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Réflexion - Action - Archives janvier 2012-
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L’HISTOIRE de la FRANCE
et des français… Notre histoire de France est la conquête
progressive… entre autre de notre liberté… Retrouvons au début
l’essentiel avec des clins d’œil et par
la suite des récapitulations partielles avec des cartes et des schémas
explicatifs. DES ORIGINES à l’AN 987 : Les Australopithèques (-6
millions d’années), le Paléolithique, la CIVILISATION GALLO-ROMAINE… le Code Théodosien… Le
latin supplante les dialectes gaulois… le Christianisme :
religion d’Etat… les arènes de Nîmes, Fréjus, le théâtre d’Orange… l’artisanat,
le commerce, l’économie… les invasions barbares (Vandales, Suèves, Alains,
Wisigoths, Burgondes, Huns… et Francs…)… l’époque
mérovingienne avec
Chlodion (428), Mérovée (447), Childéric 1er (457) et Clovis (482/511), la Loi Salique… la création du Royaume des Francs… les Rois fainéants… la
FIN DE L’ANTIQUITE… la féodalité, le MOYEN AGE … le Traité de Verdun (843)… les relations avec l’Orient… la
dynastie carolingienne… le Haut Moyen Age… la France et l’Europe naissent… avec Pépin le Bref (751), Charlemagne (768/814), Louis 1er le
Pieux (814), Charles II le Chauve (840)… Louis II le Bègue, Louis III,
Carloman (3ème), Charles le Gros, Charles III le Simple, Louis IV
d’Outremer, Lothaire et Louis V le Fainéant,
l’esclave devient « paysan libre »…
l’argent
remplace le troc… le choc des civilisations… la guerre de
conquête des musulmans… NB : Encore
aujourd’hui, de nombreux moines et moniales s’appuient sur la spiritualité
proposée par la règle Saint Benoît (VIème siècle). LES
CAPETIENS de 987 à 1328 :
Cette
dynastie règne sur le Royaume de France… de Hugues Ier Capet (qui impose la « paix de Dieu » aux
seigneurs… de Robert II le Pieux (quand l’Occident
chrétien connaît la terrible « peur
de l’an mil »…), de Henri Ier (son règne est marqué par des luttes pénibles contre les grands seigneurs…) à Charles IV le Bel (dernier
capétien…), le pouvoir de l’Eglise est important… passage de l’art roman à l’art gothique… Les croisades s’organisent
sous : Philippe Ier (il est
excommunié par la papauté, comme son grand-père Robert II…), Louis VI le Gros (il lutte contre l’empereur d’Allemagne et le roi d’Angleterre…), Louis VII le Jeune (il participe à la deuxième croisade…), Philippe II Auguste (il remporte en 1214 la victoire de Bouvines…), Louis
VIII le Lion (il termine la tragique
croisade contre les Albigeois…), Louis IX Saint Louis (il dote le royaume d’institutions durables…conduit les 7° et 8° croisades), Philippe III le Hardi (il fera la guerre au royaume espagnol d’Aragon…), Philippe IV le Bel (sous son règne, les
papes s’installent en Avignon… il réunit les premiers états généraux et renforce
l’appareil administratif de la royauté…), Louis X le Hutin (il permet
l’affranchissement des serfs, contre
paiement d’un droit…), Jean Ier
le Posthume
règne 5 jours ! Philippe V le Long proclame le
principe de l’inaliénabilité du territoire royal… LES
VALOIS de 1328 à 1589 :
La guerre de Cent Ans (1337/1453)…
la peste noire… le traité de Bretagne (1532)…
Huit guerres de religion sous : Philippe VI de Valois -1328/50- (le royaume est à nouveau amputé, décimé et
ruiné…), Jean II le Bon (de nombreuses jacqueries et grandes compagnies de soldats -brigands- ravagent le royaume…), Charles V le Sage (avec le connétable Bertrand du Guesclin, la
royauté retrouve sa grandeur et sa prospérité…), Charles VI le Bien-Aimé
puis le Fol (le traité de Troyes donne le royaume à Henri V, roi d’Angleterre…), Charles VII le Victorieux (avec Jeanne
d’Arc la reconquête du royaume se réalise…), Louis XI
le Prudent -1461/83- (dernier roi du Moyen Age…) établit la gabelle sur le sel et la taille sur la fortune des roturiers… LA
RENAISSANCE : CharlesVIII l’Affable -1483/98- (entame les
guerres d’Italie…), Louis XII le Père du
peuple (baisse
les impôts et réorganise François Ier (sous le commandement de
Bayard, chevalier sans peur
et sans reproche, la France est
victorieuse à Marignan -1515-, le français,
langue officielle, remplace le latin…). Henri II (les rivalités religieuses dégénèrent en guerres civiles…), François II -1559/60- (Catherine de Médicis tente de calmer les
tensions entre protestants et
catholiques…), Charles IX (la tension monte entre les Guises catholiques et
Coligny chef du parti protestant… Les guerres de religions culminent en 1572 avec la Saint-Barthélemy…), Henri III (son dernier acte est de faire d’Henri de Navarre son successeur…). La
France passe du Moyen Age à l’époque
moderne… NB : Le calendrier
grégorien (du Pape Grégoire XIII en 1582) remplace le « julien » (de 46
avant JC). LES
BOURBONS - 1589/1793 et 1814/1830 - :
Après
250 ans de règne des Valois, le royaume de France est dirigé par : Le (Bon) HENRI IV (avec Marie
de Médicis sa deuxième épouse, ses ministres Sully et Villeroy) restaure le pouvoir
monarchique et la remise en ordre du royaume. Il
prône la réconciliation nationale et promulgue L’Edit de Nantes (1598),
améliore les routes et les canaux… crée Québec avec Samuel Champlain… Il est assassiné par Ravaillac en 1610. LOUIS XIII le Juste
-1610/1643-
(avec son épouse Anne d’Autriche et son grand ministre le cardinal de Richelieu) renforce
l’autorité des intendants pour
maintenir le pouvoir royal… Richelieu
engage la France dans la grande guerre
de Trente Ans 1618/1648 - … avec Condé, la victoire de Rocroi… et la Fronde… Avec l’aide de Mazarin,
Anne d’Autriche gouverne de 1643
à 1661… LOUIS XIV le GRAND ou «le roi soleil » du «Grand Siècle » - 1654/1715 (avec l’infante Marie-Thérèse d’Autriche son épouse,
Racine, Molière… et Lully) fait de l’art
une affaire d’Etat. Il achète la manufacture des Gobelins, construit pendant 50
ans le somptueux Palais de Versailles
… Il impose sa volonté à l’Europe au prix de guerres incessantes et ruineuses… Il est le monarque absolu qui concentre tous les pouvoirs… LOUIS XV
le BIEN AIME -1723/1774- (son cousin, le
régent Philippe d’Orléans assure le
redressement économique du pays de 1715 à
1722…) se marie avec Marie Leszczynska
en 1725, fille du roi de Pologne…
Il engage la France dans la guerre de sept ans -1756/1763 - et cède le Canada et l’Inde à
l’Angleterre… La
Lorraine et la Corse entrent enfin dans le domaine royal… Le « siècle des Lumières » apporte les
idées libérales des philosophes et prépare déjà la Révolution… LOUIS XVI - Roi
de France de 1774
à 1791 et Roi des français en 1791/92 -
épouse l’archiduchesse Marie-Antoinette…
Il publie l’Edit de Tolérance en 1787… Les Etats Généraux de 1789
révèlent la frustration de la bourgeoisie et du peuple…Le 14 juillet, la prise de la
Bastille, symbole du despotisme… l’ANCIEN REGIME s’effondre dans le sang et la terreur… LA
REVOLUTION FRANCAISE - 1789/1792 - la REPUBLIQUE est
née…
le roi et la reine sont guillotinés en 1793. LA Ière REPUBLIQUE
- 1792/1799 - (le coup d’Etat du
18 Brumaire AN VIII) LE CONSULAT -
1799/1804 - (Napoléon Bonaparte) Le Ier EMPIRE -
1804/1815 - (Napoléon Ier) LA MONARCHIE DES BOURBONS
- 1814/1830 - LA DYNASTIE DES ORLEANS
- 1830/1848 - LA IIème
REPUBLIQUE -1848/1852- (Louis Napoléon Bonaparte) LE SECOND
EMPIRE -1852/1870- (Napoléon III) LA IIIème
REPUBLIQUE -1870/1940- (1ère Guerre mondiale 14-18
et deuxième Guerre mondiale 1939/40/45) L’ETAT FRANÇAIS -
1940/1944 - … LE GOUVERNEMENT
PROVISOIRE - 1944/1947 - LA IVème REPUBLIQUE - 1947/1958 -
LA
Vème REPUBLIQUE - 1958 à nos jours… N B : L’Assemblée
Constituante (1789/1791) et l’Assemblée
Législative (1791/92) abolissent les
privilèges et les droits féodaux. Les biens du clergé sont déclarés biens
nationaux. La France est divisée en
départements. La Convention girondine puis
montagnarde et thermidorienne (1792/1795)
proclame la 1ère République le 22
septembre 1792 et instaure la Terreur de juin 1793 à Juillet 1794… Le Directoire (1795/1799) est la période comprise entre la nouvelle Constitution
(de
l’an III ) et le Coup d’Etat
de Napoléon Bonaparte. L’HISTOIRE… DE
FRANCE :
Souvent nous n’en savons
que la fin. Reprenons le début pour en atteindre le cœur. Les
premiers hommes préhistoriques (1,8 million
d’années à 4 000 av. JC) vivaient en nomades,
sous un climat chaud et pluvieux. Ils erraient dans les grandes forêts ou les
savanes. Ils se nourrissaient de fruits sauvages, d’herbe et de racines. Ils se
servaient de morceaux de silex (ou coups
de poing) comme armes de chasse, mais aussi pour écorcer les arbres,
déterrer les tubercules, dépecer les animaux et racler les peaux. Ils
apprenaient également à chasser (avec l’aide du lasso, de l’arc ou du piège), à
fabriquer de nouveaux outils (pointes et racloirs en silex, pointes, aiguilles
et harpons en os) et à découvrir le feu. Sous
un climat plus froid, ils habitèrent des grottes, chassèrent le renne, l’ours,
le bison… et décorèrent les parois des cavernes (peintures et sculptures de
bisons, chevaux, bouquetins, lion des cavernes… phoques, pingouins… Certains
sites de plus de 300 000 ans, comme Tautavel
(Pyrénées Orientales) et Terra Amata
à Nice
(Alpes Maritimes)… et ceux entre 200 000 et 6 000 ans av. JC : -
à Chauvet-Pont-d’Arc en Ardèche, un
bestiaire de 50 000 ans, -
à Aurignac (chef lieu de la Haute
Garonne) avec l’apparition vers 33 000 ans av. JC de l’Art
figuratif, -
à Cosquer la grotte sous-marine du Cap Morgiou (Sud Est de
Marseille) avec des peintures pariétales paléolithiques de 28 000 ans, -
dans les Landes, la grotte du Pape, la
Dame de Brassempouy de 25 000
ans, -
dans les grottes de Grimaldi, «l’Homme de
Menton », âgé de 25 000 ans, Méditerranéen,
chasseur-cueilleur ; -
en Dordogne : Lascaux-Montignac et son formidable
bestiaire, des gravures vieilles de 22 000 ans à Cussac (Le Buisson de Cadouin), les figures
pariétales datant du magdalénien (13 000/8000 av. JC) à Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac
(appartenant au site de la Madeleine), Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil sur la Vézère, les Combarelles et Font de Gaume,
l’abri du Cap Blanc dans le
Périgord ; -
dans l’Ariège : Niaux, ses peintures rupestres de 13 000
ans, tout près, Bédeilhac et Le Mas-d’Azil sur l’Arize, les peintures
préhistoriques de Pech-Merle (Cabrerets
dans le Lot) et Cougnac
(Peyrignac-Lot) en Quercy, et
à Angles surAnglin (Vienne), à Gouy (près de Rouen (Seine Maritime)… et
bien d’autres sites en témoignent. C’était « l’âge
de pierre » taillée puis polie. L’ « homme
des cavernes » (30 000 ans avant J. C.) avait « le même aspect
physique, les mêmes facultés cognitives, les mêmes aptitudes techniques,
la même créativité artistique que nous »,
aujourd’hui.
Cette
population du Paléolithique fabriquait : - des huttes de branchages, des enclos
coupe-vent ou des abris en os de mammouth, -
des cabanes à demi enterrées 23 000 ans comme à La Vigne-Brun
dans les gorges de la Loire, - des yourtes circulaires tendues de peaux ou
des tipis, comme il y a 13 000 ans à Pincevent en Seine et Marne. Cette population
habitait aussi dans des abris rocheux près d’une rivière comme à Roc au Sorciers (15 000 ans). Elle se déplaçait à
l’aide de travois tractés par des
rennes, des chiens ou des chevaux, et transportait les enfants, les peaux et
les ustensiles ménagers… L’homme de Cro-Magnon ne peignait pas
seulement des bisons et des aurochs (15 000 ans). A la Marche (Lussa-les-Châteaux dans la
Vienne) une véritable galerie de portraits et de caricatures est représentée
sur des dalles et des plaquettes gravées. La
peinture et la gravure étaient une façon
de s’exprimer.
Comme l’aigle et le lion sont des symboles du pouvoir,
le serpent celui de la pharmacie… et celui du cheval et du bison ? Et les signes
géométriques, à côté de ces figures ? Il
y a une logique, une philosophie, un besoin de comprendre l’univers « qui
repose sur la confrontation en binôme :
le mâle et la femelle,
le monde humain et le monde animal, le jour et la nuit, le ciel et la terre… Chacun des deux pôles a
besoin de l’autre pour se réaliser, comme s’il s’agissait de charges électriques
de signes opposés émettant des étincelles lorsqu’elles entrent en
contact ». Cette
vision dualiste est une façon de penser pour soutenir que la mort est le complément de la vie, l’homme celui de la femme,
le jour de la nuit… Chaque roche peinte, sculptée, gravée ou ornée délivre donc un message et représente des « vérités éternelles ». L’ « homo sapiens sapiens » -deux fois sage- « inventa l’outillage, l’art, les bijoux,
l’arc, la terre cuite, le culte des morts… ». Même, l’homme de Neandertal,
prédécesseur du « Cro-Magnon », enterrait avec soins ses morts…
Cependant n’était-il pas un peu cannibale ? Un
terrible réchauffement climatique avec fonte des glaciers (11 000/12 000 ans av. J. C.)
entraîna une montée progressive jusqu’à plus de cent mètres du niveau des mers. Et
ces chasseurs-cueilleurs et pêcheurs… même de mollusques…
survécurent ! NB :
Recherchons la période PALEOLITHIQUE avec l’homme habile « Homo
Habilis », sur l’homme debout « Homo Erectus », sur les 2 lignées de l’homme qui sait ou « Homo Sapiens » (Néandertalien
et Cro-Magnon)… Renseignons-nous
aussi sur les 3 civilisations : - 3300 avant JC : la civilisation Sumérienne
de Mésopotamie (actuelle Irak) avec l’empire
akkadien au environ de - 2345.
- 3100 av.
JC : l’unification de l’Egypte et -
2500 av. JC : l’apogée de la civilisation de l’Indus
(actuel Pakistan). D’autres
outils ont été fabriqués, la hache et le couteau pour travailler le bois, le
pic pour creuser le sol, la faucille à petites dents de silex… Pendant
l’ANTIQUITE (4 000 av. JC à 500 ap. JC) : Nos
ancêtres étaient devenus très adroits et avaient appris à cultiver la terre
(blé et orge) et à élever des animaux (chien, cheval, bœuf, mouton et porc). Sous
un climat plus doux, ils construisirent des huttes, groupées en villages
ou en cités lacustres. Ils dressèrent des dolmens (tombeaux de
pierres) et des menhirs (monuments religieux en l’honneur du soleil et du
tonnerre). Les Celtes (Gaulois en Gaule) descendirent du Nord-est vers le Centre et le Sud jusqu’à la fin de « l’âge du bronze (900 ans av. JC).
Ils
savaient travailler le cuivre et l’étain.
Ils
étaient d’habiles cultivateurs. L’olivier était déjà domestiqué, ainsi que la
vigne, puis l’abricotier, le noyer, le châtaigner, le pommier… Massalia
(Marseille) fut fondée (- 600) par
des marins grecs venus de Phocée. Les artisans faisaient
de la poterie, tissaient le chanvre, le lin et la laine pour faire des étoffes
et fabriquaient des outils et des armes en bois
et en fer (à l’aide de fours). C’était « l’âge de fer »… Trois cartes ci-après sur la
« GAULE » celtique et sur l’Empire romain nous éclairent… Ces Gaulois se battaient entre eux et étaient divisés en une
soixantaine de peuples. Ils adoraient beaucoup de dieux et avaient un grand
respect pour leurs druides. Le « grand roi des
guerriers » Vercingétorix, issu
d’une famille arvernes, fut
notre premier héros national. Il entreprit, à la tête
d’une coalition de peuples gaulois, de vaincre les légions romaines de Jules César. Après la victoire à Gergovie, en juin 52 av. JC, Vercingétorix fut capturé à Alésia en septembre. Dès 49 av. JC, les Gaulois s’habituèrent à
vivre comme les romains, d’où leur nom de gallo-romains..
Ils
construisirent de nombreuses villes (Arles, Nîmes, Orange, Vaison la Romaine,
Glanum, Lyon, Autun, Lutèce, Reims, Saintes, Bordeaux…). Le pont du Gard est un
immense aqueduc qui amenait l’eau jusqu’aux fontaines de Nîmes. Des voies
romaines permirent de circuler et de faciliter les échanges à travers toute la
Gaulle. Cette dernière devint riche. Les gallo-romains continuèrent à
cultiver le froment, le blé noir ou « sarrasin », l’épeautre, l’orge,
l’ersou « lentille bâtarde »… Des villas, des thermes,
des théâtres, des arènes, des cirques et des monuments furent édifiés. L’empereur Auguste, à
partir de 27 av. JC, donna une
nouvelle organisation à la Gaule, en incorporant trois nouvelles provinces (Belgique, Lyonnaise -ex-celtique- et Aquitaine) avec comme capitale Lugdunum
(Lyon). Peu après
l’établissement des Romains en Gaule, Jésus, un « homme sage » pour les
uns, le Messie pour d’autres,
prophétisait en Palestine… Ce
Jésus, le Christ, aidait son
entourage… en préconisant : « d’aimer…» et en annonçant : sa
résurrection à ses apôtres et
disciples, lesquels continuèrent cette prédication en Asie mineure et en Grèce. De
nombreux marchands grecs venaient en Gaule, à Marseille, à Vienne et à Lyon… Ce
sont eux qui firent connaître la religion chrétienne dans le Sud de la Gaule et la Vallée du
Rhône. Les
premiers chrétiens étaient persécutés et beaucoup furent martyrisés (Blandine, l’évêque Pothin , Ponticus et Sanctus…
à Lyon…, (saint) Denis, premier
prévôt de Paris en 250…). NB :
L’empereur Constantin, en 313, décida
de rendre libre la pratique de la religion chrétienne. (Il transféra, en 330, la capitale de l’Empire romain et
byzantin à Constantinople, ex-Byzance). Retenez aussi 378 : désastre romain à Andrinople, face aux Goths ; 395 : mort de Théodose et division de l’empire romain
en 2 parties ; 410 : saccage de Rome
par Alaric Ier et 415 :
fondation du royaume wisigoth de Toulouse. Saint-Martin fonda les monastères de Ligugé et de Marmoutier.
Il évangélisa la gaule et fit construire de nombreuses églises. Sainte-Geneviève protégea Lutèce (Paris) contre les Huns. Elle est la sainte patronne de notre Capitale. En 451, pendant 7 jours, les
Huns d’Attila (400 000
guerriers) furent repoussés, à la bataille des Champs Catalauniques (entre Troyes, Chalons sur Marne et Verdun),
par 200 000 défenseurs de la Gaule. Pour
les Gaulois opprimés Attila était un libérateur. Après les Romains, les Francs, venant d’Allemagne,
envahirent la Gaule au V° siècle. Les frontières
changèrent au gré des invasions.. Au Sud et au Centre de la Gaule, les Wisigoths s’installèrent de la Loire au
Rhône et la Provence (ex-NARBONNAISE) et
tentèrent de convertir les chrétiens (de Bourges, de Clermont-Ferrand et Tour…)
à l’arianisme. Dans
l’actuelle Bourgogne et le Dauphiné (Genève et Lyon), les Burgondes s’opposèrent à leur expansion. Dans l’actuelle Belgique, les Francs saliens restèrent les défenseurs de la Gaule du Nord. Avec leur roi CLOVIS
(482/511), ils gagnèrent plusieurs batailles (Soissons, Tolbiac,
Vouillé…) en utilisant de courtes épées et leurs terribles francisques. Les Francs vivaient
comme les Gaulois, en tribus dans les clairières. Les femmes, les enfants et
les vieillards cultivaient les champs pendant que les hommes allaient à la
chasse ou à la guerre. N B : L’histoire de la Rome antique courut sur près de 1300 ans. Les romains
fondèrent leur ville en -753 avant J. C. puis commencèrent par
s’étendre en Occident (l’Italie, l’Espagne, l’Afrique, en Gaule et même en
(Grande) Bretagne) et en Orient (la Grèce, l’Anatolie, la Syrie et l’Egypte). 200 ans plus tard, ils proclamèrent une République… qui n’appartiendra pas
au peuple mais à des Chefs de guerre, des empereurs… L’Empire tomba, au V° siècle, sous les assauts des barbares (Wisigoths, Ostrogoths…) mais
cette chute fut due aussi à l’incapacité de ses dirigeants ? Clovis
épousa une chrétienne Clotilde, fille
du roi des
Burgondes. Il reçut le baptême, à Reims, en 496 par l’évêque Rémi :
Il fut le premier roi chrétien. Une
nouvelle période de l’histoire commence avec le MOYEN- AGE (500 à 1500 ap. JC). Le royaume le plus important
fut celui des Francs. Mais ce Royaume de la
dynastie des Mérovingiens est partagé en trois parties, selon la coutume,
entre les 3 fils de Clovis : L’AUSTRASIE (Champagne,
Pays de la Meuse et de la Moselle et Reims comme Capitale), LA NEUSTRIE (tout
l’Ouest entre l’Escaut et la Loire avec Capitale Paris), et LA BOURGOGNE avec
Capitale Orléans pour le Pays de
la Loire et du Rhône). Après la guerre civile entre Chilpéric
et Sigebert
et la nouvelle réunification du Royaume
Franc, la famille des Pippinides (ou
Pépinides) porta son
empreinte sur la monarchie MEROVINGIENNE défaillante des rois fainéants (639/751)
avant de prendre sa place sous le nom de « CAROLINGIENS ». En
pleine guerre sainte, les califes arabes
contrôlaient un territoire considérable (grande partie du Proche Orient,
Afrique du Nord, Inde, Espagne). Aidés des berbères,
ils conquièrent Narbonne en 719, Carcassonne et Nîmes en 725 et
remontèrent la Vallée du Rhône en 726. Charles Martel, fils naturel de Pépin de Herstal (Maire du Palais d’Austrasie) mettra fin à leur progression
en 732 près de Poitiers
(à Moussais-la-Bataille) dans la
Vienne. La
cavalerie lourde mérovingienne écrasa la Cavalerie légère des sarrasins d’Abd Er-Rhamân. Il doit d’ailleurs son surnom de « Martel » à ses prouesses lors de ce
combat. Son fils, Pépin le Bref,
devient le I er roi carolingien en 751. Il
a le soutien de la papauté. Le pape
Boniface le sacre, en 754, à
Saint-Denis. En
768, les deux fils de Pépin le Bref (Carloman et Charlemagne) se partagèrent le royaume. En 771, après la mort de Carloman, son frère est le seul roi. CHARLEMAGNE (768/814)
est même sacré empereur d’occident, en l’an 800, par le pape Léon III,
à Rome. Il arrêta les barbares
et fit la guerre aux Lombards, aux Sarrasins, aux Saxons (dirigés parWitikind), aux Avars… Son neveu, le chevalier Roland mourut à Ronceveaux… (sans briser sa chère épée
« Durandal » !). L’empereur Charlemagne
gouvernera son empire en le divisant en provinces et l’administra avec les évêques et
l’aide de Comtes (fonctionnaires
royaux). Ces derniers étaient surveillés
par les missi dominici , envoyés de l’empereur. Il développa
l’instruction, en ouvrant dans chaque
Evêché et chaque Monastère une école dont l’école palatine et une
bibliothèque à Aix la Chapelle où il
résidait. Les moines commencèrent à copier des manuscrits ornés de belles miniatures. En 842, le
14 février, les serments de Strasbourg, entre Louis, le germanique et Charles
le Chauve, petits-fils de Charlemagne, permettent une assistance mutuelle
contre leur frère l'empereur Lothaire. Ces serments sont les premiers
documents où le latin cède la place aux langues vulgaires, le roman pour
la partie occidentale de l'empire, le tudesque (populaire) pour la
partie orientale (à l'est de la Meuse). En 843, au Traité de Verdun, l'empire est
partagé en 3 : - Louis, reçoit la Germanie (la France orientale), -
Charles,
le Chauve, l’ancienne gaule (la France
occidentale) et
- Lothaire, les autres pays :
Belgique, Lorraine, Alpes, Provence et Italie du Nord. A
partir de 840, les Vikings
danois se lancèrent à l’assaut de
l’empire carolingien. Rouen, Chartres, Tours, Orléans, Bordeaux, Toulouse, Valence… furent successivement
assaillies. Des constructions de
places fortes et les paiements de
lourds tributs n’empêchèrent pas les Vikings de remonter la Seine jusqu’à Paris,
en novembre 885, avec leurs drakkars (dragons
de mer). Le roi, Charles le Gros (881/887), étant en guerre, en Italie, le marquis de Neustrie, Eudes et l’évêque de Paris Gozlin permirent à la ville de
résister, malgré la famine et la peste, jusqu’au retour du roi, en 886. Le Traité de Saint-Clair sur Epte (911) rétablit la paix en intégrant le(s) viking(s) « roi(s) de
la mer » Rollon dans l’actuelle Normandie. Pour
se protéger des Normands, les seigneurs construisirent des châteaux forts. L’époque des seigneurs
s’appelle la féodalité. Le
jeune seigneur apprendra à être courageux et fort. Il sera page, puis écuyer. Il
s’entraînera aux jeux violents, comme le tournoi.
A 20 ans, il sera fait chevalier : Il
portera une armure et une épée. Il promettra de protéger les enfants, les
femmes et les vieillards. Dans
le village, près du château vivaient des paysans (serfs ou vilains) qui
subissaient la corvée. Le serf était attaché à la glèbe (terre cultivée). Il appartenait à
son seigneur. Sa vie était souvent très rude. Parfois, il
se révoltait : c’était la jacquerie. Un
monastère (Cluny par exemple) était
un asile de prière et de travail. Les moines accueillaient les pèlerins, les
mendiants et les paysans en danger. Ils soignaient les malades et instruisaient
les enfants. N B : C’est
devant l’autel de la Vierge que les
futurs chevaliers passaient la veillée
des armes, parce que Marie était
la plus pure et la plus noble expression de leur idéal. Le chaste
culte de Marie, mère
de notre Seigneur Jésus-Christ, inspira toujours la chevalerie française. Il créa « des traditions de loyauté, de
courtoisie et d’honneur qui ont survécu à toutes les défaillances, et sont
encore à l’heure présente la plus belle parure de notre civilisation ». AU MOYEN AGE, le peuple croyait en Dieu avec ferveur. L’Eglise faisait tout pour diminuer les misères des
pauvres gens. Les dons reçus servaient à secourir les malheureux et les
malades. Elle essaya d’empêcher les guerres par la trêve de Dieu (du mercredi soir jusqu’au lever du soleil lundi
matin) et la paix de Dieu (ne pas
s’attaquer aux femmes, aux enfants, aux églises, aux prêtres, aux paysans). L’Eglise
punissait les mauvais seigneurs par l’excommunication
(censure ecclésiastique qui exclut l’excommunié de la communion des fidèles) et
l’interdit (censure qui prive les
fidèles de certains biens spirituels). HUGUES Ier CAPET (987/996) est le fils aîné
d’Hugues le Grand, comte de Paris et des Francs et d’Hedwige, sœur de l’empereur Othon Ier, le grand roi de
Germanie. Il ne parvint pas à
abaisser les prétentions de ses vassaux, mais accrut quand même le domaine
royal. Sous
le règne de Robert II le Pieux (996/1031), son fils, tout l’Occident
chrétien connaît la terrible peur de
l’an mille , née d’une crainte de la fin du monde prévue symboliquement
mille ans après la naissance du Christ. Henri Ier (1031/1060), second fils de Robert
II le Pieux et de Constance d’Arles, fit face à des luttes familialeset aux
seigneurs qui entouraient le royaume dont le duc de Normandie Guillaume, futur roi d’Angleterre. Philippe Ier (1060/1108), fils d’Henri Ier et
d’Anne de Kiev, dut affronter la défiance des seigneurs et toujours lutter
contre l’incontournable Guillaume le Conquérant. Excommunié pour
bigamie, il ne participa pas à la première croisade (1095/1099). Louis VI le Gros (1108/1137), fils aîné de Philippe
Ier et de Berthe de Hollande,
s’appuya sur un ministre avisé et conseiller privilégié, le moine abbé de Saint-Denis
Suger. Il
accorda aux villes des privilèges, afin de favoriser leur croissance. Il
encouragea la création de communautés
rurales, en leur octroyant chartes et
franchises. Louis VI lutta aussi
contre les seigneurs du royaume, le roi d’Angleterre Henri Ier et l’empereur germanique Henri V. Louis VII le
Jeune (1137/1180), fils de Louis VI et d’Adélaïde de Savoie, participa
à la deuxième croisade de 1146 à 1149. Le roi continua la
lutte contre les féodaux, dont les comtes
de Champagne et d’Anjou. Ce
dernier, Henri Plantagenêt futur roi d’Angleterre Henri II, épousa Aliénor d’Aquitaine. Le roi de France abandonna donc ses
prétentions sur l’Aquitaine, cette
riche province, en 1154. Le premier conflit avec
les Anglais date donc de l’accession de Henri Plantagenet
(et de son épouse Aliénor d’Aquitaine) au trône d’Angleterre en 1154.
Ce
conflit s’est terminé sous Louis IX (Saint-Louis)
en 1259.
Le
deuxième dura pendant la guerre de cent
ans (1337/1453). Le
troisième conflit débuta en 1702, sous Louis XIV, entrecoupé de
longues périodes de paix, pour finir à Waterloo en 1815. PHILIPPE II AUGUSTE (1180/1223), fils du roi Louis VII et d’Adèle de Champagne, poursuivit la lutte
contre la dynastie anglaise des Plantagenêt,
face à Richard Cœur de Lion, puis à son frère, Richard sans Terre pour lui prendre la
Normandie, l’Anjou et le Poitou. La
bataille de Muret, le 12 septembre 1213, au Sud de Toulouse, dans le
cadre de la croisade des Albigeois, contre les Cathares, conforta la
position des croisés dans le Sud-Ouest français. Philippe
Auguste dut se battre aussi contre ses alliés, l’empereur d’Allemagne Othon et le Comte de Flandre Ferrand. En 1214, cette coalition est
écrasée à la Roche-aux-moines et à Bouvines., le 27 juillet. Aux
portes de Senlis, lieu de rencontre des deux envoyés du roi et de son fils Louis,
Philippe Auguste fonde l’abbaye de la victoire, consacrée à Marie et fait une statue de ND de la
victoire de Bouvines (lettres patentes du
12 mars 1222). Philippe
Auguste mit en place une administration royale efficace avec les baillis et les sénéchaux et Paris
comme centre du pouvoir.
Les travaux de la forteresse du Louvres commencèrent. Son fils Louis VIII le Lion (1223/1226)
épousa Blanche de Castille en 1200.
Il devint roi en 1223 et poursuivit la
lutte contre les Plantagenêt et
les Albigeois. L’hérésie albigeoise (ou cathare)
se fondait sur un système dualiste (le bien
et le mal). Elle rejetait les
enseignements et le clergé catholique (riche et aux mœurs relâchées), les
sacrements et la messe. Les Cathares
détenaient-ils un secret… d’ordre ésotérique ? NB : En
Annexe lire DES SARRASINS AUX
EMIGRES (L'EXPRESS N° 3155/56) Pour suivre les origines
de la France, veuillez : 1) reprendre les
5 arbres généalogiques avec les différentes branches royales qui occuperont les trônes des royaumes de France
et de Navarre, de Naples, de Parme et d’Espagne, sur www.saintetiennedetinee.com/mai2009 et 2)
suivre la chronologie
: - des origines à l’an 987 - les
Capétiens jusqu’en 1328 - les Valois
jusqu’en 1589 et les Bourbons jusqu’en 1830… Petit rappel sur la
chronologie de quelques évènements : Chute
de l’Empire La RE- Romain
NAIS- d’Occident
SANCE ANTI- QUITE (HAUT) MOYEN
AGE (BAS) 476 751 987 1328 1589 1830 ---------X----------------X--------------------X----------------------X------------------------X MEROVINGIENS CAPETIENS VALOIS
CAROLINGIENS
BOURBONS
(Les
croisades) De
nombreuses provinces entrèrent, entre
1223 et 1226, définitivement ou provisoirement dans le domaine royal. L’évangélisation de
l’Europe commença le long du couloir rhodanien, dès le premier siècle de notre ère. N B : La Bataille des Trois Empires – Lépante – ou la dernière
croisade en 1571, le 7 octobre, opposa 2OO galères
turques à la flotte combinée des Espagnols, de Venise et du Saint-Siège,
supérieure en nombre et en puissance. Elle ferma aux Turcs la Méditerranée
occidentale et ainsi marqua un coup d'arrêt à l'expansion maritime ottomane.
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