres civiles…),

François II -1559/60- (Catherine de Médicis tente de calmer les tensions entre protestants et catholiques…),

Charles IX  (la tension monte entre les Guises catholiques et Coligny chef du parti protestant… Les guerres de religions  culminent en 1572 avec la Saint-Barthélemy…),

Henri III  (son dernier acte est de faire d’Henri de Navarre son successeur…). La France passe du Moyen Age à l’époque moderne…

NB : Le calendrier grégorien  (du Pape Grégoire XIII en 1582)   remplace le « julien » (de 46 avant JC).

LES BOURBONS - 1589/1793 et 1814/1830 - :

Après 250 ans de règne des Valois, le royaume de France est dirigé par :

Le (Bon) HENRI IV  (avec Marie de Médicis sa deuxième épouse, ses ministres Sully et Villeroy) restaure le pouvoir monarchique et la remise en ordre du royaume.

Il prône la réconciliation nationale et promulgue L’Edit de Nantes (1598), améliore les routes et les canaux… crée Québec avec Samuel Champlain… Il est assassiné par Ravaillac en 1610.

LOUIS XIII  le Juste -1610/1643- (avec son épouse Anne d’Autriche et son grand ministre le cardinal de Richelieu) renforce l’autorité des intendants pour maintenir le pouvoir royal…

Richelieu engage la France dans la grande guerre de Trente Ans 1618/1648 - … avec Condé, la victoire de Rocroi… et la Fronde  Avec l’aide de Mazarin, Anne d’Autriche gouverne de 1643 à 1661

LOUIS XIV le GRAND ou «le roi soleil » du «Grand Siècle » - 1654/1715 (avec l’infante Marie-Thérèse d’Autriche son épouse, Racine, Molière… et Lully) fait de l’art une affaire d’Etat.  Il achète la manufacture des Gobelins, construit pendant 50 ans le somptueux Palais de Versailles … Il impose sa volonté à l’Europe au prix de guerres incessantes et ruineusesIl est le monarque absolu  qui concentre tous les pouvoirs…

LOUIS XV le BIEN AIME -1723/1774- (son cousin, le régent Philippe d’Orléans assure  le redressement économique du pays de 1715 à 1722…) se marie avec Marie Leszczynska en 1725, fille du roi de Pologne… Il engage la France dans la guerre de sept ans -1756/1763 - et cède le Canada et l’Inde à l’Angleterre…

La Lorraine et la Corse entrent enfin dans le domaine royal…

Le « siècle des Lumières » apporte les idées libérales des philosophes et prépare déjà la Révolution

LOUIS XVI  - Roi de France de 1774 à 1791 et Roi des français en 1791/92 - épouse l’archiduchesse Marie-Antoinette… Il publie l’Edit de Tolérance en 1787Les Etats Généraux de 1789 révèlent la frustration de la bourgeoisie et du peuple…Le 14 juillet, la prise de la Bastille, symbole du despotismel’ANCIEN REGIME s’effondre dans le sang et la terreur…

LA REVOLUTION FRANCAISE  - 1789/1792 -

la REPUBLIQUE est née… le roi  et la reine sont guillotinés en 1793.

LA  Ière  REPUBLIQUE  - 1792/1799 -   (le coup d’Etat du 18 Brumaire AN VIII)

LE CONSULAT  - 1799/1804 - (Napoléon Bonaparte)   

Le Ier EMPIRE  - 1804/1815 - (Napoléon Ier)

LA MONARCHIE DES BOURBONS  - 1814/1830 -

LA DYNASTIE DES ORLEANS  - 1830/1848 -

LA  IIème  REPUBLIQUE -1848/1852- (Louis Napoléon Bonaparte)

LE SECOND EMPIRE -1852/1870- (Napoléon III)

LA  IIIème  REPUBLIQUE -1870/1940- (1ère Guerre mondiale 14-18 et deuxième Guerre mondiale 1939/40/45)

L’ETAT FRANÇAIS  - 1940/1944 - …

LE  GOUVERNEMENT PROVISOIRE  - 1944/1947 -

LA  IVème REPUBLIQUE  - 1947/1958 -

LA Vème REPUBLIQUE  - 1958 à nos jours…

 

N B :

L’Assemblée Constituante (1789/1791) et l’Assemblée Législative (1791/92) abolissent les privilèges et les droits féodaux. Les biens du clergé sont déclarés biens nationaux.

La France est divisée en départements.

La Convention girondine puis montagnarde et thermidorienne (1792/1795) proclame la 1ère République le 22 septembre 1792 et instaure la Terreur de juin 1793 à Juillet 1794

Le Directoire (1795/1799) est la période comprise entre la nouvelle Constitution (de l’an III ) et le Coup d’Etat de Napoléon Bonaparte.

L’HISTOIRE… DE  FRANCE :

Souvent nous n’en savons que la fin. Reprenons le début pour en atteindre le cœur.

Les premiers hommes préhistoriques  (1,8 million d’années à 4 000 av. JC)  vivaient en nomades, sous un climat chaud et pluvieux. Ils erraient dans les grandes forêts ou les savanes. Ils se nourrissaient de fruits sauvages, d’herbe et de racines. Ils se servaient de morceaux de silex (ou coups de poing) comme armes de chasse, mais aussi pour écorcer les arbres, déterrer les tubercules, dépecer les animaux et racler les peaux.

Ils apprenaient également à chasser (avec l’aide du lasso, de l’arc ou du piège), à fabriquer de nouveaux outils (pointes et racloirs en silex, pointes, aiguilles et harpons en os) et à découvrir le feu.

Sous un climat plus froid, ils habitèrent des grottes, chassèrent le renne, l’ours, le bison… et décorèrent les parois des cavernes (peintures et sculptures de bisons, chevaux, bouquetins, lion des cavernes… phoques, pingouins…

Certains sites de plus de 300 000 ans, comme Tautavel (Pyrénées Orientales) et Terra Amata à Nice (Alpes Maritimes)… et ceux entre 200 000 et 6 000 ans av. JC :

- à Chauvet-Pont-d’Arc en Ardèche, un bestiaire de 50 000 ans,

- à Aurignac (chef lieu de la Haute Garonne) avec l’apparition vers 33 000 ans av. JC de l’Art figuratif,

- à Cosquer  la grotte sous-marine du Cap Morgiou (Sud Est de Marseille) avec des peintures pariétales paléolithiques de 28 000 ans,

- dans les Landes, la grotte du Pape, la Dame de Brassempouy  de 25 000 ans,

- dans les grottes de Grimaldi, «l’Homme de Menton », âgé de 25 000 ans, Méditerranéen, chasseur-cueilleur ;

- en Dordogne : Lascaux-Montignac et son formidable bestiaire, des gravures vieilles de 22 000 ans à Cussac (Le Buisson de Cadouin), les figures pariétales datant du magdalénien (13 000/8000 av. JC) à Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac (appartenant au site de la Madeleine), Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil sur la Vézère, les Combarelles et Font de Gaume, l’abri du Cap Blanc dans le Périgord ;

- dans l’Ariège : Niaux, ses peintures rupestres de 13 000 ans, tout près, Bédeilhac et Le Mas-d’Azil sur l’Arize, les peintures préhistoriques de Pech-Merle (Cabrerets dans le Lot) et Cougnac (Peyrignac-Lot) en Quercy,

et à Angles surAnglin (Vienne), à Gouy (près de Rouen (Seine Maritime)… et bien d’autres sites en témoignent.

C’était « l’âge de pierre » taillée puis polie.

L’ « homme des cavernes » (30 000 ans avant J. C.) avait « le même aspect physique, les mêmes facultés cognitives, les mêmes aptitudes techniques, la         même  créativité artistique que nous », aujourd’hui.  

Cette population du Paléolithique fabriquait :

-  des huttes de branchages, des enclos coupe-vent ou des abris en os de mammouth,

- des cabanes à demi enterrées 23 000 ans comme à La Vigne-Brun dans les gorges de la Loire,

-   des yourtes circulaires tendues de peaux ou des tipis, comme il y a 13 000 ans à Pincevent en Seine et Marne.

Cette population habitait aussi dans des abris rocheux près d’une rivière comme à Roc au Sorciers  (15 000 ans).

Elle se déplaçait à l’aide de travois tractés par des rennes, des chiens ou des chevaux, et transportait les enfants, les peaux et les ustensiles ménagers…

L’homme de Cro-Magnon ne peignait pas seulement des bisons et des aurochs (15 000 ans). A la Marche (Lussa-les-Châteaux dans la Vienne) une véritable galerie de portraits et de caricatures est représentée sur des dalles et des plaquettes gravées.

La peinture et la  gravure étaient une façon de s’exprimer.

Comme l’aigle et le lion sont des symboles du pouvoir, le serpent celui de la pharmacie… et celui du cheval et du bison ? Et les signes géométriques, à côté de ces figures ?

Il y a une logique, une philosophie, un besoin de comprendre l’univers « qui repose sur la confrontation en binôme :

le mâle et la femelle, le monde humain et le monde animal, le jour et la nuit, le ciel et la terre…

Chacun des deux pôles a besoin de l’autre pour se réaliser, comme s’il s’agissait de charges électriques de signes opposés émettant des étincelles lorsqu’elles entrent en contact ».

Cette vision dualiste est une façon de penser pour soutenir que la mort est le complément de la vie, l’homme celui de la femme, le jour de la nuit

Chaque roche peinte, sculptée, gravée ou ornée délivre donc un message et représente des « vérités éternelles ».

L’ « homo sapiens sapiens » -deux fois sage- « inventa l’outillage, l’art, les bijoux, l’arc, la terre cuite, le culte des morts… ». Même, l’homme de Neandertal, prédécesseur du « Cro-Magnon », enterrait avec soins ses morts… Cependant n’était-il pas un peu cannibale ?

Un terrible réchauffement climatique avec fonte des glaciers (11 000/12 000 ans av. J. C.) entraîna une montée progressive jusqu’à plus de cent mètres du niveau des mers.

Et ces chasseurs-cueilleurs et pêcheurs… même de mollusques… survécurent !

NB : Recherchons la période PALEOLITHIQUE avec l’homme habile « Homo Habilis », sur l’homme debout « Homo  Erectus », sur les 2 lignées de l’homme qui sait ou « Homo Sapiens » (Néandertalien et Cro-Magnon)…

Renseignons-nous aussi sur les 3 civilisations :

- 3300  avant JC : la civilisation Sumérienne de Mésopotamie (actuelle Irak) avec l’empire akkadien  au environ de - 2345.

- 3100  av. JC : l’unification de l’Egypte  et  - 2500 av. JC : l’apogée de la civilisation de l’Indus (actuel Pakistan).

D’autres outils ont été fabriqués, la hache et le couteau pour travailler le bois, le pic pour creuser le sol, la faucille à petites dents de silex…

Pendant l’ANTIQUITE  (4 000 av. JC à 500 ap. JC) :

Nos ancêtres étaient devenus très adroits et avaient appris à cultiver la terre (blé et orge) et à élever des animaux (chien, cheval, bœuf, mouton et porc).

Sous un climat plus doux, ils construisirent des huttes, groupées en villages ou en cités lacustres. Ils dressèrent des dolmens (tombeaux de pierres) et des menhirs (monuments religieux en l’honneur du soleil et du tonnerre).

Les Celtes (Gaulois en Gaule)  descendirent du Nord-est vers le Centre et le Sud jusqu’à la fin de « l’âge du bronze (900  ans av. JC).  Ils savaient travailler le cuivre et l’étain.

Ils étaient d’habiles cultivateurs. L’olivier était déjà domestiqué, ainsi que la vigne, puis l’abricotier, le noyer, le châtaigner, le pommier…

Massalia (Marseille) fut fondée (- 600) par des marins grecs venus de Phocée.

Les artisans faisaient de la poterie, tissaient le chanvre, le lin et la laine pour faire des étoffes et fabriquaient des outils et des armes en bois et en fer (à l’aide de fours). C’était « l’âge de fer »…

Trois cartes ci-après sur la « GAULE » celtique et sur l’Empire romain nous éclairent…

Ces Gaulois se battaient entre eux et étaient divisés en une soixantaine de peuples. Ils adoraient beaucoup de dieux et avaient un grand respect pour leurs druides.

Le « grand roi des guerriers » Vercingétorix, issu d’une famille arvernes,  fut notre premier héros national.

Il entreprit, à la tête d’une coalition de peuples gaulois, de vaincre les légions romaines de Jules César. Après la victoire à Gergovie, en juin 52 av. JC, Vercingétorix fut capturé à Alésia en septembre. Dès 49  av. JC, les Gaulois s’habituèrent à vivre comme les romains, d’où leur nom de gallo-romains..

Ils construisirent de nombreuses villes (Arles, Nîmes, Orange, Vaison la Romaine, Glanum, Lyon, Autun, Lutèce, Reims, Saintes, Bordeaux…). Le pont du Gard est un immense aqueduc qui amenait l’eau jusqu’aux fontaines de Nîmes. Des voies romaines permirent de circuler et de faciliter les échanges à travers toute la Gaulle. Cette dernière devint riche. Les gallo-romains continuèrent à cultiver le froment, le blé noir ou « sarrasin », l’épeautre, l’orge, l’ersou « lentille bâtarde »…

Des villas, des thermes, des théâtres, des arènes, des cirques et des monuments furent édifiés.

L’empereur Auguste, à partir de 27 av. JC, donna une nouvelle organisation à la Gaule, en incorporant trois nouvelles provinces (Belgique, Lyonnaise  -ex-celtique- et Aquitaine) avec comme capitale Lugdunum (Lyon).

Peu après l’établissement des Romains en Gaule, Jésus, un « homme sage » pour les uns, le Messie  pour d’autres, prophétisait en Palestine…

Ce Jésus, le Christ, aidait son entourage… en préconisant : « d’aimer…» et en annonçant : sa résurrection  à ses apôtres et disciples, lesquels continuèrent cette prédication en Asie mineure et en Grèce.

De nombreux marchands grecs venaient en Gaule, à Marseille, à Vienne et à Lyon… Ce sont eux qui firent connaître la religion chrétienne  dans le Sud de la Gaule et la Vallée du Rhône.

Les premiers chrétiens étaient persécutés et beaucoup furent martyrisés (Blandine, l’évêque Pothin , Ponticus et Sanctus… à Lyon…, (saint) Denis, premier prévôt de Paris en 250…).

NB : L’empereur Constantin, en 313, décida de rendre libre la pratique de la religion chrétienne. (Il transféra, en 330, la capitale de l’Empire romain et byzantin à Constantinople, ex-Byzance).

Retenez aussi 378 : désastre romain à Andrinople, face aux Goths ; 395 : mort de Théodose et division de l’empire romain en 2 parties ; 410 : saccage de Rome par Alaric Ier et 415 : fondation du royaume wisigoth de  Toulouse.

Saint-Martin fonda les monastères de Ligugé et de Marmoutier. Il évangélisa la gaule et fit construire de nombreuses églises. Sainte-Geneviève protégea Lutèce (Paris) contre les Huns. Elle est la sainte patronne de notre Capitale.

En 451, pendant 7 jours, les Huns d’Attila (400 000 guerriers)  furent repoussés, à la bataille des Champs Catalauniques (entre Troyes, Chalons sur Marne et Verdun), par 200 000 défenseurs de la Gaule.

Pour les Gaulois opprimés Attila  était un libérateur.

Après les Romains, les Francs, venant d’Allemagne, envahirent la Gaule au V° siècle.

Les frontières changèrent au gré des invasions.. Au Sud et au Centre de la Gaule, les Wisigoths s’installèrent de la Loire au Rhône et la Provence (ex-NARBONNAISE) et tentèrent de convertir les chrétiens (de Bourges, de Clermont-Ferrand et Tour…) à l’arianisme.

Dans l’actuelle Bourgogne et le Dauphiné (Genève et Lyon), les Burgondes s’opposèrent à leur expansion.

Dans l’actuelle Belgique, les Francs saliens restèrent les défenseurs de la Gaule du Nord.

Avec leur roi CLOVIS  (482/511), ils gagnèrent plusieurs batailles (Soissons, Tolbiac, Vouillé…) en utilisant de courtes épées et leurs terribles francisques.

Les Francs vivaient comme les Gaulois, en tribus dans les clairières. Les femmes, les enfants et les vieillards cultivaient les champs pendant que les hommes allaient à la chasse ou à la guerre.

 

N B :

L’histoire de la Rome antique  courut sur près de 1300 ans. Les romains fondèrent leur ville en -753 avant J. C. puis commencèrent par s’étendre en Occident (l’Italie, l’Espagne, l’Afrique, en Gaule et même en (Grande) Bretagne) et en Orient (la Grèce, l’Anatolie, la Syrie et l’Egypte).

200 ans plus tard, ils proclamèrent une République… qui n’appartiendra pas au peuple mais à des Chefs de guerre, des empereurs… L’Empire tomba, au V° siècle, sous les assauts des barbares (Wisigoths, Ostrogoths…) mais cette chute fut due aussi à l’incapacité de ses dirigeants ?

Clovis épousa une chrétienne Clotilde, fille du roi des Burgondes. Il reçut le baptême, à Reims, en 496 par l’évêque Rémi : Il fut le premier roi chrétien.

Une nouvelle période de l’histoire commence avec le MOYEN- AGE  (500 à 1500 ap. JC).

Le royaume le plus important fut celui des Francs.

Mais ce Royaume de la dynastie des Mérovingiens est partagé en trois parties, selon la coutume, entre les 3 fils de Clovis :

L’AUSTRASIE (Champagne, Pays de la Meuse et de la Moselle et Reims comme Capitale),

LA NEUSTRIE (tout l’Ouest entre l’Escaut et la Loire avec Capitale Paris),

et LA BOURGOGNE avec Capitale Orléans  pour le Pays de la Loire et du Rhône).

 Après la guerre civile entre Chilpéric et Sigebert et la nouvelle réunification du Royaume Franc, la famille des Pippinides (ou Pépinides) porta son empreinte sur la monarchie MEROVINGIENNE défaillante des rois fainéants (639/751) avant de prendre sa place sous le nom de « CAROLINGIENS ».

En pleine guerre sainte, les califes arabes contrôlaient un territoire considérable (grande partie du Proche Orient, Afrique du Nord, Inde, Espagne). Aidés des berbères, ils conquièrent Narbonne en 719, Carcassonne et Nîmes en 725 et remontèrent la Vallée du Rhône en 726.

Charles Martel, fils naturel de Pépin de Herstal (Maire du Palais d’Austrasie) mettra fin à leur progression en 732  près de PoitiersMoussais-la-Bataille) dans la Vienne.

La cavalerie lourde mérovingienne écrasa la Cavalerie légère des sarrasins d’Abd Er-Rhamân. Il doit d’ailleurs son surnom de « Martel » à ses prouesses lors de ce combat.

Son fils, Pépin le Bref, devient le I er roi carolingien en 751. Il a le soutien de la papauté. Le pape Boniface le sacre, en 754, à Saint-Denis.

En 768, les deux fils de Pépin le Bref (Carloman et Charlemagne) se partagèrent le royaume. En 771, après la mort de Carloman, son frère est le seul roi.

 

CHARLEMAGNE  (768/814) est même sacré empereur d’occident, en l’an 800, par le pape Léon III, à Rome.          Il arrêta les barbares et fit la guerre aux Lombards, aux Sarrasins, aux Saxons (dirigés parWitikind), aux Avars…     Son neveu, le chevalier Roland mourut à Ronceveaux… (sans briser sa chère épée « Durandal » !).             

L’empereur Charlemagne gouvernera son empire en le divisant en provinces  et l’administra avec les évêques

et l’aide de Comtes (fonctionnaires royaux). Ces derniers  étaient surveillés par les missi dominici , envoyés de l’empereur. Il développa l’instruction, en ouvrant  dans chaque Evêché et chaque Monastère une école dont

l’école palatine et une bibliothèque à Aix la Chapelle où il résidait. Les moines commencèrent à copier des manuscrits ornés de belles miniatures.

En 842, le 14 février, les serments de Strasbourg, entre Louis, le germanique et Charles le Chauve, petits-fils de Charlemagne, permettent une assistance mutuelle contre leur frère l'empereur Lothaire. Ces serments sont les premiers documents où le latin cède la place aux langues vulgaires, le roman pour la partie occidentale de l'empire, le tudesque (populaire) pour la partie orientale (à l'est de la Meuse).

En 843,  au Traité de Verdun, l'empire est partagé en 3 :

 -  Louis, reçoit la Germanie (la France orientale),

 - Charles, le Chauve, l’ancienne gaule (la France occidentale) et 

      -  Lothaire, les autres pays : Belgique, Lorraine, Alpes, Provence et Italie du Nord.

A partir de 840,  les Vikings danois se lancèrent à l’assaut de l’empire carolingien. Rouen, Chartres, Tours, Orléans, Bordeaux, Toulouse, Valence… furent successivement assaillies.

Des constructions de places fortes et les paiements de lourds tributs n’empêchèrent pas les Vikings de remonter la Seine jusqu’à Paris, en novembre 885, avec leurs drakkars (dragons de mer).

Le roi, Charles le Gros (881/887), étant en guerre, en Italie, le marquis de Neustrie, Eudes  et l’évêque de Paris Gozlin

permirent à la ville de résister, malgré la famine et la peste, jusqu’au retour du roi, en 886.

Le Traité de  Saint-Clair sur Epte (911) rétablit la paix en intégrant le(s) viking(s) « roi(s) de la mer » Rollon

dans l’actuelle Normandie.

Pour se protéger des Normands, les seigneurs construisirent des châteaux forts.

L’époque des seigneurs s’appelle la féodalité.

Le jeune seigneur apprendra à être courageux et fort. Il sera page, puis écuyer. Il s’entraînera aux jeux violents, comme le tournoi. A 20 ans, il sera fait chevalier :

Il portera une armure et une épée. Il promettra de protéger les enfants, les femmes et les vieillards.

Dans le village, près du château vivaient des paysans (serfs ou vilains) qui subissaient  la corvée.

Le serf  était attaché à la glèbe (terre cultivée). Il appartenait à son seigneur. Sa vie était souvent

très rude. Parfois, il se révoltait : c’était la jacquerie.

Un monastère (Cluny par exemple) était un asile de prière et de travail. Les moines accueillaient les pèlerins, les mendiants et les paysans en danger. Ils soignaient les malades et instruisaient les enfants.

N B : C’est devant l’autel de la Vierge que les futurs chevaliers passaient la veillée des armes, parce que Marie était la plus pure et la plus noble expression de leur idéal.

Le chaste culte de Marie, mère de notre Seigneur Jésus-Christ, inspira toujours la chevalerie française.

Il créa « des traditions de loyauté, de courtoisie et d’honneur qui ont survécu à toutes les défaillances, et sont encore à l’heure présente la plus belle parure de notre civilisation ».

AU MOYEN AGE, le peuple croyait en Dieu avec ferveur.

L’Eglise  faisait tout pour diminuer les misères des pauvres gens. Les dons reçus servaient à secourir les malheureux et les malades. Elle essaya d’empêcher les guerres par la trêve de Dieu (du mercredi soir jusqu’au lever du soleil lundi matin) et la paix de Dieu (ne pas s’attaquer aux femmes, aux enfants, aux églises, aux prêtres, aux paysans).

L’Eglise punissait les mauvais seigneurs par l’excommunication (censure ecclésiastique qui exclut l’excommunié de la communion des fidèles) et l’interdit (censure qui prive les fidèles de certains biens spirituels).

HUGUES Ier CAPET (987/996) est le fils aîné d’Hugues le Grand, comte de Paris et des Francs et d’Hedwige, sœur de l’empereur Othon Ier, le grand roi de Germanie. Il ne parvint pas à abaisser les prétentions de ses vassaux, mais accrut quand même le domaine royal.

Sous le règne de Robert II le Pieux (996/1031), son fils, tout l’Occident chrétien connaît la terrible peur de l’an mille , née d’une crainte de la fin du monde prévue symboliquement mille ans après la naissance du Christ.

Henri Ier (1031/1060), second fils de Robert II le Pieux et de Constance d’Arles, fit face à des luttes familialeset aux seigneurs qui entouraient le royaume dont le duc de Normandie Guillaume, futur roi d’Angleterre.

Philippe Ier (1060/1108), fils d’Henri Ier et d’Anne de Kiev, dut affronter la défiance des seigneurs et toujours lutter contre l’incontournable  Guillaume le Conquérant. Excommunié pour bigamie, il ne participa pas à la première croisade  (1095/1099).

Louis VI le Gros (1108/1137), fils aîné de Philippe Ier et de Berthe de Hollande, s’appuya sur un ministre avisé et conseiller privilégié, le moine abbé de Saint-Denis Suger.

Il accorda aux villes des privilèges, afin de favoriser leur croissance. Il encouragea la création de communautés rurales, en leur octroyant chartes et franchises.

Louis VI lutta aussi contre les seigneurs du royaume, le roi d’Angleterre Henri Ier et l’empereur germanique

Henri V.

Louis VII  le Jeune (1137/1180), fils de Louis VI et d’Adélaïde de Savoie, participa à la deuxième croisade de 1146 à 1149. Le roi continua la lutte contre les féodaux, dont les comtes de Champagne et d’Anjou. Ce dernier, Henri Plantagenêt futur roi d’Angleterre Henri II, épousa Aliénor d’Aquitaine. Le roi de France abandonna donc ses prétentions sur l’Aquitaine, cette riche province, en 1154.

Le premier conflit avec les Anglais  date donc de l’accession de Henri Plantagenet (et de son épouse Aliénor d’Aquitaine) au trône d’Angleterre en 1154.

Ce conflit s’est terminé sous Louis IX (Saint-Louis) en 1259.

Le deuxième dura pendant la guerre de cent ans (1337/1453).

Le troisième conflit débuta en 1702, sous Louis XIV, entrecoupé de longues périodes de paix, pour finir à Waterloo en 1815.

PHILIPPE II AUGUSTE (1180/1223), fils du roi Louis VII et d’Adèle de Champagne, poursuivit la lutte contre la dynastie anglaise des Plantagenêt, face à Richard Cœur de Lion, puis à son frère, Richard sans Terre pour lui prendre la Normandie, l’Anjou et le Poitou.

La bataille de Muret, le 12 septembre 1213, au Sud de Toulouse, dans le cadre de la croisade des Albigeois, contre les Cathares, conforta la position des croisés dans le Sud-Ouest français.

Philippe Auguste dut se battre aussi contre ses alliés, l’empereur d’Allemagne Othon et le Comte de Flandre Ferrand. En 1214, cette coalition est écrasée à la Roche-aux-moines et à Bouvines., le 27 juillet.

Aux portes de Senlis, lieu de rencontre des deux envoyés du roi et de son fils Louis,  Philippe Auguste fonde l’abbaye de la victoire, consacrée à Marie et fait une statue de ND de la victoire de Bouvines (lettres patentes du 12 mars 1222).

Philippe Auguste mit en place une administration royale efficace avec les baillis et les sénéchaux et Paris  comme centre du pouvoir. Les travaux de la forteresse du Louvres commencèrent.

Son fils Louis VIII le Lion (1223/1226) épousa Blanche de Castille en 1200. Il devint roi en 1223  et poursuivit la lutte contre les Plantagenêt  et les Albigeois.

L’hérésie albigeoise (ou cathare) se fondait sur un système dualiste (le bien et le mal). Elle rejetait les enseignements et le clergé catholique (riche et aux mœurs relâchées), les sacrements et la messe.

Les Cathares détenaient-ils un secret… d’ordre ésotérique ?

NB : En Annexe lire DES SARRASINS AUX EMIGRES   (L'EXPRESS  N° 3155/56)

Pour suivre les origines de la France, veuillez : 1) reprendre les 5 arbres généalogiques avec les différentes branches royales qui  occuperont les trônes des royaumes de France et de Navarre, de Naples, de Parme et d’Espagne, sur

 www.saintetiennedetinee.com/mai2009      et 2) suivre la chronologie : - des origines à l’an 987  - les Capétiens jusqu’en 1328  - les Valois jusqu’en 1589 et les Bourbons jusqu’en 1830…

Petit rappel sur la chronologie de quelques évènements :

Chute

de  l’Empire                                                      La RE-

Romain                                                             NAIS-

d’Occident                                                         SANCE                                                                       

ANTI-

QUITE       (HAUT)      MOYEN AGE     (BAS)

476             751                 987               1328         1589           1830

---------X----------------X--------------------X----------------------X------------------------X

MEROVINGIENS                CAPETIENS   VALOIS

                         CAROLINGIENS                          BOURBONS

                                          (Les croisades)

 

De nombreuses provinces entrèrent, entre 1223 et 1226, définitivement ou provisoirement dans le domaine royal.

 

L’évangélisation de l’Europe commença le long du couloir rhodanien, dès le premier  siècle de notre ère.

 

N B : La Bataille des Trois Empires – Lépante – ou la dernière croisade  en 1571, le 7 octobre, opposa 2OO galères turques à la flotte combinée des Espagnols, de Venise et du Saint-Siège, supérieure en nombre et en puissance. Elle ferma aux Turcs la Méditerranée occidentale et ainsi marqua un coup d'arrêt à l'expansion maritime ottomane.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Archives Réflexion - Action :

Archives 2008      Archives 2009      Archives 2010

 

Saint Etienne de Tinée

 Auron

Isola 2000

Isola

Saint Dalmas le Selvage

Les Environs

Le lac de Vens

 Le lac de Rabuons

La Tinée

La Bonette

 Le Bourguet

 Roya

Le Cialancier

Douans

Sestrière

Le Pra et Boussieyas

La Blache

Le Pré du Loup

La Rougelle

Demandols

Saint Maur

Le Parc du Mercantour

La Faune et la Flore

Les Spécialités

Images d'archives

Patrimoine

 

 

 

 

 

Coup de Gueule

Humour et humeur

Coup de Coeur

 

Réflexion - Action - I -

Réflexion - Action - II-

Réflexion - Action - III-

 

Carte

 

Saint Etienne Auron